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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
- 34 -
chair est très goûtée. Appelées « sakafy » par les Vezo, « kasafy » et
« kotroka » par les Antandroy et les Mahafaly, elles se nourrissent
d'herbes et de cactus « raketa » et se laissent prendre facilement. Leurs
œufs, de forme arrondie, ont une saveur délicate et sont très appréciés
des gourmets.
Il existe aussi une espèce de tortue terrestre qui, adulte, atteint à
peine 10 centimètres, mais elle n'est pas comestible. Les indigènes la
nomment «sokaka».
Crocodiles. -- Les sauriens sont représentés par les caïmans (Croco-
dilus Madagascariensis), qui pullulent dans tous les cours d'eau et les
mares de la Grande Ile, objet de réprobation pour certaines races, mais
de respect et de crainte pour les peuplades de la côte Ouest. Les Sakala-
ves sont fermement convaincus que l'âme de leurs ancêtres habite le
corps de ces amphibies. Dans certaines régions, c'est un crime de tuer
un «voay » (jeune caïman) ou un « mamba » (caïman adulte), et jamais
un indigène ne s'en rendra coupable. Aux environs de Tulear, il existe
une mare où vivent en paix d'énormes caïmans, sous la surveillance
d'un gardien indigène. Ce sont les caïmans royaux entretenus
autrefois par le mpanjaka Tompomanana, l'ex roi des Masikora. La
tradition rapporte que la mare aux caïmans est la résidence de tous les
anciens rois du pays masikora qui y viennent, après leur mort, sous la
forme de ces reptiles. Cette légende persiste toujours.
Deux espèces de caïmans : l'une a le museau en pointe et l'autre
arrondi, toutes deux se rapprochant du crocodile d'Egypte. Les Hova
affirment que les Tanala et les Sakalava de la région du Mangoky
mangent la chair du caïman. L'alligator (Alligator lucius) n'existe pas à
Madagascar.
Tritons. — Dans les mares, près des fleuves et rivières existent des
tritons ou lézards d'eau, dénommés « matahotrandro » par les indigènes,
mais ils ne sont pas pêchés n'étant pas comestibles.
En revanche, les Vezo se servent du scorpion de mer (Cottus scorpio),
le « tombololo », commun sur les rochers de la côte, pour appâter leurs
lignes de pêche.
POISSONS
I. — Poissons à squelette cartilagineux
A. — Squales. — Dans ce genre, on remarque les différentes espèces
de requins qui pullulent à peu distance des côtes et principalement
à l'estuaire des fleuves ; à citer: le requin commun (Squalis communis),
appelé « akiho » par les Vezo et les Mahafaly, « antsantsa » par les Hova
et les Betsimisaraka ; « l'akihofotsy », requin blanc dont la chair est très
estimée des indigènes ; le « hihahiha », qui est n.oir; le « maintipaty »,
de couleur gris brun, possède des ailerons blancs à extrémité noire ;
l' «akihofesotsy», qui ressemble beaucoup au marsouin; l' «akihoviko >>,
chair est très goûtée. Appelées « sakafy » par les Vezo, « kasafy » et
« kotroka » par les Antandroy et les Mahafaly, elles se nourrissent
d'herbes et de cactus « raketa » et se laissent prendre facilement. Leurs
œufs, de forme arrondie, ont une saveur délicate et sont très appréciés
des gourmets.
Il existe aussi une espèce de tortue terrestre qui, adulte, atteint à
peine 10 centimètres, mais elle n'est pas comestible. Les indigènes la
nomment «sokaka».
Crocodiles. -- Les sauriens sont représentés par les caïmans (Croco-
dilus Madagascariensis), qui pullulent dans tous les cours d'eau et les
mares de la Grande Ile, objet de réprobation pour certaines races, mais
de respect et de crainte pour les peuplades de la côte Ouest. Les Sakala-
ves sont fermement convaincus que l'âme de leurs ancêtres habite le
corps de ces amphibies. Dans certaines régions, c'est un crime de tuer
un «voay » (jeune caïman) ou un « mamba » (caïman adulte), et jamais
un indigène ne s'en rendra coupable. Aux environs de Tulear, il existe
une mare où vivent en paix d'énormes caïmans, sous la surveillance
d'un gardien indigène. Ce sont les caïmans royaux entretenus
autrefois par le mpanjaka Tompomanana, l'ex roi des Masikora. La
tradition rapporte que la mare aux caïmans est la résidence de tous les
anciens rois du pays masikora qui y viennent, après leur mort, sous la
forme de ces reptiles. Cette légende persiste toujours.
Deux espèces de caïmans : l'une a le museau en pointe et l'autre
arrondi, toutes deux se rapprochant du crocodile d'Egypte. Les Hova
affirment que les Tanala et les Sakalava de la région du Mangoky
mangent la chair du caïman. L'alligator (Alligator lucius) n'existe pas à
Madagascar.
Tritons. — Dans les mares, près des fleuves et rivières existent des
tritons ou lézards d'eau, dénommés « matahotrandro » par les indigènes,
mais ils ne sont pas pêchés n'étant pas comestibles.
En revanche, les Vezo se servent du scorpion de mer (Cottus scorpio),
le « tombololo », commun sur les rochers de la côte, pour appâter leurs
lignes de pêche.
POISSONS
I. — Poissons à squelette cartilagineux
A. — Squales. — Dans ce genre, on remarque les différentes espèces
de requins qui pullulent à peu distance des côtes et principalement
à l'estuaire des fleuves ; à citer: le requin commun (Squalis communis),
appelé « akiho » par les Vezo et les Mahafaly, « antsantsa » par les Hova
et les Betsimisaraka ; « l'akihofotsy », requin blanc dont la chair est très
estimée des indigènes ; le « hihahiha », qui est n.oir; le « maintipaty »,
de couleur gris brun, possède des ailerons blancs à extrémité noire ;
l' «akihofesotsy», qui ressemble beaucoup au marsouin; l' «akihoviko >>,
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