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Un nouveau produit : La cire de raphia
M. Perrier de la Bathie vient de découvrir, dans les feuilles du raphia, une
matière nouvelle qui, par ses qualités physiques et chimiques, se placerait entre
les cires et les résines. Le procédé employé pour extraire ce produit est des plus
simples.
« Les indigènes, écrit M. Perrier de la Bathie, qui extraient les fibres du
« raphia forment ordinairement leurs campements dans les environs d'un bois
« de raphia, puis vont en chercher les feuilles qu'il rapportent au campement
« où ils les abandonnent, la fibre une fois enlevée, en quantités souvent
« considérables.
« Il suffirait pour avoir de la cire :
« ioDe faire battre les feuilles sèches ainsi abandonnées, sur des nattes
« ou des draps, et d'y recueillir les lamelles et poussières blanches qui s'en
« détachent ;
« 20 De faire bouillir cette poussière dans un récipient quelconque, de laisser
« refroidir, de pétrir ensuite la cire en pains d'une forme quelconque.
« Cette cire, très pure, sera probablement plus prisée que la cire d'abeilles.
« Mais il s'agit d'un produit tout nouveau et n'ayant jamais été employé
« encore.
C'est au marché de Marovoay, au mois d'octobre dernier, que ce nouveau
produit a, pour la première fois, fait son apparition. Sur les conseils de
M. Perrier de la Bathie, les Sakalaves en avaient apporté une cinquantaine
de kilos. Les commerçants de Majunga, dont l'attention a été attirée par ce
nouveau produit, ont acheté ce stock au prix de 2 fr. 50 le kilo et l'ont expédié
dans la Métropole pour en faire déterminer la valeur industrielle et commerciale.
Dès qu'il a eu connaissance de cette découverte, le chef de la Colonie, afin
d'être rapidement fixé sur la valeur industrielle et commerciale de cette
substance, a prescrit à l'administrateur de la province de Majunga de faire
parvenir un échantillon d'une dizaine de kilos à M. le docteur Heckel, directeur
de l'Institut colonial de Marseille.
L'analyse et l'expertise nous diront ce que vaut ce produit, sur la préparation
duquel M. l'administrateur Lacaze nous donne les renseignements suivants,
qui lui ont été fournis par M. Keating, chef de la station d'essais de Marovoay,
et l'administrateur-adjoint Mathieu, chef du district de Soalala.
Notice sur la cire de raphia
« On sait que le raphia commercial n'est autre chose que la partie
« épidermique des folioles ; chaque foliole comprend deux demi-limbes séparés
« par une nervure. A l'état jeune, alors que la feuille, à peine développée, sortant
« du bourgeon terminal, se détache du cône central, les folioles prolongent
« verticalement le pétiole.
« Quant au limbe, ses deux moitiés sont d'abord appliquées l'une contre
« l'autre, se touchant par la partie qui, à l'épanouissement, deviendra la face
« supérieure de la feuille.
à l'état jeune, une teinte d'un jaune blanchâtre
« Cette partie présente, à l'épiderme qui est précisément le « raphia ». La
« avec un aspect luisant dû à l'lpiderme qui est pl'écisément le (c raphia». La
- face inférieure est d'une teinte à peu près semblable, mais complètement
« mate.
» La matière cireuse se trouve sur cette partie de la foliole, à l'opposé du
(c raphia par conséquent.
Un nouveau produit : La cire de raphia
M. Perrier de la Bathie vient de découvrir, dans les feuilles du raphia, une
matière nouvelle qui, par ses qualités physiques et chimiques, se placerait entre
les cires et les résines. Le procédé employé pour extraire ce produit est des plus
simples.
« Les indigènes, écrit M. Perrier de la Bathie, qui extraient les fibres du
« raphia forment ordinairement leurs campements dans les environs d'un bois
« de raphia, puis vont en chercher les feuilles qu'il rapportent au campement
« où ils les abandonnent, la fibre une fois enlevée, en quantités souvent
« considérables.
« Il suffirait pour avoir de la cire :
« ioDe faire battre les feuilles sèches ainsi abandonnées, sur des nattes
« ou des draps, et d'y recueillir les lamelles et poussières blanches qui s'en
« détachent ;
« 20 De faire bouillir cette poussière dans un récipient quelconque, de laisser
« refroidir, de pétrir ensuite la cire en pains d'une forme quelconque.
« Cette cire, très pure, sera probablement plus prisée que la cire d'abeilles.
« Mais il s'agit d'un produit tout nouveau et n'ayant jamais été employé
« encore.
C'est au marché de Marovoay, au mois d'octobre dernier, que ce nouveau
produit a, pour la première fois, fait son apparition. Sur les conseils de
M. Perrier de la Bathie, les Sakalaves en avaient apporté une cinquantaine
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Dès qu'il a eu connaissance de cette découverte, le chef de la Colonie, afin
d'être rapidement fixé sur la valeur industrielle et commerciale de cette
substance, a prescrit à l'administrateur de la province de Majunga de faire
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de l'Institut colonial de Marseille.
L'analyse et l'expertise nous diront ce que vaut ce produit, sur la préparation
duquel M. l'administrateur Lacaze nous donne les renseignements suivants,
qui lui ont été fournis par M. Keating, chef de la station d'essais de Marovoay,
et l'administrateur-adjoint Mathieu, chef du district de Soalala.
Notice sur la cire de raphia
« On sait que le raphia commercial n'est autre chose que la partie
« épidermique des folioles ; chaque foliole comprend deux demi-limbes séparés
« par une nervure. A l'état jeune, alors que la feuille, à peine développée, sortant
« du bourgeon terminal, se détache du cône central, les folioles prolongent
« verticalement le pétiole.
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« Cette partie présente, à l'épiderme qui est précisément le « raphia ». La
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- face inférieure est d'une teinte à peu près semblable, mais complètement
« mate.
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