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- SOMMAIRE DU N° 2, D'AVRIL 1901
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- SOMMAIRE DU N° 3, DE JUILLET 1901
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- SOMMAIRE DU N° 4, D'OCTOBRE 1901
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De l'utilisation industrielle de la gomme laque blan-
che de Madagascar dénommée : « Loko » ou « cire
des palétuviers ».
Dans le courant du mois de juillet 1900, M. le capitaine commandant le
cercle-annexe de la Mahavavy adressa au Gouvernement Général un échantil-
lon de cire d'une espèce particulière, appelée « Loko » par les indigènes, et
récoltée sur les feuilles de palétuviers.
Cet échantillon fut adressé à l'Office national du commerce extérieur, qui le
soumit à l'analyse du directeur de son laboratoire, M. Heins. Celui-ci a rédigé,
de l'ensemble de ses expériences, le rapport suivant, qui conclut à l'utilisation
industrielle du Loko.
Nature du produit. — Le produit envoyé sous le nom « Loko ¡; ou «cire des
palétuviers» (c'est le même produit que les Sakalava nomment « Lakombitsika »,
et dont ils se servent pour réparer leurs poteries) est une gomme laque résul-
tant de la sécrétion d'une cochenille : Gascardia Madagascariensis Targ. TorTe/'r
comme la gomme-laque d'Asie. Elle mérite d'être dénommée « gomme-laque
blanche en bâtons de Madagascar». Les masses qui la constituent sont formées
par l'agglomération, autour d'un rameau de la plante nourricière, d'une colo-
nie de cochenilles dont les cadavres sont encore implantés dans le rameau et
immergés dans leur sécrétion ciro-résineuse.
Il serait plus avantageux de procéder sur place à l'extraction des fragments
de rameaux, en brisant les masses de laque ; le produit, ainsi préparé, prendrait
dans le commerce le nom de laque en grains. Sa composition chimique et sa
valeur seraient exactement celles de la laque en bâtons; mais l'ablation des par-
ticules ligneuses en diminuerait quelque peu les frais de transport.
Dès 1661, Flacourt, dans son «Histoire de la Grande Isle» mentionnait ce
produit, rencontré par lui aux environs de Fort-Dauphin. Signalé à nouveau par
Virey, en 1821 et 1840, il ne fut que récemment l'objet d'une étude approfondie
de la part de Gascard (Contribut. à l'étude des gommes laques des Indes et de
Madagascar, 1893). Cet auteur en étudia sommairement la composition chimi-
que, et le célèbre entomologiste italien, le professeur Targioni-Torretti, déter-
mina le nom et la place que doit occuper dans la classification la cochenille
productrice. Nous ne pouvons que renvoyer aux études de ces auteurs pour le
détail des faits d'ordre exclusivement scientifique.
Composition chimique. — La faible quantité de matière première mise à
notre disposition ne permettait, en aucune façon, de pousser plus avant son
De l'utilisation industrielle de la gomme laque blan-
che de Madagascar dénommée : « Loko » ou « cire
des palétuviers ».
Dans le courant du mois de juillet 1900, M. le capitaine commandant le
cercle-annexe de la Mahavavy adressa au Gouvernement Général un échantil-
lon de cire d'une espèce particulière, appelée « Loko » par les indigènes, et
récoltée sur les feuilles de palétuviers.
Cet échantillon fut adressé à l'Office national du commerce extérieur, qui le
soumit à l'analyse du directeur de son laboratoire, M. Heins. Celui-ci a rédigé,
de l'ensemble de ses expériences, le rapport suivant, qui conclut à l'utilisation
industrielle du Loko.
Nature du produit. — Le produit envoyé sous le nom « Loko ¡; ou «cire des
palétuviers» (c'est le même produit que les Sakalava nomment « Lakombitsika »,
et dont ils se servent pour réparer leurs poteries) est une gomme laque résul-
tant de la sécrétion d'une cochenille : Gascardia Madagascariensis Targ. TorTe/'r
comme la gomme-laque d'Asie. Elle mérite d'être dénommée « gomme-laque
blanche en bâtons de Madagascar». Les masses qui la constituent sont formées
par l'agglomération, autour d'un rameau de la plante nourricière, d'une colo-
nie de cochenilles dont les cadavres sont encore implantés dans le rameau et
immergés dans leur sécrétion ciro-résineuse.
Il serait plus avantageux de procéder sur place à l'extraction des fragments
de rameaux, en brisant les masses de laque ; le produit, ainsi préparé, prendrait
dans le commerce le nom de laque en grains. Sa composition chimique et sa
valeur seraient exactement celles de la laque en bâtons; mais l'ablation des par-
ticules ligneuses en diminuerait quelque peu les frais de transport.
Dès 1661, Flacourt, dans son «Histoire de la Grande Isle» mentionnait ce
produit, rencontré par lui aux environs de Fort-Dauphin. Signalé à nouveau par
Virey, en 1821 et 1840, il ne fut que récemment l'objet d'une étude approfondie
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Madagascar, 1893). Cet auteur en étudia sommairement la composition chimi-
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productrice. Nous ne pouvons que renvoyer aux études de ces auteurs pour le
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