Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1912 01 septembre 1912
Description : 1912/09/01 (A15,N98)-1912/10/31. 1912/09/01 (A15,N98)-1912/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65301277
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- 7.38 -
circulation à ce niveau,: deux conditions sont essentielles. La première est de
faire en sorte que les importateurs d'or puissent obtenir des roupies pour leur
or. La seconde est qu'inversement, lorsqu'une livraison d'or est requise, il soit
possible de l'exécuter en puisant dans les réserves d'or du Gouvernement. En.
ce qui concerne le premier point, on ne prévoyait pas de difficultés. Le Comité
reconnaissait qu'une nouvelle frappe de roupies par le Gouvernement serait
éventuellement nécessaire. Toutefois, il ne lui paraissait pas opportun de l'entre-
prendre tant que la proportion dor en circulation ne dépasserait pas les besoins
du public. Car, malgré la cessation de la frappe libre de l'argent par les Mon-
naies indiennes à présentation de ce métal, la circulation de la roupie pouvait
être augmentée « ad libitum » par les personnes apportant une certaine quantité
de métal'étalon (or) au Gouvernement et lui demandant de le convertir en roupies.
Organisation suggérée d'une réserve d'or (fin 1899). -
Il est clair, d'autre part, que, pour maintenir d'une façon permanente un systè-
me de ce genre, il est également nécessaire d'assurer la conversion en or des
roupies remises par le public. A cet effet, il est essentiel d'accumuler une forte
réserve d'or. Aussi le Comité recommandait-il de mettre décote tous les profits
résultant de la frappe des roupies, au lieu d'en créditer le Gouvernement de
l'Inde et d'en former une réserve spéciale d'or, entièrement distincte de la
réserve afférente à la circulation de papier monnaie et des disponibilités ordi-
naires du Trésor. Cette réserve devait être utilisée pour les remises à l'étranger,
au cas où le change baisserait au-dessous de la valeur du numéraire.
Ajournement momentané du projet. Mesures prises pro-
visoirement. — En présence de l'impossibilité de la constituer immédiate-
ment, il fut décidé tout d'abord que le Gouvernement de l'Inde s'arrangerait
pour donner de l'or en échange de roupies dans la mesure possible, mais sans
accepter aucune obligation légale à cet égard. Une pareille obligation — tou-
jours dangereuse — l'eût été particulièrement en 1899, époque de transition,
d'essai ; d'autant plus qu'elle eût entraîné la nécessité d'emprunter une quantité
d'or indéterminée, en vue de l'échange contre les roupies. Cependant, on recon-
naissait pleinement l'utilité d'arriver sans délai à une convertibilité pratique,
telle qu'elle existe en France et c'est vers ce but que l'on continue à tendre.
Heureusement pour le succès du nouveau système,, il ne survint au. début
aucune difficulté du fait des demandes d'or de la part du public et toutes les
appréhensions que l'on avait eues à cet égard ne furent pas justifiées. L'or
continua à affluer dans l'Inde et le premier embarras auquel le Gouvernement
eut à faire face dans l'application des nouveaux arrangements provint des
risques sérieux et continus d'insuffisance de roupies qui commencèrent à se
manifester vers 1900.
Réserve afférente à la circulation papier. Son organisa-
tion. — Il n'est pas inutile d'indiquer brièvement comment s'opère la conver-
sion des souverains. Le pivot du système est la réserve afférente à la circulation
circulation à ce niveau,: deux conditions sont essentielles. La première est de
faire en sorte que les importateurs d'or puissent obtenir des roupies pour leur
or. La seconde est qu'inversement, lorsqu'une livraison d'or est requise, il soit
possible de l'exécuter en puisant dans les réserves d'or du Gouvernement. En.
ce qui concerne le premier point, on ne prévoyait pas de difficultés. Le Comité
reconnaissait qu'une nouvelle frappe de roupies par le Gouvernement serait
éventuellement nécessaire. Toutefois, il ne lui paraissait pas opportun de l'entre-
prendre tant que la proportion dor en circulation ne dépasserait pas les besoins
du public. Car, malgré la cessation de la frappe libre de l'argent par les Mon-
naies indiennes à présentation de ce métal, la circulation de la roupie pouvait
être augmentée « ad libitum » par les personnes apportant une certaine quantité
de métal'étalon (or) au Gouvernement et lui demandant de le convertir en roupies.
Organisation suggérée d'une réserve d'or (fin 1899). -
Il est clair, d'autre part, que, pour maintenir d'une façon permanente un systè-
me de ce genre, il est également nécessaire d'assurer la conversion en or des
roupies remises par le public. A cet effet, il est essentiel d'accumuler une forte
réserve d'or. Aussi le Comité recommandait-il de mettre décote tous les profits
résultant de la frappe des roupies, au lieu d'en créditer le Gouvernement de
l'Inde et d'en former une réserve spéciale d'or, entièrement distincte de la
réserve afférente à la circulation de papier monnaie et des disponibilités ordi-
naires du Trésor. Cette réserve devait être utilisée pour les remises à l'étranger,
au cas où le change baisserait au-dessous de la valeur du numéraire.
Ajournement momentané du projet. Mesures prises pro-
visoirement. — En présence de l'impossibilité de la constituer immédiate-
ment, il fut décidé tout d'abord que le Gouvernement de l'Inde s'arrangerait
pour donner de l'or en échange de roupies dans la mesure possible, mais sans
accepter aucune obligation légale à cet égard. Une pareille obligation — tou-
jours dangereuse — l'eût été particulièrement en 1899, époque de transition,
d'essai ; d'autant plus qu'elle eût entraîné la nécessité d'emprunter une quantité
d'or indéterminée, en vue de l'échange contre les roupies. Cependant, on recon-
naissait pleinement l'utilité d'arriver sans délai à une convertibilité pratique,
telle qu'elle existe en France et c'est vers ce but que l'on continue à tendre.
Heureusement pour le succès du nouveau système,, il ne survint au. début
aucune difficulté du fait des demandes d'or de la part du public et toutes les
appréhensions que l'on avait eues à cet égard ne furent pas justifiées. L'or
continua à affluer dans l'Inde et le premier embarras auquel le Gouvernement
eut à faire face dans l'application des nouveaux arrangements provint des
risques sérieux et continus d'insuffisance de roupies qui commencèrent à se
manifester vers 1900.
Réserve afférente à la circulation papier. Son organisa-
tion. — Il n'est pas inutile d'indiquer brièvement comment s'opère la conver-
sion des souverains. Le pivot du système est la réserve afférente à la circulation
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