pomme clair, les antennes fortement peclinées, brunâtres, le centre de l'aile supé- rieure et le bord interne de l'aile inférieure, blanc verdâtre pâle ; l'aile supérieure est traversée par une ligne près de la base convexe, peu visible; plus loin on voit souvent un petit point brunâtre à l'extrémité de la cellule suivi d'une ligne droite.
brunâtre, bordée de blanc en dedans, qui traverse l'aile et se prolonge sur l'aile inférieure enfin une ligne submarginale festonnée, peu marquée, se prolongeant aussi sur l'aile inférieure. L'envergure est seulement de 45 à 60 millimètres.
L'élevage de la chenille avait été fait depuis bien des années et aurait dû faire réunir plus tôt ces deux formes si dissemblables. C'est en 1858-1859 que F. Moore paraît avoir fait cette réunion; il donne la description de la chenille et sa figure (Cat lep. East-India Mus., t. II, p. /j.25, pl. XXII, fig. 3 (chenille), 3a (chrysalide), 3b (cocon), 3c (chenille d'après un exemplaire de Java)).
Cette chenille vit sur diverses plantes. C'est sur Shorea robusta le « sal tree » de l'Inde anglaise, (d'après F. Moore, loc. cit.) que Mme Isabella. Rose Gilbert * avait trouvé une chenille le 12 août (l'année n'est pas précisée) ; le 28 du même mois, cette chenille fila son cocon au revers d'une feuille et le 16 septembre un- mâle d'une couleur vert pâle délicate en sortit. Le cocon était recouvert de fragments de poils qui s'attachaient si fortement aux mains qu'il fallait une pince pour les extraire et qui donnaient la sensation de la piqûre des poils d'ortie.
Le 20 juin 1825, une autre chenille fut apportée à Mme Gilbert, elle avait été trouvée mangeant des feuilles de grenadier ; le 26 elle s'enferma dans un cocon suspendu à un branche et le 12 juillet une femelle en sortit.
Moore cite encore le ricin comme nourriture de la chenille et, dans ses Lepi- doptera of Ceylon, t. II, p. 146, il ajoute Terminalia et Eugenia, d'après le Dr Thwaites. Cette espèce a été signalée dans l'Inde anglaise comme nuisible, dans les Ind.
Mus. Notes, t. V, fasc. I, (1899), p. 33 et ibid., fasc. 3, (1903), p. 107, pl. XI, 2 il 2a ^, 2b chenille, .2e cocon. Ces figures (en noir) sont remarqua- blement belles. La chenille a la tête jaune tachée de rouge, le corps est tantôt brun olivâtre, tantôt brun rougeâtre et souvent avec une large bande blanche dorsale, une sé- rie de longues touffes latérales à chaque segment,, noirâtres et plus longues au premier segment, grises ou rosées aux-suivants, deux rangées de points noirs dorsaux et subdorsaux. d'où partent des touffes de poils noirs. Sur les trois premiers segments, ces points sont confluents, et en avant du second segment se trouve une sorte de collier dorsal noir ; les pattes sont rouges. Le co- con est de couleur terne, ocracé ou brun-olivâtre pâle, brun rougeâtre, ou gris jaunâtre et avec des protubé ances irrégulières sur l'un des côtés à chaque-ex- trémité. Dans les Lepid. of Ceylon, t. II, p. 146, Mfôre mentionne cette espèce et la planche 138 représente le mâle, deux formes de la femelle, la chenille, la chrysalide et le cocon. Cf. Hampson, Moths of India, t. l, pp. 421, 422- M. L. Duport a élevé-cette chenille sur le goyavier, il a noté leur'abondance, leurs dégâts, et la forme irrégulièrement bosselée de leur cocon. *
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