Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1912 01 janvier 1912
Description : 1912/01/01 (A15,N94)-1912/02/28. 1912/01/01 (A15,N94)-1912/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530123k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 83 -
- L
Péninsule Malaise, d'installer des écrans protecteurs contre les tornades venant
de la direction de Sumatra. Les jeunes cocotiers forment d'excellents écrans,
mais plus âgés, ils peuvent parfaitement être eux-mêmes déracinés, comme le
montre une photographie publiée par le bureau météorologique de Ceylan en
1907: (BatticalÓa Cyclone 1907 — Coconut Estate, showing the effect
of the Cyclone).
A Java, j'ai vu un planteur utiliser les pépinières de Ficus Elastica, établies
autrefois en vue de la création de plantations, à la confection de haies vives
destinées à protéger les Hevea contre le vent. Les racines adventives du Ficus
Elastica contribuent en effet à un enracinement puissant de cette espèce botani-
que et la rendent ainsi très résistante au vent, surtout, si l'on a eu soin de
laisser se développer au maximum les racines adventives qui descendent de
l'aisselle de ses branches. Mais le Ficus Elastica est une plante très exigeante au
point de vue terrain, et son utilisation en haies vives, ne peut être recommandée
-que dans les terres riches.
- Dans les terres plus pauvres, il vaut mieux créer des haies vives de bambous
épineux qui constituent d'excellents abris contre le vent et peuvent en même
temps, quand elles sont bien établies, former une clôture infranchissable pour
les hommes et les animaux.
On a proposé, pour protéger les jeunes plantations d'Hevea contre les ardeurs
du soleil, d'établir des écrans végétaux vivants, tels que les bananiers qui,
entre autres avantages, sont susceptibles de fournir d'abondantes récoltes de
fruits, ou des troncs qui peuvent être utilisés pour la nourriture des porcs, ou
pour l'obtention de fibres textiles (Abaca ou chanvre de Manille). Mais cet emploi
des bananiers présente certains inconvénients en ce qui concerne la culture de
l'hevea. Certaines espèces sont extraôrdinairement traçantes et il est très diffi-
cile, une fois qu'on les a établies, d'en débarrasser la plantation. D'autres
variétés sont, par contre, beaucoup moins traçantes et peuvent être plus facile-
ment enlevées lorsque le besoin s'en fait sentir. De plus, les bananiers sont des
plantes assez épuisantes, et s'ils peuvent, sans inconvénient, être employés dans
les terres riches et profondes, il faudra se garder de les utiliser en terrains
pauvres ou en terres basses. Ainsi, à Java, des hevea de 5 ans et 4 mois plantés
-en terrains bas, sans bananiers avaient une circonférence moyenne de 0 ID 40
tandis qu'avec bananiers une plantation attenante, exactement du même âge, ne
développait, en moyenne, qu'une circonférenée de om32 à 1m au-dessus du sol.
4° Cultures intercalaires de plantes herbacées dont larécolle est destinée
à laisser un bénéfice permettant d'atténuer les frais de première instal-
lation. — Le nombre des plantes qui peuvent être cultivées dans ces condi-
tions est extrêmement considérable : manioc, igname, patate, canne à sucre,
pastèques, courges, citronnelle, patchouli, maïs, riz de montagne, millet,
sorgho, indigo, arachides, etc., etc., Ces cultures peuvent, soit être laissées
en métayage aux indigènes, soit être cultivées et exploitées au compte même
du colon.
6.
- L
Péninsule Malaise, d'installer des écrans protecteurs contre les tornades venant
de la direction de Sumatra. Les jeunes cocotiers forment d'excellents écrans,
mais plus âgés, ils peuvent parfaitement être eux-mêmes déracinés, comme le
montre une photographie publiée par le bureau météorologique de Ceylan en
1907: (BatticalÓa Cyclone 1907 — Coconut Estate, showing the effect
of the Cyclone).
A Java, j'ai vu un planteur utiliser les pépinières de Ficus Elastica, établies
autrefois en vue de la création de plantations, à la confection de haies vives
destinées à protéger les Hevea contre le vent. Les racines adventives du Ficus
Elastica contribuent en effet à un enracinement puissant de cette espèce botani-
que et la rendent ainsi très résistante au vent, surtout, si l'on a eu soin de
laisser se développer au maximum les racines adventives qui descendent de
l'aisselle de ses branches. Mais le Ficus Elastica est une plante très exigeante au
point de vue terrain, et son utilisation en haies vives, ne peut être recommandée
-que dans les terres riches.
- Dans les terres plus pauvres, il vaut mieux créer des haies vives de bambous
épineux qui constituent d'excellents abris contre le vent et peuvent en même
temps, quand elles sont bien établies, former une clôture infranchissable pour
les hommes et les animaux.
On a proposé, pour protéger les jeunes plantations d'Hevea contre les ardeurs
du soleil, d'établir des écrans végétaux vivants, tels que les bananiers qui,
entre autres avantages, sont susceptibles de fournir d'abondantes récoltes de
fruits, ou des troncs qui peuvent être utilisés pour la nourriture des porcs, ou
pour l'obtention de fibres textiles (Abaca ou chanvre de Manille). Mais cet emploi
des bananiers présente certains inconvénients en ce qui concerne la culture de
l'hevea. Certaines espèces sont extraôrdinairement traçantes et il est très diffi-
cile, une fois qu'on les a établies, d'en débarrasser la plantation. D'autres
variétés sont, par contre, beaucoup moins traçantes et peuvent être plus facile-
ment enlevées lorsque le besoin s'en fait sentir. De plus, les bananiers sont des
plantes assez épuisantes, et s'ils peuvent, sans inconvénient, être employés dans
les terres riches et profondes, il faudra se garder de les utiliser en terrains
pauvres ou en terres basses. Ainsi, à Java, des hevea de 5 ans et 4 mois plantés
-en terrains bas, sans bananiers avaient une circonférence moyenne de 0 ID 40
tandis qu'avec bananiers une plantation attenante, exactement du même âge, ne
développait, en moyenne, qu'une circonférenée de om32 à 1m au-dessus du sol.
4° Cultures intercalaires de plantes herbacées dont larécolle est destinée
à laisser un bénéfice permettant d'atténuer les frais de première instal-
lation. — Le nombre des plantes qui peuvent être cultivées dans ces condi-
tions est extrêmement considérable : manioc, igname, patate, canne à sucre,
pastèques, courges, citronnelle, patchouli, maïs, riz de montagne, millet,
sorgho, indigo, arachides, etc., etc., Ces cultures peuvent, soit être laissées
en métayage aux indigènes, soit être cultivées et exploitées au compte même
du colon.
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