— mn-
Ankazomena, sur les rives du Lakazaina, à l'Est d'Ambohimanjaka, est, dans
le gouvernement, le centre de transhumance le plus réputé.
Pathologie bovine. — Le boka, connu autrefois, n'existe plus aujourd'hui.
Le kankana n'existe pas non plus. La seule mortalité des veaux, évaluée
à 5 0/0 au maximum, provient d'accidents ou d'affections sporadiques.
La tuberculose est totalement inconnue.
Le moafo, ou charbon bactéridien, fait encore, certaines années, des ravages
assez sérieux dans la région Nord du district, mais surtout, au dire des indigè-
nes, du coté de Marotsipoy et d'Andriamena, dans le cercle de Maevatanana.
Le tomboka, bien que rare, est connu et semble bien se rattacher ici au
charbon symptomatique, car les tumeurs ne font jamais défaut et la mort sur-
vient en moins de 4 à 5 jours.
Une autre affection, qui m'a été signalée également à Ambohijanahary
(district Sihanaka), a attiré l'attention des indigènes d'Anjozorobe. C'est une
sorte de kératite, apparaissant en saison des pluies, qui rend assez fréquemment
les malades aveugles. Les indigènes lui ont trouvé parfois une allure épizooti-
que. kD
ELEVAGE DU MOUTON
La population ovine du gouvernement d'Anjozorobe, le plus riche en mou-
tons du district, est de 3.663 têtes se répartissant comme suit :
1.114 béliers.
30 coupés.
2.519 brebis.
D'après les indigènes, cet élevage ne réussit pas du tout dans le Sud du
district, où la terre est « trop froide », et ne réussit que mal dans le Nord.
Tous les moutons que j'ai pu voir étaient en effet absolument étiques.
Cet élevage est nettement en voie de régression.
1 La quantité infime de coupés par rapport au nombre des béliers est à signa-
ler. Les indigènes m'en ont donne une raison péremptoire. Le commerce du
mouton est à peu près nul et les Hova n'en pratiquent guère l'élevage que pour
leur consommation personnelle. Il est reconnu que les indigènes préfèrent dans
le mouton ce que nous sommes convenus d'appeler les bas morceaux, principa-
lement le suif de la queue. Or, tous m'ont affirmé que, chez le coupé, la queue
reste plus rabougrie, que l'accumulation de suif y est plus faible.
Si le fait est exact, les éleveurs n'ont donc actuellement aucun intérêt à
pratiquer la castration.
Je me propose de vérifier cette assertion à l'abattoir de Tananarive, où,
malheureusement, les coupés sont d'une extrême rareté. Je dois dire cependant
que, depuis ma rentrée de tournée, j'ai pu en voir un et qu'en comparaison d'un
bélier voisin, approximativement de même poids, de même embonpoint, la
remarque des indigènes était indéniable.
Deux affections sévissent sur les moutons de la région.
1° Le boka, lagale.-La facilité de traitement de cette affection, une fois con-
nue des indigènes, en réduira notablement l'importance.
2° Le deronina. — C'est une sorte de cachexie caractérisée par l'amaigrisse-
ment progressif et l'apparition d'une sorte de boule d'eau sous la gorge. Les
moutons en sont rarement indemnes.
rh Cette affection doit être de nature parasitaire, le parasite étant ingéré avec
l'herbe des marais ou rizières qui servent de pâturages aux moutons.
ÉLEVAGE DU PORC
9 La population porcine du district Est, d'après le recensement de 1904, est de
9.984 têtes.
de: Le seul gouvernement d'Anjozorobe y entre pour 4.976 têtes, se composant
Verrats. 4.407 )
Porcs 1.U0 > Total: 4.976
Truies. 2.459 )
d' Ce chiffre est déjà raisonnable et les indigènes affirment qu'il est en voie
a ,, extension. Les propriétaires se plaignent cependant fort de la baisse des prix
Ankazomena, sur les rives du Lakazaina, à l'Est d'Ambohimanjaka, est, dans
le gouvernement, le centre de transhumance le plus réputé.
Pathologie bovine. — Le boka, connu autrefois, n'existe plus aujourd'hui.
Le kankana n'existe pas non plus. La seule mortalité des veaux, évaluée
à 5 0/0 au maximum, provient d'accidents ou d'affections sporadiques.
La tuberculose est totalement inconnue.
Le moafo, ou charbon bactéridien, fait encore, certaines années, des ravages
assez sérieux dans la région Nord du district, mais surtout, au dire des indigè-
nes, du coté de Marotsipoy et d'Andriamena, dans le cercle de Maevatanana.
Le tomboka, bien que rare, est connu et semble bien se rattacher ici au
charbon symptomatique, car les tumeurs ne font jamais défaut et la mort sur-
vient en moins de 4 à 5 jours.
Une autre affection, qui m'a été signalée également à Ambohijanahary
(district Sihanaka), a attiré l'attention des indigènes d'Anjozorobe. C'est une
sorte de kératite, apparaissant en saison des pluies, qui rend assez fréquemment
les malades aveugles. Les indigènes lui ont trouvé parfois une allure épizooti-
que. kD
ELEVAGE DU MOUTON
La population ovine du gouvernement d'Anjozorobe, le plus riche en mou-
tons du district, est de 3.663 têtes se répartissant comme suit :
1.114 béliers.
30 coupés.
2.519 brebis.
D'après les indigènes, cet élevage ne réussit pas du tout dans le Sud du
district, où la terre est « trop froide », et ne réussit que mal dans le Nord.
Tous les moutons que j'ai pu voir étaient en effet absolument étiques.
Cet élevage est nettement en voie de régression.
1 La quantité infime de coupés par rapport au nombre des béliers est à signa-
ler. Les indigènes m'en ont donne une raison péremptoire. Le commerce du
mouton est à peu près nul et les Hova n'en pratiquent guère l'élevage que pour
leur consommation personnelle. Il est reconnu que les indigènes préfèrent dans
le mouton ce que nous sommes convenus d'appeler les bas morceaux, principa-
lement le suif de la queue. Or, tous m'ont affirmé que, chez le coupé, la queue
reste plus rabougrie, que l'accumulation de suif y est plus faible.
Si le fait est exact, les éleveurs n'ont donc actuellement aucun intérêt à
pratiquer la castration.
Je me propose de vérifier cette assertion à l'abattoir de Tananarive, où,
malheureusement, les coupés sont d'une extrême rareté. Je dois dire cependant
que, depuis ma rentrée de tournée, j'ai pu en voir un et qu'en comparaison d'un
bélier voisin, approximativement de même poids, de même embonpoint, la
remarque des indigènes était indéniable.
Deux affections sévissent sur les moutons de la région.
1° Le boka, lagale.-La facilité de traitement de cette affection, une fois con-
nue des indigènes, en réduira notablement l'importance.
2° Le deronina. — C'est une sorte de cachexie caractérisée par l'amaigrisse-
ment progressif et l'apparition d'une sorte de boule d'eau sous la gorge. Les
moutons en sont rarement indemnes.
rh Cette affection doit être de nature parasitaire, le parasite étant ingéré avec
l'herbe des marais ou rizières qui servent de pâturages aux moutons.
ÉLEVAGE DU PORC
9 La population porcine du district Est, d'après le recensement de 1904, est de
9.984 têtes.
de: Le seul gouvernement d'Anjozorobe y entre pour 4.976 têtes, se composant
Verrats. 4.407 )
Porcs 1.U0 > Total: 4.976
Truies. 2.459 )
d' Ce chiffre est déjà raisonnable et les indigènes affirment qu'il est en voie
a ,, extension. Les propriétaires se plaignent cependant fort de la baisse des prix
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 583/709
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65301225/f583.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65301225/f583.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65301225/f583.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65301225
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65301225