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Les parties du filon qui traversent le sol pour se laisser voir à la surface
forment des affleurements. Ces parties peuvent être très différentes d'aspect.
Tantôt le quartz est légèrement coloré, d'autres fois, c'est un bon indice, le
quartz est caverneux, taché d'ocre, rouillé pourrait-on dire. On se trouve
alors en présence du chapeau de fer ou gossau. Dans ce dernier cas, en profon-
deur, le tilon accuse un forte teneur en pyrite de fer.
La ligne horizontale qui réunit les affleurements extrêmes peut, en pratique,
être prise pour la ligne de direction. L'angle qui se lit à la boussole en visant
cet alignement donne la valeur numérique de la direction exprimée en degrés
ou en grades. -
Pour déterminer la pente ou inclinaison d'un
filon, il suffit de placer un fil à plomb X et
d'observer sur le sol le point de chute Y. En
mesurant la hauteur h de X à Y et la distance
b de Y en Z, on peut exprimer cette donnée en
disant :
Le filon penche vers le Nord, l'Est, le Sud ou
l'Ouest de tant de centimètres (b) pour tant de
hauteur (h). Avec le petit appareil nommé cli-
nomètre, sorte de rapporteur spécial, la pente
peut être lue immédiatement en degrés.
Les soulèvements et les glissements de l'écor-
ce terrestre ont presque toujours eu une cer-
taine répercussion sur les formations géolo-
giques; aussi doit-on s'attendre à voir les filons
se déplacer et s'interrompre aussi bien en di-
rection qu'en pendage. Les fentes qui ont
donné lieu à ces déplacements se nomment failles et les déplacements horizon-
taux ou verticaux sont les rejets.
En possession de ces notions élémentaires, examinons ce qui se passera sur
le terrain.
Nous admettons tout d'abord que la recherche se limite aux terrains anciens
(cristallophylliens), roches du voisinage des placers actuels de Madagascar.
Dans ce cas, les premiers lieux à parcourir sont tout d'abord Les lits des
torrents, des rivières torrentielles, des rivières, des ruisseaux et très souvent
également les ravins desséchés. Là en effet se sont concentrés les débris des
roches et des minerais arrachés de leur gisement naturel.
Après lavage des alluvions, admettons que des traces d'or très fin soient
trouvées. En nous avançant de ce point vers les parties à pentes plus rapides, vers
les sources, nous aurons des chances pour trouver des grains d'or, puis des
pépites, et, fort probablement, découvrirons-nous le lieu où gît en place la
formation rocheuse d'où l'or a été détaché. Supposons que nous trouvions sous
forme de cailloux de faible volume des morceaux de quartz le long du talus que
nous gravissons. Nous devrons continuer à monter jusqu'au point où les cail-
loux de quartz, après avoir été très nombreux et à angles coupants, cessent
d'être trouvés sur le sol. Aux abords de cet endroit et d'équerre avec la direction
générale du cordon quartzeux, il devient utile de faire quelques petites fouilles
larges de 0 m. 50 à 0 m. 75 et longues de 2 à 4 mètres jusqu'à la profondeur néces-
saire pour mettre à nu l'affleurement enfoui sous des débris de diverses roches
ou même simplement de terre.
Nous admettons que ces premières fouilles sont bonnes et que l'essai au
mortier, par la méthode que nous décrivons plus loin, accuse un rendement en
or libre égal à quelques grammes à la tonne de roche traitée. Nous pouvons, dès
cet instant, continuer nos fouilles sur les affleurements placés en deçà et au
delà du premier point d'attaque. En multipliant ainsi ces recherches super-
ficielles, nous nous assurerons de la continuité du filon et de sa teneur moyenne
en or amalgamable. Si les essais répétés correspondent à une teneur en or
variant entre 8 à 15 grammes ou à une valeur de 20 à 45 francs à la tonne, il est
permis d'entreprendre des travaux plus importants, tels que galeries et puits.
Mais ces travaux ne doivent prendre tout leur complet développement et être
rendus économiques, par l'emploi de machines, qu'autant que des essais faits
sur un très grand nombre d'échantillons de minerai auront donné un résultat
industriel.
A partir de ce moment, le rôle du prospecteur cessant pour faire place à
celui de l'exploitant, nous nous bornerons à lui conseiller l'adjonction à son
personnel d'un ingénieur spécialiste.
Les parties du filon qui traversent le sol pour se laisser voir à la surface
forment des affleurements. Ces parties peuvent être très différentes d'aspect.
Tantôt le quartz est légèrement coloré, d'autres fois, c'est un bon indice, le
quartz est caverneux, taché d'ocre, rouillé pourrait-on dire. On se trouve
alors en présence du chapeau de fer ou gossau. Dans ce dernier cas, en profon-
deur, le tilon accuse un forte teneur en pyrite de fer.
La ligne horizontale qui réunit les affleurements extrêmes peut, en pratique,
être prise pour la ligne de direction. L'angle qui se lit à la boussole en visant
cet alignement donne la valeur numérique de la direction exprimée en degrés
ou en grades. -
Pour déterminer la pente ou inclinaison d'un
filon, il suffit de placer un fil à plomb X et
d'observer sur le sol le point de chute Y. En
mesurant la hauteur h de X à Y et la distance
b de Y en Z, on peut exprimer cette donnée en
disant :
Le filon penche vers le Nord, l'Est, le Sud ou
l'Ouest de tant de centimètres (b) pour tant de
hauteur (h). Avec le petit appareil nommé cli-
nomètre, sorte de rapporteur spécial, la pente
peut être lue immédiatement en degrés.
Les soulèvements et les glissements de l'écor-
ce terrestre ont presque toujours eu une cer-
taine répercussion sur les formations géolo-
giques; aussi doit-on s'attendre à voir les filons
se déplacer et s'interrompre aussi bien en di-
rection qu'en pendage. Les fentes qui ont
donné lieu à ces déplacements se nomment failles et les déplacements horizon-
taux ou verticaux sont les rejets.
En possession de ces notions élémentaires, examinons ce qui se passera sur
le terrain.
Nous admettons tout d'abord que la recherche se limite aux terrains anciens
(cristallophylliens), roches du voisinage des placers actuels de Madagascar.
Dans ce cas, les premiers lieux à parcourir sont tout d'abord Les lits des
torrents, des rivières torrentielles, des rivières, des ruisseaux et très souvent
également les ravins desséchés. Là en effet se sont concentrés les débris des
roches et des minerais arrachés de leur gisement naturel.
Après lavage des alluvions, admettons que des traces d'or très fin soient
trouvées. En nous avançant de ce point vers les parties à pentes plus rapides, vers
les sources, nous aurons des chances pour trouver des grains d'or, puis des
pépites, et, fort probablement, découvrirons-nous le lieu où gît en place la
formation rocheuse d'où l'or a été détaché. Supposons que nous trouvions sous
forme de cailloux de faible volume des morceaux de quartz le long du talus que
nous gravissons. Nous devrons continuer à monter jusqu'au point où les cail-
loux de quartz, après avoir été très nombreux et à angles coupants, cessent
d'être trouvés sur le sol. Aux abords de cet endroit et d'équerre avec la direction
générale du cordon quartzeux, il devient utile de faire quelques petites fouilles
larges de 0 m. 50 à 0 m. 75 et longues de 2 à 4 mètres jusqu'à la profondeur néces-
saire pour mettre à nu l'affleurement enfoui sous des débris de diverses roches
ou même simplement de terre.
Nous admettons que ces premières fouilles sont bonnes et que l'essai au
mortier, par la méthode que nous décrivons plus loin, accuse un rendement en
or libre égal à quelques grammes à la tonne de roche traitée. Nous pouvons, dès
cet instant, continuer nos fouilles sur les affleurements placés en deçà et au
delà du premier point d'attaque. En multipliant ainsi ces recherches super-
ficielles, nous nous assurerons de la continuité du filon et de sa teneur moyenne
en or amalgamable. Si les essais répétés correspondent à une teneur en or
variant entre 8 à 15 grammes ou à une valeur de 20 à 45 francs à la tonne, il est
permis d'entreprendre des travaux plus importants, tels que galeries et puits.
Mais ces travaux ne doivent prendre tout leur complet développement et être
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sur un très grand nombre d'échantillons de minerai auront donné un résultat
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