Presse et revues
709 pages
Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1905
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 1905 1905
Description : 1905 (A5,N1)- (A5,N4). 1905 (A5,N1)- (A5,N4).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65301225
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
— 132 -
bois noir serait excellent pour les moyeux et le natto, par exemple, pour les
rayons. Des essences similaires ne font pas défaut, on n'aurait donc que l'em-
barras du choix.
Les acheteurs ne voudraient pas passer d'ordres fermes sur des échantillons
qu'ils ne connaissent pas ou sur des ordres insignifiants qu'il serait, d'ailleurs,
impossible d'expédier dans le délai stipulé, vu le manque de communications
régulières, état de choses incompatible avec toute idée d'affaires. L'affrètement
d'un petit voilier et l'envoi en consignation d'un petit chargement me paraissent
être la seule façon d'opérer pratiquement.
Pour lutter, ici comme partout, avec quelque chance de succès, contre ceux
qui ont déjà pris position sur ce champ de bataille commercial, il faudrait
pouvoir, au début, livrer ces boisC. I. F. au port de débarquement, à meilleur
compte que ceux déjà connus sur le marché.
D'une façon générale, un envoi en consignation de ce genre devra
comporter des pièces carrées de dimensions variant entre 0m15 X 0m15 et
0m30 X 0m30. Le bois noir destiné a la fabrication des moyeux devra être
expédié en pièces rondes d'un diamètre variant entre 0m40 et 0m50.
Une longueur de cinq mètres serait suffisante, car, dépasser cette dimension,
c'est aller sciemment au devant des difficultés de manipulation déjà citées et
contre lesquelles il n'existe pas encore de remède économique à Madagascar
(grues, chemins de fer, rivières flottables).
Comme nous l'avons dit plus haut, vouloir vendre ferme, tant que nos bois
sont inconnus, est impossible et vouloir organiser des magasins pour recevoir
des envois n'est guère pratique. Le loyer des terrains est très élevé et la cons-
truction de magasins occasionnerait des frais hors de proportion.
Il faut donc, tout d'abord, entrer en relations avec un négociant de la place,
s'entendre avec lui et lui envoyer des marchandises en consignation. Je recom-
manderais, pour commencer, à celui qui serait décidé à tenter l'affaire, d'aller
au plus près, de façon à diminuer les frais et les risques.
Dans cet ordre d'idées, Lourenço-Marques et Durban sont les deux marchés
qui présentent les plus grands avantages.
Lourenço-Marques. — Les maisons les plus sérieuses sont :
The Delagoa Bay agency CI Ud.
MM. Allen Waik and C°.
MM. Mc Intosh Fiudley and C°.
The Lingham Timber and Trading G0.
La « Delagoa Bay agency Co Ltd » est la mieux installée pour recevoir des bois
en consignation et ses prix sont très raisonnables. Elle prend, pour débarque-
ment du navire, emmagasinage, mise en wagons, expédition et un an de dépôt :
Orégon Madriers de la Baltique. environ 9 fr. par m. cube. -
Orégon Madriers (Amérique) — 7 à 9 fr. —
Bois de planchers et de plafond de
la Baltique. — 7 à 9 fr. par inch cube.
Bois de planchers et de plafond de
de l'Amérique — 8àt()fr. —
Poutl'es. — 10 à 12 fr. —
Il faudrait, en outre, un représentant pour recevoir et livrer les marchan-
dises et les contrôler. M. B. H. Kup, consul de Suède et Norvège, P. 0. Box, 70,
serait disposé, après entente, à se mettre à la disposition de ceux de nos
commerçants qui seraient désireux d'entamer des affaires à Lourenço-Marques
ou au Transvaal.
Le transport, par chemin de fer, de Lourenço-Marquès à Johannesburg, est
de 4 fr. 65 les 100 Ibs (45 k. 354).
Les droits d'entrée sur les bois sont nuls à Lourenço-Marques, a part quel-
ques droits de timbre dont les frais sont insignifiants.
Les vapeurs et les voiliers paient différents droits selon leur grandeur et
leur tirant d'eau.
Un vapeur, à part quelques autres petits frais, paie environ 0 fr. 60 par
tonne de capacité et un voilier, 0 fr. 40 par tonne.
Les droits de pilotage, fixés selon le tirant d'eau du bateau, sont les suivants :
Tirant d'eau de 6 à 14 pieds environ 8 fr. 35 par pied.
— 14 1/2 à 20 — 10 40 —
— 20 1/2 à 28 — 12 50 —
Prenons, par exemple, un voilier d'une capacité de 1.000 tonnes, avec u
tirant d'eau de 20 pieds à l'entrée et de 16 pieds à la sortie.
bois noir serait excellent pour les moyeux et le natto, par exemple, pour les
rayons. Des essences similaires ne font pas défaut, on n'aurait donc que l'em-
barras du choix.
Les acheteurs ne voudraient pas passer d'ordres fermes sur des échantillons
qu'ils ne connaissent pas ou sur des ordres insignifiants qu'il serait, d'ailleurs,
impossible d'expédier dans le délai stipulé, vu le manque de communications
régulières, état de choses incompatible avec toute idée d'affaires. L'affrètement
d'un petit voilier et l'envoi en consignation d'un petit chargement me paraissent
être la seule façon d'opérer pratiquement.
Pour lutter, ici comme partout, avec quelque chance de succès, contre ceux
qui ont déjà pris position sur ce champ de bataille commercial, il faudrait
pouvoir, au début, livrer ces boisC. I. F. au port de débarquement, à meilleur
compte que ceux déjà connus sur le marché.
D'une façon générale, un envoi en consignation de ce genre devra
comporter des pièces carrées de dimensions variant entre 0m15 X 0m15 et
0m30 X 0m30. Le bois noir destiné a la fabrication des moyeux devra être
expédié en pièces rondes d'un diamètre variant entre 0m40 et 0m50.
Une longueur de cinq mètres serait suffisante, car, dépasser cette dimension,
c'est aller sciemment au devant des difficultés de manipulation déjà citées et
contre lesquelles il n'existe pas encore de remède économique à Madagascar
(grues, chemins de fer, rivières flottables).
Comme nous l'avons dit plus haut, vouloir vendre ferme, tant que nos bois
sont inconnus, est impossible et vouloir organiser des magasins pour recevoir
des envois n'est guère pratique. Le loyer des terrains est très élevé et la cons-
truction de magasins occasionnerait des frais hors de proportion.
Il faut donc, tout d'abord, entrer en relations avec un négociant de la place,
s'entendre avec lui et lui envoyer des marchandises en consignation. Je recom-
manderais, pour commencer, à celui qui serait décidé à tenter l'affaire, d'aller
au plus près, de façon à diminuer les frais et les risques.
Dans cet ordre d'idées, Lourenço-Marques et Durban sont les deux marchés
qui présentent les plus grands avantages.
Lourenço-Marques. — Les maisons les plus sérieuses sont :
The Delagoa Bay agency CI Ud.
MM. Allen Waik and C°.
MM. Mc Intosh Fiudley and C°.
The Lingham Timber and Trading G0.
La « Delagoa Bay agency Co Ltd » est la mieux installée pour recevoir des bois
en consignation et ses prix sont très raisonnables. Elle prend, pour débarque-
ment du navire, emmagasinage, mise en wagons, expédition et un an de dépôt :
Orégon Madriers de la Baltique. environ 9 fr. par m. cube. -
Orégon Madriers (Amérique) — 7 à 9 fr. —
Bois de planchers et de plafond de
la Baltique. — 7 à 9 fr. par inch cube.
Bois de planchers et de plafond de
de l'Amérique — 8àt()fr. —
Poutl'es. — 10 à 12 fr. —
Il faudrait, en outre, un représentant pour recevoir et livrer les marchan-
dises et les contrôler. M. B. H. Kup, consul de Suède et Norvège, P. 0. Box, 70,
serait disposé, après entente, à se mettre à la disposition de ceux de nos
commerçants qui seraient désireux d'entamer des affaires à Lourenço-Marques
ou au Transvaal.
Le transport, par chemin de fer, de Lourenço-Marquès à Johannesburg, est
de 4 fr. 65 les 100 Ibs (45 k. 354).
Les droits d'entrée sur les bois sont nuls à Lourenço-Marques, a part quel-
ques droits de timbre dont les frais sont insignifiants.
Les vapeurs et les voiliers paient différents droits selon leur grandeur et
leur tirant d'eau.
Un vapeur, à part quelques autres petits frais, paie environ 0 fr. 60 par
tonne de capacité et un voilier, 0 fr. 40 par tonne.
Les droits de pilotage, fixés selon le tirant d'eau du bateau, sont les suivants :
Tirant d'eau de 6 à 14 pieds environ 8 fr. 35 par pied.
— 14 1/2 à 20 — 10 40 —
— 20 1/2 à 28 — 12 50 —
Prenons, par exemple, un voilier d'une capacité de 1.000 tonnes, avec u
tirant d'eau de 20 pieds à l'entrée et de 16 pieds à la sortie.
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