Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1924-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1924 01 janvier 1924
Description : 1924/01/01 (A28)-1924/01/31. 1924/01/01 (A28)-1924/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529579v
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- Statistique:
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- B - Indochine. - 4° - Industrie minière. Etat indicatif des mines exploitées et des résultats de cette exploitation: Combustibles H. T.
- B - Indochine. - 4° - Industrie minière. Etat indicatif des mines exploitées et des résultats de cette exploitation: Combustibles Mines métalliques et diverses H. T.
- Commerce:
- Agriculture:
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- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
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- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 38
- Élevage et art vétérinaire:
- .......... Page(s) .......... 39
- Forêts:
- .......... Page(s) .......... 40
- Industrie;
- .......... Page(s) .......... 41
- Bibliographie:
- .......... Page(s) .......... 42
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sont facilement entraînés; parce que manquant de bases, potasse ou chaux, pour les
y fixer.
Un fort troupeau sera donc nécessaire. Nous avons déjà dit plus haut comment on
pourra éviter l'époque critique des trois mois de sécheresse par une nourriture supplé-
mentaire de foin sec donné à l'étable. Des prairies de fauche sont faciles à réaliser,
il suffit dans la plupart des cas d'un simple dessouchage des quelques troncs d'arbres
subsistant après les incendies annuels.
Les bovidés y ont leur place toute indiquée ; ils trouveront dans cette région
excentrique le maximum de chances de n'être pas touchés par la peste bovine, d'y
Prospérer et d'y faire de beaux sujets ; les quelques bêtes que nous y avons vues en
témoignent.
Mais sur les sommets des collines environnant Plé-Kou, partout où le sol est à
pente trop forte pour être livré aux défrichements, à cause des ravinements qui ne
manqueraient pas de se produire par les eaux de pluie, nous voyons l'habitat de
Prédilection des ovins. Dans ces terres très perméables, d'une humidité moyenne
Meoie en forte saison pluvieuse, le mouton a toutes les chances de réussite. Non pas
seulement la race Kélantan de taille beaucoup trop faible pour la consommation et
de vente difficile à la boucherie mais de gros ovins chinois ou de toute autre race
IIrlportée de France. C'est certainement là un des coins de l'Indochine réunissant le
plus de conditions favorables pour l'élevage du mouton.
Quoiqu'il en soit, bovins ou ovins, le cheptel vif ne doit pas être perdu de vue dans
les futures exploitations, parce qu'il est de première nécessité pour la production
des engrais organiques indispensables, mais aussi parce que c'est lui-même un
produit de rapport, un produit qui marche et qui peut se rendre par ses propres
moyens, sans trop de difficultés, aux points de vente.
Les transports. — Cette dernière question des transports n'est pas à négliger.
Parmi les terrains dont nous venons de parler, les plus proches de la côte, ceux de
Plé-kou, en sont encore à 150 km. et sont reliés à Quinhon par une route automo-
bilable en saison sèche, mais d'accès difficile dès que les pluies commencent. Il s'en-
suit que le produit récolté, quel qu'il soit, bien que de valeur relativement élevée
Par rapport à son poids, devra être transporté par camion ou charrette sur ces
150 km. Les frais de transport vont donc augmenter très sensiblement le prix de re
vient de ces produits, lesquels seront fortement handicapés par rapport à ceux des
autres pays de l'Union, plus centraux ou mieux desservis par des voies de commu-
nication rapides et à bon marché.
Conclusion. — En résumé, sans être toutefois aussi optimiste que M. le Résident
actuel de Kontum pour tout ce qui concerne, dans cet ordre d'idées, la province en
général et la région de Plé-Kou en particulier, nous croyons possible la mise en
valeur de ces régions à terres très fertiles. Nous restons persuadé de la réussite des
futurs colons, à condition toutefois que ceux-ci puissent disposer de capitaux suf-
fisants pour leur permettre l'acquisition du matériel et des reproducteurs devant
ANNAM
sont facilement entraînés; parce que manquant de bases, potasse ou chaux, pour les
y fixer.
Un fort troupeau sera donc nécessaire. Nous avons déjà dit plus haut comment on
pourra éviter l'époque critique des trois mois de sécheresse par une nourriture supplé-
mentaire de foin sec donné à l'étable. Des prairies de fauche sont faciles à réaliser,
il suffit dans la plupart des cas d'un simple dessouchage des quelques troncs d'arbres
subsistant après les incendies annuels.
Les bovidés y ont leur place toute indiquée ; ils trouveront dans cette région
excentrique le maximum de chances de n'être pas touchés par la peste bovine, d'y
Prospérer et d'y faire de beaux sujets ; les quelques bêtes que nous y avons vues en
témoignent.
Mais sur les sommets des collines environnant Plé-Kou, partout où le sol est à
pente trop forte pour être livré aux défrichements, à cause des ravinements qui ne
manqueraient pas de se produire par les eaux de pluie, nous voyons l'habitat de
Prédilection des ovins. Dans ces terres très perméables, d'une humidité moyenne
Meoie en forte saison pluvieuse, le mouton a toutes les chances de réussite. Non pas
seulement la race Kélantan de taille beaucoup trop faible pour la consommation et
de vente difficile à la boucherie mais de gros ovins chinois ou de toute autre race
IIrlportée de France. C'est certainement là un des coins de l'Indochine réunissant le
plus de conditions favorables pour l'élevage du mouton.
Quoiqu'il en soit, bovins ou ovins, le cheptel vif ne doit pas être perdu de vue dans
les futures exploitations, parce qu'il est de première nécessité pour la production
des engrais organiques indispensables, mais aussi parce que c'est lui-même un
produit de rapport, un produit qui marche et qui peut se rendre par ses propres
moyens, sans trop de difficultés, aux points de vente.
Les transports. — Cette dernière question des transports n'est pas à négliger.
Parmi les terrains dont nous venons de parler, les plus proches de la côte, ceux de
Plé-kou, en sont encore à 150 km. et sont reliés à Quinhon par une route automo-
bilable en saison sèche, mais d'accès difficile dès que les pluies commencent. Il s'en-
suit que le produit récolté, quel qu'il soit, bien que de valeur relativement élevée
Par rapport à son poids, devra être transporté par camion ou charrette sur ces
150 km. Les frais de transport vont donc augmenter très sensiblement le prix de re
vient de ces produits, lesquels seront fortement handicapés par rapport à ceux des
autres pays de l'Union, plus centraux ou mieux desservis par des voies de commu-
nication rapides et à bon marché.
Conclusion. — En résumé, sans être toutefois aussi optimiste que M. le Résident
actuel de Kontum pour tout ce qui concerne, dans cet ordre d'idées, la province en
général et la région de Plé-Kou en particulier, nous croyons possible la mise en
valeur de ces régions à terres très fertiles. Nous restons persuadé de la réussite des
futurs colons, à condition toutefois que ceux-ci puissent disposer de capitaux suf-
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