Le coprah dans le monde (1). - L'industrie du coprah desséché. — Pendant les dix dernières années, l'industrialisation du cocotier s'est développée dans tous les sens, mais les plus grands progrès ont été réalisés dans la préparation du coprah desséché (dessicated coconut) dont on emploie des quantités considérables dans la fabrication des biscuits et die la pâtisserie. Jusqu'à aujourd'hui, Ceylan et les Etals-Unis ont monopolisé ou à peu près a préparation de ce produit.
D'après les experts, le coprah desséché doit être préparé seulement avec les meilleures noix et en tenant compte de la maturité, qui doit être complète. La pulpe soigneusement débarrassée de la pelure rouge est ensuite lavée puis soumise à l'action de meules. Au sortir de la meule, la pâte est portée au fourneau de dessiccation dont la température est mainte- nue à 1600. Après le séjour au fourneau, la pâte est refroidie, divisée en trois qualités — extra-fine, moyenne, ordinaire — et mise en caisses. Ces caisses sont doublées de papier et de plomb : le poids moyen d'une caisse est de 170 livres. En dehors de la pâte, on fait égale- ment du coprah desséché en grains, en tranches, en bandes, etc. Il est généralement recon- nu que trois noix moyennes fournissent une livre de pâte, dont le prix en Europe avant la guerre variait do 0 fr. 80 à 1 fr. 10.
Pour fabriquer le coprah desséché, les Américains importent annuellement 70 millions de noix, des Antilles et de l'Amérique du Sud. Ils achètent en outre un cinquième de la pro- duction de Ceylan. En 1913, Ceylan exportait sa pâte aux pays suivants :
Le coprah aux Etats-Unis. — Les chiffres suivants donnent une idée de l'importance de l'importation dn coprah et de l'huile de coco aux Etats-Unis en 1918.
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