Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1909-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1909 01 juillet 1909
Description : 1909/07/01 (A12,N79)-1909/08/31. 1909/07/01 (A12,N79)-1909/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529486n
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/02/2014
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 263
- .......... Page(s) .......... 336
- .......... Page(s) .......... 340
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 354
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 377
- .......... Page(s) .......... 379
- .......... Page(s) .......... 380
- .......... Page(s) .......... 387
- .......... Page(s) .......... 387
- .......... Page(s) .......... 388
- .......... Page(s) .......... 388
- .......... Page(s) .......... 389
- .......... Page(s) .......... 390
- .......... Page(s) .......... 392
- .......... Page(s) .......... 397
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Cultivateurs Annamites de meilleures méthodes de taille. C'est ce dont se préoc-
cupe le service séricicole.
La race des vers-à-soie du Tonkin est polyvoltine, à cocons jaune d'or.
L'évolution dure 5o jours, ce qui permet 4 à 5 générations ou récoltes par an.
Il faut 12 à 1.400 cocons pour un kilogramme et 22 à 25 kilogrammes de
cocons, pour obtenir un kilogramme de soie grège filée à l'Européenne.
Le rendement est donc faible; mais la, race est bien acclimatée et douée d'une
grande rusticité, puisqu'elle a pu résister aux maladies telles que la pébrine, la
muscardine, la flâcherie et la grasserie, contre lesquelles les indigènes ne savent
pas lutter et dont la première cause, souvent dans leurs éducations, jusqu'à 3o
et même 5o pour cent de pertes.
Le ver a encore d'autres ennemis, tels que les fourmis et certains insecti-
vores ; mais le plus dangereux est une mouche spéciale. « con nhang », dont
les dégâts sont considérables et qu'on ne peut guère combattre qu'à l'aide de
stores et de moustiquaires.
D'autre part, les procédés de graînage, de dévidage et de moulinage employés
par les Annamites étaient encore des plus élémentaires quand M. le Gouverneur
Général Doumer accorda en 1900 à M. Dadre une subvention annuelle de 10.000
piastres pour monter à Nam-Dinh une petite filature modèle dont les premiers
produits furent vendus en France 35 francs le kilogramme, alors que la même
soie filée par les indigènes ne valait que 15 à 18 francs.
On essaya vers la même époque d'introduire au Tonkin les races de vers
Françaises; mais on dut constater qu'elles ne pouvaient supporter le climat et
que les croisements eux-mêmes ne donnaient que de mauvais résultats.
M. le Gouverneur Général Beau arrêta peu après, sur les proposition de le
Direction de l'Agriculture, des Forêts et du Commerce, un plan général de déve-
loppement de la sériciculture. Un spécialiste, M. Emery, qui était Inspecteur
des soies à Canton, fut adjoint à un autre spécialiste, M. Gachon, qui avait été
attaché à la Direction générale de l'Agriculture, et s'occupait depuis quelque
temps déjà, de l'amélioration des procédés indigènes d'éducation et de filature
de la soie.
Ils firent construire de petites bassines dites à « fell vu » et les confièrent à
des indigènes en leur donnant les instructions nécessaires pour s'en servir et
pour employer leguindrage Européen; puis, on apprit aux Annamites à étouffer
les cocons dans un appareil simple, ce qui en permit la conservation et l'expédi-
tion et on se préoccupa d'obtenir d'abord un plus fort rendement en cocons
dans les éducations, ensuite des cocons de meilleurs qualité.
En septembre 1905, on installa à Phu-lang-Thuong une Station Séricicole et
un Etablissement de grainage, à la tête desquels fut placé M. Vieil, ingénieur
agronome, qui s'était adonné en France depuis une dizaine d'années à des études
pratiques de sériciculture.
Dès le début, M. Vieil s'appliqua a sélectionner, par les procédés microscopi-
ques et à l'aide de pesées, la race des vers indigènes et arriva en peu de temps à
Cultivateurs Annamites de meilleures méthodes de taille. C'est ce dont se préoc-
cupe le service séricicole.
La race des vers-à-soie du Tonkin est polyvoltine, à cocons jaune d'or.
L'évolution dure 5o jours, ce qui permet 4 à 5 générations ou récoltes par an.
Il faut 12 à 1.400 cocons pour un kilogramme et 22 à 25 kilogrammes de
cocons, pour obtenir un kilogramme de soie grège filée à l'Européenne.
Le rendement est donc faible; mais la, race est bien acclimatée et douée d'une
grande rusticité, puisqu'elle a pu résister aux maladies telles que la pébrine, la
muscardine, la flâcherie et la grasserie, contre lesquelles les indigènes ne savent
pas lutter et dont la première cause, souvent dans leurs éducations, jusqu'à 3o
et même 5o pour cent de pertes.
Le ver a encore d'autres ennemis, tels que les fourmis et certains insecti-
vores ; mais le plus dangereux est une mouche spéciale. « con nhang », dont
les dégâts sont considérables et qu'on ne peut guère combattre qu'à l'aide de
stores et de moustiquaires.
D'autre part, les procédés de graînage, de dévidage et de moulinage employés
par les Annamites étaient encore des plus élémentaires quand M. le Gouverneur
Général Doumer accorda en 1900 à M. Dadre une subvention annuelle de 10.000
piastres pour monter à Nam-Dinh une petite filature modèle dont les premiers
produits furent vendus en France 35 francs le kilogramme, alors que la même
soie filée par les indigènes ne valait que 15 à 18 francs.
On essaya vers la même époque d'introduire au Tonkin les races de vers
Françaises; mais on dut constater qu'elles ne pouvaient supporter le climat et
que les croisements eux-mêmes ne donnaient que de mauvais résultats.
M. le Gouverneur Général Beau arrêta peu après, sur les proposition de le
Direction de l'Agriculture, des Forêts et du Commerce, un plan général de déve-
loppement de la sériciculture. Un spécialiste, M. Emery, qui était Inspecteur
des soies à Canton, fut adjoint à un autre spécialiste, M. Gachon, qui avait été
attaché à la Direction générale de l'Agriculture, et s'occupait depuis quelque
temps déjà, de l'amélioration des procédés indigènes d'éducation et de filature
de la soie.
Ils firent construire de petites bassines dites à « fell vu » et les confièrent à
des indigènes en leur donnant les instructions nécessaires pour s'en servir et
pour employer leguindrage Européen; puis, on apprit aux Annamites à étouffer
les cocons dans un appareil simple, ce qui en permit la conservation et l'expédi-
tion et on se préoccupa d'obtenir d'abord un plus fort rendement en cocons
dans les éducations, ensuite des cocons de meilleurs qualité.
En septembre 1905, on installa à Phu-lang-Thuong une Station Séricicole et
un Etablissement de grainage, à la tête desquels fut placé M. Vieil, ingénieur
agronome, qui s'était adonné en France depuis une dizaine d'années à des études
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