Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1911 01 juillet 1911
Description : 1911/07/01 (A14,N91)-1911/08/31. 1911/07/01 (A14,N91)-1911/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529479h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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de Vinh-Yên, de Ha-Dong, de Bac-Ninh, de Hung-Yên et des provinces du Sud,
voisines de la mer, a été, généralement, de belle venue.
Parmi les oléagineux, le ricin a donné pendant le premier semestre une bon-
ne récolte dans le Phuc-Yèn, le Vinh-Yên et surtout dans Bac-Giang. Dans Ha-
Dong, où une récolte a lieu aussi aux 10e et ne mois (novembre-décembre), les
plants ont belle apparence. Le sésame ne donne malheureusement lieu qu'à de
petites cultures sporadiques.
L'arachide a eu des rendements très satisfaisants dans Bac-Ninh et dans Phu-
Tho. Dans Bac-Giang, cette culture se développe avec une rapidité que justifient,
d'une part, la valeur des produits qu'elle donne et qui laisseraient, paraît-il, un -
bénéfice de 5o $ 00 par mâu, d'autre part, son influence améliorante bien connue
par les Annamites, qui disent qu'elle rend au sol ce que le paddy lui a enlevé.
C'est grâce à l'intelligente initiative d'un fonctionnaire annamite, le Bangbiên de
Dào- Quan, que la culture de l'arachide a été introduite, il y a trois ans, de
Lang-Son à Bac-Giang; les surfaces occupées par cette légumineuse ont passé
de 150 à 400, puis à 600 mâu, dans le seul canton de Dào-Quan. C'est une cul-
ture qu'il faut souhaiter voir répandre dans toutes les terres légères qui lui
conviennent particulièrement.
Dans la province de Hai-Ninh (ex Moncay), la récolte de l'arachide a été très
abondante : de grandes quantités de graines arrivent à Moncay où un industriel
chinois aurait l'intention d'installer une savonnerie.
Le café et le thé seront passés en revue dans le paragraphe 4: « Colonisation
européenne
Des plantes textiles diverses, rien n'a été signalé de particulier pour le jute,
dont la superficie est d'ailleurs très faible ; ni pour le coton qui ne présente que
de petits champs dans Ninh-Binh, Nam-Dinh etThai-Binh (région de Quinh-Coi).
Se rattachant aux textiles proprement dits, il y a lieu de noter que les fabriques
de nattes (voir plus loin) se plaignent de la diminution de la culture des joncs
(Cyperus), remplacés par la rizière.
A ce sujet, les rapports provinciaux ont noté, dans les provinces de Ninh-Binh
et de Nam-Dinh, que les cultures de joncs à nattes ont eu à souffrir de la séche-
resse de juillet et août, et n'ont pu fournir que des brins mal venus qui n'ont pu
être écoulés qu'à des prix très bas. Le picul, qui se vendait couramment 2 $ en
1909, n'a plus valu que de 1$ à 1 $ 20. Cette baisse de prix est liée étroitement
à la mauvaise situation de l'industrie des nattes (voir plus loin), qui se ressent
de la concurrence du Japon, où les cultivateurs n'hésitent pas à appliquer à
cette culture les procédés les plus perfectionnés, et cherchent à augmenter leurs
rendements par l'emploi des engrais chimiques.
La culture de la badiane, extrêmement intéressante par les bénéfices qu'elle
procure, se développe, paraît-il, dans la province de Lang-Son, bien que la ré-
colte de 1910 ait été moins bonne que l'an dernier, ce qui a eu sa répercussion
sur l'exportation. Ces variations annuelles sont d'ailleurs fréquentes dans les
cultures arbustives, surtout quand la récolte des fruits a lieu par un véritable
de Vinh-Yên, de Ha-Dong, de Bac-Ninh, de Hung-Yên et des provinces du Sud,
voisines de la mer, a été, généralement, de belle venue.
Parmi les oléagineux, le ricin a donné pendant le premier semestre une bon-
ne récolte dans le Phuc-Yèn, le Vinh-Yên et surtout dans Bac-Giang. Dans Ha-
Dong, où une récolte a lieu aussi aux 10e et ne mois (novembre-décembre), les
plants ont belle apparence. Le sésame ne donne malheureusement lieu qu'à de
petites cultures sporadiques.
L'arachide a eu des rendements très satisfaisants dans Bac-Ninh et dans Phu-
Tho. Dans Bac-Giang, cette culture se développe avec une rapidité que justifient,
d'une part, la valeur des produits qu'elle donne et qui laisseraient, paraît-il, un -
bénéfice de 5o $ 00 par mâu, d'autre part, son influence améliorante bien connue
par les Annamites, qui disent qu'elle rend au sol ce que le paddy lui a enlevé.
C'est grâce à l'intelligente initiative d'un fonctionnaire annamite, le Bangbiên de
Dào- Quan, que la culture de l'arachide a été introduite, il y a trois ans, de
Lang-Son à Bac-Giang; les surfaces occupées par cette légumineuse ont passé
de 150 à 400, puis à 600 mâu, dans le seul canton de Dào-Quan. C'est une cul-
ture qu'il faut souhaiter voir répandre dans toutes les terres légères qui lui
conviennent particulièrement.
Dans la province de Hai-Ninh (ex Moncay), la récolte de l'arachide a été très
abondante : de grandes quantités de graines arrivent à Moncay où un industriel
chinois aurait l'intention d'installer une savonnerie.
Le café et le thé seront passés en revue dans le paragraphe 4: « Colonisation
européenne
Des plantes textiles diverses, rien n'a été signalé de particulier pour le jute,
dont la superficie est d'ailleurs très faible ; ni pour le coton qui ne présente que
de petits champs dans Ninh-Binh, Nam-Dinh etThai-Binh (région de Quinh-Coi).
Se rattachant aux textiles proprement dits, il y a lieu de noter que les fabriques
de nattes (voir plus loin) se plaignent de la diminution de la culture des joncs
(Cyperus), remplacés par la rizière.
A ce sujet, les rapports provinciaux ont noté, dans les provinces de Ninh-Binh
et de Nam-Dinh, que les cultures de joncs à nattes ont eu à souffrir de la séche-
resse de juillet et août, et n'ont pu fournir que des brins mal venus qui n'ont pu
être écoulés qu'à des prix très bas. Le picul, qui se vendait couramment 2 $ en
1909, n'a plus valu que de 1$ à 1 $ 20. Cette baisse de prix est liée étroitement
à la mauvaise situation de l'industrie des nattes (voir plus loin), qui se ressent
de la concurrence du Japon, où les cultivateurs n'hésitent pas à appliquer à
cette culture les procédés les plus perfectionnés, et cherchent à augmenter leurs
rendements par l'emploi des engrais chimiques.
La culture de la badiane, extrêmement intéressante par les bénéfices qu'elle
procure, se développe, paraît-il, dans la province de Lang-Son, bien que la ré-
colte de 1910 ait été moins bonne que l'an dernier, ce qui a eu sa répercussion
sur l'exportation. Ces variations annuelles sont d'ailleurs fréquentes dans les
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