Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1911 01 mai 1911
Description : 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30. 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294783
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- .......... Page(s) .......... 398
- Renseignement:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 465
- .......... Page(s) .......... 466
- .......... Page(s) .......... 467
- .......... Page(s) .......... 469
- .......... Page(s) .......... 469
- .......... Page(s) .......... 470
- .......... Page(s) .......... 475
- .......... Page(s) .......... 480
- .......... Page(s) .......... 494
- .......... Page(s) .......... 504
- 470 -
les arbres de Bornéo, aux blessures causées par les larves d'un coléoptère. Elle est intéressante
à reproduire puisque le C. camphora et le Blumea balsamifera ou dai-bi existent au Tonkin.
« Le camphre de Bornéo ou camphre malais, est fourni par le Dryobalanops aromatica
Gaertn. (Diptérocarpées). arbre d'une hauteur de 5o à 60 mètres, mesurant jusqu'à 3 mètres
d'épaisseur croissant dans certaines localités des îles de Sumatra et de Bornéo. C'est à Sumatra,
dans les environs de Baros, qu'on récolte la majeure partie de ce camphre (une centaine de
kilogrammes par an), d'où vient encore son nom de « camphre de Baros ». Ce camphre ne se
voit pour ainsi dire pas en Europe. Il est surtout utilisé aux Indes et en particulier par les
Chinois qui l'emploient dans les cérémonies funèbres et pour l'embaumement des corps.
Le fait qu'il existe dans tous les Dryobalanops une huile essentielle, tandis que le camphre
solide ne se rencontre que dans la minorité des arbres adultes, soulève un certain nombre de
questions qui ont été élucidées par M. Janse (Ann. Jard. bol. Buitenzorg, 3e suppl., 2e
partie, p. 947-961, 1910). D'après cet auteur, l'huile essentielle, qui renferme du bornéol et
du pinène, existe bien chez tous les Dryobalanops, dans les canaux sécréteurs qui forment à
l'intérieur du bois secondaire de véritables réseaux, mais ce ne sont pas ces canaux qui renfer-
ment le camphre solide. Le camphre solide provient, selon lui, de la sublimation de cette
huile essentielle dans des fentes creusées par une larve (celle d'un Coléoptère sans doute,
mais inconnue jusqu'ici). Cette dernière, en rongeant le bois, ouvre le réseau des véritables
canaux sécréteurs, d'où écoulement lent de l'huile de camphre dans la cavité qu'elle a formée.
Ainsi, pour M. Janse, la larve joue un rôle nécessaire, et le camphre de Bornéo ne se
dépose dans le Dryobalanops que lorsque l'arbre est attaqué par l'insecte.
On comprend, dans ces conditions, comment il peut se faire que parmi 300 Dryobalanops
par exemple, croissant tous en un même droit, un seul produise du camphre, et que la
production de ce camphre n'ait lieu qu'en des régions bien délimitées. On s'explique également
pourquoi lorsqu'on cultive la plante ailleurs, l'arbre se développe très bien, mais sans produc-
tion de camphre. Là où l'insecte manque, il se forme tout au plus de l'huile de camphre,
mais pas de cristaux de camphre. »
P. G.
Quinzaine coloniale.
*
* *
Décrets royaux Siamois sur diverses matières forestières. — M. le Conser-
vateur, chef du Service Forestier de l'Indochine, a bien voulu nous communiquer une série de
traductions, dues à M. H. Maury, sous-inspecteur des Services Agricoles et Commerciaux,
détaché au Service forestier, de divers décrets Siamois sur l'exploitation des forêts, et en
particulier du teck. Nous les reproduisons ci-dessous :
Numéro 1
Décret royal sur la défiguration des marques forestières
Nous, Chulalongkorn à tous ceux que cela intéresse, salut :
Attendu qu'il Nous a été rapporté que certaines irrégularités et fraudes sont commises dans
le commerce des tecks et que des personnes de propos délibéré ou avec préméditation altèrent,
détériorent et effacent les empreintes faites au moyen de marteaux forestiers ; attendu que ces
dites empreintes sont apposées à titre de vérification sur les bûches ou billes devant être
transportées par voie d'eau.
les arbres de Bornéo, aux blessures causées par les larves d'un coléoptère. Elle est intéressante
à reproduire puisque le C. camphora et le Blumea balsamifera ou dai-bi existent au Tonkin.
« Le camphre de Bornéo ou camphre malais, est fourni par le Dryobalanops aromatica
Gaertn. (Diptérocarpées). arbre d'une hauteur de 5o à 60 mètres, mesurant jusqu'à 3 mètres
d'épaisseur croissant dans certaines localités des îles de Sumatra et de Bornéo. C'est à Sumatra,
dans les environs de Baros, qu'on récolte la majeure partie de ce camphre (une centaine de
kilogrammes par an), d'où vient encore son nom de « camphre de Baros ». Ce camphre ne se
voit pour ainsi dire pas en Europe. Il est surtout utilisé aux Indes et en particulier par les
Chinois qui l'emploient dans les cérémonies funèbres et pour l'embaumement des corps.
Le fait qu'il existe dans tous les Dryobalanops une huile essentielle, tandis que le camphre
solide ne se rencontre que dans la minorité des arbres adultes, soulève un certain nombre de
questions qui ont été élucidées par M. Janse (Ann. Jard. bol. Buitenzorg, 3e suppl., 2e
partie, p. 947-961, 1910). D'après cet auteur, l'huile essentielle, qui renferme du bornéol et
du pinène, existe bien chez tous les Dryobalanops, dans les canaux sécréteurs qui forment à
l'intérieur du bois secondaire de véritables réseaux, mais ce ne sont pas ces canaux qui renfer-
ment le camphre solide. Le camphre solide provient, selon lui, de la sublimation de cette
huile essentielle dans des fentes creusées par une larve (celle d'un Coléoptère sans doute,
mais inconnue jusqu'ici). Cette dernière, en rongeant le bois, ouvre le réseau des véritables
canaux sécréteurs, d'où écoulement lent de l'huile de camphre dans la cavité qu'elle a formée.
Ainsi, pour M. Janse, la larve joue un rôle nécessaire, et le camphre de Bornéo ne se
dépose dans le Dryobalanops que lorsque l'arbre est attaqué par l'insecte.
On comprend, dans ces conditions, comment il peut se faire que parmi 300 Dryobalanops
par exemple, croissant tous en un même droit, un seul produise du camphre, et que la
production de ce camphre n'ait lieu qu'en des régions bien délimitées. On s'explique également
pourquoi lorsqu'on cultive la plante ailleurs, l'arbre se développe très bien, mais sans produc-
tion de camphre. Là où l'insecte manque, il se forme tout au plus de l'huile de camphre,
mais pas de cristaux de camphre. »
P. G.
Quinzaine coloniale.
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Décrets royaux Siamois sur diverses matières forestières. — M. le Conser-
vateur, chef du Service Forestier de l'Indochine, a bien voulu nous communiquer une série de
traductions, dues à M. H. Maury, sous-inspecteur des Services Agricoles et Commerciaux,
détaché au Service forestier, de divers décrets Siamois sur l'exploitation des forêts, et en
particulier du teck. Nous les reproduisons ci-dessous :
Numéro 1
Décret royal sur la défiguration des marques forestières
Nous, Chulalongkorn à tous ceux que cela intéresse, salut :
Attendu qu'il Nous a été rapporté que certaines irrégularités et fraudes sont commises dans
le commerce des tecks et que des personnes de propos délibéré ou avec préméditation altèrent,
détériorent et effacent les empreintes faites au moyen de marteaux forestiers ; attendu que ces
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