Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1911 01 mai 1911
Description : 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30. 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294783
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- .......... Page(s) .......... 398
- Renseignement:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 465
- .......... Page(s) .......... 466
- .......... Page(s) .......... 467
- .......... Page(s) .......... 469
- .......... Page(s) .......... 469
- .......... Page(s) .......... 470
- .......... Page(s) .......... 475
- .......... Page(s) .......... 480
- .......... Page(s) .......... 494
- .......... Page(s) .......... 504
- 433 —
d'organisation sociale. Rien n'égale, au contraire, l'inslabilité de la main-
d'œuvre hindoue. Certains chiffres produits devant la Factory labour Com-
mission tendent à prouver que le personnel d'une filature se renouvelle
entièrement dans les 18 mois. Ailleurs, à Bombay, les ouvriers, qui sont des
campagnards, s'absentent régulièrement pour la moisson, etc.
Pour en revenir à la question de la traduction en chiffres du rendement
industriel, on ne saurait trop rappeler, comme nous l'avons déjà fait, pour le
Japon, qu'il s'agit, dans ceux que nous venons de citer, de généralisations.
Sans doute, si l'on prend le nombre total des ouvriers recensés dans les
filatures, et qu'on divise par ce nombre le total des broches, on arrive bien
[à condition de noter soigneusement le nombre des heures de travail] à une
moyenne indiscutable de broches par ouvriers, puis, par un nouveau calcul,
d'ouvriers par 1.000 broches ; — mais cela ne veut pas nécessairement dire
que ces ouvriers ne s'occupent que de ces broches. Il faut compter avec
toutes les autres affectations possibles des ouvriers dans une filature, et, pré-
cisément aussi, avec le plus ou moins de stabilité de la ¡nain-d'œuvre. En ce
qui concerne l'Inde tout au moins, ainsi s'expliquerait, peut-être, entre autres
causes, l'anomalie que nous allons relever entre la proportion théorique des
ouvriers indiens aux ouvriers anglais qui résulte de la comparaison des effectifs
recensés, et la proportion pratique que des dépositions de techniciens permet-
tent de déduire. Si les recensements officiels font entrer en ligne de compte
tous les ouvriers successivement inscrits aux usines, sans s'occuper de ceux
qui ne font que remplacer des partants, il est certain qu'on peut arriver à des
moyennes très fausses.
Sur les effectifs réels, pour une usine donnée, nous ne pouvons malheureuse-
ment reproduire aucun renseignement précis pour le Japon ; mais une des
dépositions de praticiens devant l'East India Factory labour Commission
de 1908 (l), nous fournit au moins des données extrêmement intéressantes
pour ce dernier pays (2). Nous les reproduisons donc in-extenso, du moins
pour les « départements » les plus importants (3). N'étant pas toujours sûr des
termes français techniques pour désigner les catégories d'ouvriers, nous répé-
tons parfois les termes anglais entre parenthèses.
(1) M. Simpson, Directeur de deux importantes filatures de Madras employant plus de 8.700
ouvriers — vol. Il p. 304 et suivantes.
(2) Sans doute, il s'agit de Madras ; et la main-d'œuvre est probablement plus habile — et,
par conséquent, moins nombreuse à Bombay. La proportion des adultes est probablement
aussi plus forte dans les filatures de Bombay ; mais il ne doit pas y avoir de très grandes
différences.
(3) Nous laissons de côté les départements suivants : Colour ivinding (bobinage de cou-
leur) ; colour pirning (?) ; warping (ourdissage), sizing (parage), Iwisting and drawing
(remettage ?).
d'organisation sociale. Rien n'égale, au contraire, l'inslabilité de la main-
d'œuvre hindoue. Certains chiffres produits devant la Factory labour Com-
mission tendent à prouver que le personnel d'une filature se renouvelle
entièrement dans les 18 mois. Ailleurs, à Bombay, les ouvriers, qui sont des
campagnards, s'absentent régulièrement pour la moisson, etc.
Pour en revenir à la question de la traduction en chiffres du rendement
industriel, on ne saurait trop rappeler, comme nous l'avons déjà fait, pour le
Japon, qu'il s'agit, dans ceux que nous venons de citer, de généralisations.
Sans doute, si l'on prend le nombre total des ouvriers recensés dans les
filatures, et qu'on divise par ce nombre le total des broches, on arrive bien
[à condition de noter soigneusement le nombre des heures de travail] à une
moyenne indiscutable de broches par ouvriers, puis, par un nouveau calcul,
d'ouvriers par 1.000 broches ; — mais cela ne veut pas nécessairement dire
que ces ouvriers ne s'occupent que de ces broches. Il faut compter avec
toutes les autres affectations possibles des ouvriers dans une filature, et, pré-
cisément aussi, avec le plus ou moins de stabilité de la ¡nain-d'œuvre. En ce
qui concerne l'Inde tout au moins, ainsi s'expliquerait, peut-être, entre autres
causes, l'anomalie que nous allons relever entre la proportion théorique des
ouvriers indiens aux ouvriers anglais qui résulte de la comparaison des effectifs
recensés, et la proportion pratique que des dépositions de techniciens permet-
tent de déduire. Si les recensements officiels font entrer en ligne de compte
tous les ouvriers successivement inscrits aux usines, sans s'occuper de ceux
qui ne font que remplacer des partants, il est certain qu'on peut arriver à des
moyennes très fausses.
Sur les effectifs réels, pour une usine donnée, nous ne pouvons malheureuse-
ment reproduire aucun renseignement précis pour le Japon ; mais une des
dépositions de praticiens devant l'East India Factory labour Commission
de 1908 (l), nous fournit au moins des données extrêmement intéressantes
pour ce dernier pays (2). Nous les reproduisons donc in-extenso, du moins
pour les « départements » les plus importants (3). N'étant pas toujours sûr des
termes français techniques pour désigner les catégories d'ouvriers, nous répé-
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(1) M. Simpson, Directeur de deux importantes filatures de Madras employant plus de 8.700
ouvriers — vol. Il p. 304 et suivantes.
(2) Sans doute, il s'agit de Madras ; et la main-d'œuvre est probablement plus habile — et,
par conséquent, moins nombreuse à Bombay. La proportion des adultes est probablement
aussi plus forte dans les filatures de Bombay ; mais il ne doit pas y avoir de très grandes
différences.
(3) Nous laissons de côté les départements suivants : Colour ivinding (bobinage de cou-
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