Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juin 1930 01 juin 1930
Description : 1930/06/01 (A33,SECTB)-1930/06/30. 1930/06/01 (A33,SECTB)-1930/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292666
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine.
Pages- .......... Page(s) .......... 465
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- .......... Page(s) .......... 515
- .......... Page(s) .......... 522
- .......... Page(s) .......... 522
- .......... Page(s) .......... 523
- .......... Page(s) .......... 523
- .......... Page(s) .......... 524
- .......... Page(s) .......... 526
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 529
- .......... Page(s) .......... 530
- .......... Page(s) .......... 531
— 518 B —
et frais, l'arbre peut être utilisé au bout de cinq ans et ensuite chaque
année. Si le sol est mauvais et sec, il faut attendre parfois dix ans et après
la récolte de la laque attendre deux à trois ans.
Le terrain est considéré comme suffisamment friable s'il est situé dans
le voisinage d'une rivière ou jouit d'eau souterraine à 6 mètres ou plus
de profondeur. Cet arbre peut donner de 25 à 45 catties (cent catties
font un picul) de laque. A Chiengmai, un arbre de 5 à 6 ans fournit de
15 à 100 catties et un arbre de dix ans donne de 50 à 200 catties. Il arrive
même que d'un arbre de 15 ans — ceux-ci sont rares — on obtienne 600
ou même 700 catties.
D'après la pratique, il faut observer une distance de 20 mètres entre,
les arbres, sans quoi les insectes à laque risquent de se développer ail-
leurs, car ils ont besoin d'air et de soleil. Le Pithecolobium Saman a
d'ailleurs un feuillage épais.
Plantation de Cajanus indicus. - Cet arbre est particulièrement
adopté dans la région de Bayab. Mêmes caractéristiques en général que
le Pithecolobium Saman. Un sol frais, friable et contenant beaucoup de
limon lui convient. Dans le Cercle de Bayab ces arbres vivent de trois à
quatre ans, sont plantés à 4 mètres l'un de l'autre et deviennent produc-
tifs après deux ou trois ans.
Ils peuvent produire jusqu'à deux piculs de laque pour un peu moins
d'un demi-acre.
Mais dans les provinces de Chiengmai, Prac, Utaradit et Luang-
Prabang, on utilise un autre système. On plante les arbres à 2 mètres de
distance l'un de l'autre, et la laque est propagée au bout de six à dix
mois. On fait deux fois l'opération, après quoi on coupe les arbres et en
plante de nouveaux. Ce procédé, plus laborieux mais plus intensif,
donne environ 20 catties de laque pour un peu moins d'un demi-
acre.
Commerce de la gomme laque ajU Siam.
Parmi les articles de seconde importance qui constituent l'exportation
siamoise, la gomme laque tient une grande place. Elle dépasse, en quan-
tité comme en valeur, l'exportation du poivre qui était plus connu
autrefois comme produit siamois.
De 7.859 piculs valant 197.174 ticaux en 1907-1908, l'exportation
avait monté en 1924-1925 à 35.000 piculs d'une valeur de 2.707.207
ticaux ; la dernière statistique, celle de 1927-1928, donnait des chiffres-
légèrement inférieurs à ces derniers.
et frais, l'arbre peut être utilisé au bout de cinq ans et ensuite chaque
année. Si le sol est mauvais et sec, il faut attendre parfois dix ans et après
la récolte de la laque attendre deux à trois ans.
Le terrain est considéré comme suffisamment friable s'il est situé dans
le voisinage d'une rivière ou jouit d'eau souterraine à 6 mètres ou plus
de profondeur. Cet arbre peut donner de 25 à 45 catties (cent catties
font un picul) de laque. A Chiengmai, un arbre de 5 à 6 ans fournit de
15 à 100 catties et un arbre de dix ans donne de 50 à 200 catties. Il arrive
même que d'un arbre de 15 ans — ceux-ci sont rares — on obtienne 600
ou même 700 catties.
D'après la pratique, il faut observer une distance de 20 mètres entre,
les arbres, sans quoi les insectes à laque risquent de se développer ail-
leurs, car ils ont besoin d'air et de soleil. Le Pithecolobium Saman a
d'ailleurs un feuillage épais.
Plantation de Cajanus indicus. - Cet arbre est particulièrement
adopté dans la région de Bayab. Mêmes caractéristiques en général que
le Pithecolobium Saman. Un sol frais, friable et contenant beaucoup de
limon lui convient. Dans le Cercle de Bayab ces arbres vivent de trois à
quatre ans, sont plantés à 4 mètres l'un de l'autre et deviennent produc-
tifs après deux ou trois ans.
Ils peuvent produire jusqu'à deux piculs de laque pour un peu moins
d'un demi-acre.
Mais dans les provinces de Chiengmai, Prac, Utaradit et Luang-
Prabang, on utilise un autre système. On plante les arbres à 2 mètres de
distance l'un de l'autre, et la laque est propagée au bout de six à dix
mois. On fait deux fois l'opération, après quoi on coupe les arbres et en
plante de nouveaux. Ce procédé, plus laborieux mais plus intensif,
donne environ 20 catties de laque pour un peu moins d'un demi-
acre.
Commerce de la gomme laque ajU Siam.
Parmi les articles de seconde importance qui constituent l'exportation
siamoise, la gomme laque tient une grande place. Elle dépasse, en quan-
tité comme en valeur, l'exportation du poivre qui était plus connu
autrefois comme produit siamois.
De 7.859 piculs valant 197.174 ticaux en 1907-1908, l'exportation
avait monté en 1924-1925 à 35.000 piculs d'une valeur de 2.707.207
ticaux ; la dernière statistique, celle de 1927-1928, donnait des chiffres-
légèrement inférieurs à ces derniers.
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