Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
[120]
utiliser toute la farine, sous peine de la voir s'altérer à l'air libre. Ce
fait a été constaté mille fois. Quant à sécher à basse température pour
éviter la caramélisation, et de préférence dans le vide, c'est là une com-
plication devenue inutile avec les appareils de séchage « Brumutro »>
qui simplifient tout le travail, l'accélèrent et lui assurent un maximum
de rendement. Après mûr examen, l'éminent professeur sera de notre
avis.
Les fèves de cacaos doivent se sécher sur des grandes surfaces. Le
séchage a lieu dans un séchoir d'un type spécial, où, au lieu de wagon-
nets à dix étages de claies superposées, on emploie de grands wagonnets
plats, qui peuvent être exposés au soleil pendant les heures favo-
rables, puis être glissés dans la chambre du séchoir, où la dessi-
cation s'achève rapidement, grâce à l'air atmosphérique échauffé et sec,
Lavées au préalable, les fèves de cacao sont d'abord desséchées jusqu'à
ce que leur teneur aqueuse soit abaissée à 15 0/0. On les retire alors du
séchoir pour les mettre dans une « chambre d'oxydation » où le cacao
prend sa belle coloration brune et perd, sous l'action de l'air chaud qul !
y afflue en abondance, le vinaigre qu'y avait produit la fermentation. Le
cacao reste dans cette chambre d'oxydation jusqu'à sa dessication com-
plète. Bref, chaque produit requiert un traitement spécial. ¡
Le principe des nouveaux appareils dé séchage est simple : une j
« maison » de séchage, c'est-à-dire un espace ou petit bâtiment clos, 1
en béton ou en briques, ou encore constitué par des parois doubles en 1
tôle d'acier ou de fer galvanisé, que l'on monte sur place. A l'avant une
chaufferie avec chambre de chauffe spéciale, aménagée pour y brûler
n'importe quel combustible, écales de noix de coco, tiges de maïs,
etc. Un caléfacteur d'air entoure la chambre de chauffe. L'air atmos-
phérique y pénètre à flots par devant, y est échauffé à la température
voulue, réglable à volonté, est lancé dans le séchoir à compartiment
au moyen d'un ingénieux système de tuyaux distributeurs et, une. fois
1 sursaturé, en est expulsé automatiquement par une cheminée de décharge
qui le rejette dans l'atmosphère. Tout ce système fonètionne sans force
motrice, ni moteur quelconque, automatiquement, sans surveillance et
avec un personnel indigène des plus restreints. L'air, sursatur 4 par soIl
passage sur chaque claie, est littéralement pompé verticalement, vers
le haut, remplacé continuellement par de l'air nouveau, sec et chaud,
et la température reste absolument constante. Le système de chaufferie est
si savamment compris, dans les divers types de séchoirs, que cette uni'
formité de température reste identique en chaque point du séchoir
Plus le moindre danger d'explosion, d'encrassement ou d'incendie:
une marche régulière, automatique, sans complications, et un per'
sonnel indigène, réduit au minimum : tels sont les avantages du sys-
tème nouveau, — qui assure, en outre, un maximum de rendement
et donne des produits de qualité supérieure, inégalée jusqu'ici. * jj
utiliser toute la farine, sous peine de la voir s'altérer à l'air libre. Ce
fait a été constaté mille fois. Quant à sécher à basse température pour
éviter la caramélisation, et de préférence dans le vide, c'est là une com-
plication devenue inutile avec les appareils de séchage « Brumutro »>
qui simplifient tout le travail, l'accélèrent et lui assurent un maximum
de rendement. Après mûr examen, l'éminent professeur sera de notre
avis.
Les fèves de cacaos doivent se sécher sur des grandes surfaces. Le
séchage a lieu dans un séchoir d'un type spécial, où, au lieu de wagon-
nets à dix étages de claies superposées, on emploie de grands wagonnets
plats, qui peuvent être exposés au soleil pendant les heures favo-
rables, puis être glissés dans la chambre du séchoir, où la dessi-
cation s'achève rapidement, grâce à l'air atmosphérique échauffé et sec,
Lavées au préalable, les fèves de cacao sont d'abord desséchées jusqu'à
ce que leur teneur aqueuse soit abaissée à 15 0/0. On les retire alors du
séchoir pour les mettre dans une « chambre d'oxydation » où le cacao
prend sa belle coloration brune et perd, sous l'action de l'air chaud qul !
y afflue en abondance, le vinaigre qu'y avait produit la fermentation. Le
cacao reste dans cette chambre d'oxydation jusqu'à sa dessication com-
plète. Bref, chaque produit requiert un traitement spécial. ¡
Le principe des nouveaux appareils dé séchage est simple : une j
« maison » de séchage, c'est-à-dire un espace ou petit bâtiment clos, 1
en béton ou en briques, ou encore constitué par des parois doubles en 1
tôle d'acier ou de fer galvanisé, que l'on monte sur place. A l'avant une
chaufferie avec chambre de chauffe spéciale, aménagée pour y brûler
n'importe quel combustible, écales de noix de coco, tiges de maïs,
etc. Un caléfacteur d'air entoure la chambre de chauffe. L'air atmos-
phérique y pénètre à flots par devant, y est échauffé à la température
voulue, réglable à volonté, est lancé dans le séchoir à compartiment
au moyen d'un ingénieux système de tuyaux distributeurs et, une. fois
1 sursaturé, en est expulsé automatiquement par une cheminée de décharge
qui le rejette dans l'atmosphère. Tout ce système fonètionne sans force
motrice, ni moteur quelconque, automatiquement, sans surveillance et
avec un personnel indigène des plus restreints. L'air, sursatur 4 par soIl
passage sur chaque claie, est littéralement pompé verticalement, vers
le haut, remplacé continuellement par de l'air nouveau, sec et chaud,
et la température reste absolument constante. Le système de chaufferie est
si savamment compris, dans les divers types de séchoirs, que cette uni'
formité de température reste identique en chaque point du séchoir
Plus le moindre danger d'explosion, d'encrassement ou d'incendie:
une marche régulière, automatique, sans complications, et un per'
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tème nouveau, — qui assure, en outre, un maximum de rendement
et donne des produits de qualité supérieure, inégalée jusqu'ici. * jj
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