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- Etudes diverses
- Notes et renseignements
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- NOTES ICHTYOLOGIQUES:
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98 , BULLETIN ÉCONOMIQUE
Il paraît donc acquis qu'avec de la persévérance on pourrait arriver à créer pour
le centre de Madagascar une race de moutons à laine qui apporterait aux popula-
tions de cette région, décimées chaque année en hiver par le froid, une matière
première d'utilité primordiale.
Mais il faut suivre de nouvelles méthodes car les tentatives faites jusqu'à ce jour
ont été complètement désordonnées, à l'exception. toutefois de celle de M. Hardelet,
qui est arrivé, grâce à un esprit de suite et une compétence auxquels il faut rendre
hommage, à des résultats très satisfaisants.
Le but à atteindre est facile à dégager, les méthodes à suivre le sont moins..
Néanmoins, il ne semble pas que les animaux à laine existant actuellement dans
le centre puissent servir de point de départ paut la création d'une race locale.
Ainsi que nous l'avons exposé précédemment, ces animaux ont une origine
douteuse, il est difficile de fixer la race de laquelle ils sont issus. Il est probable
d'ailleurs que toutes les races introduites ont mêlé leur sang dans un désordre qui
- aurait dû aboutir à des résultats moins satisfaisants encore.
Un petit groupe de géniteurs purs existe à la station d'Antsirabe ; .ils appartien-
nent à la race ariégoise. On a commencé à les multiplier.
A l'heure actuelle, il existe quatre centres où l'on s'occupe de mouton à laine :
Antsirabe, Nanisana, Faratsiho et l'école régionale de Mantasoa où la station
d'Antsirabe a envoyé un bélier ariégois.
Aussi intéressantes que puissent paraître ces expériences, il ne faut s'en exagérer
la portée et il faut envisager le problème avec beaucoup plus d'ampleur si l'on veut
dans un temps relativement court arriver à des résultats réellement définitifs.
Les dispositions envisagées paraissent devoir permettre de sortir des hésitations
et des tâtonnements du passé.
Un programme a été élaboré qui aura pour point de départ la création à l'aide
de géniteurs achetés en Europe, de deux centres (pour commencer) où l'on produira
des géniteurs de race pure pour assurer la continuité des croisements, et où l'on
procèdera aux métissages qui doivent aboutir à la création d'une race locale de
moutons à laine.
L'un de ces centres sera installé à la station d'Antsirabe où la construction d'une
bergerie vient d'être achevée; l'autre sera établi à Nanisana où les installations
existent et où l'on a pris dès cette année des dispositions pour produire le fourrage
nécessaire.
Des essais d'utilisation de la laine produite par M. Delmotte ont été faits à l'école
ménagère d'Avara-drova : 170 kilogrammes de laine ont été mis à la disposition du
service de l'enseignement.
En dépit des difficultés dues à la qualité relativement médiocre du produit, à
l'inexpérience du personnel on est arrivé à utiliser cette laine et à en faire des
tissus convenables.
2° Renseignements sur les régions du sud de Madagascar,
propres à l'élevage du mouton
Ces renseignements sont fournis par des rapports concordants de MM. les
vétérinaires Geoffroy, Ganeval (1), Grandmougin et Guilhem qui, depuis 1901, ont
parcouru et étudié ces régions du sud.
Une grande partie du sud-ouest de l'Ile semble convenir à l'élevage du
mouton à laine, principalement les' régions de l'Androy (province de Fort-
Dauphin), du Mahafaly (province de Tulear) et le pays Bara (provinces de Tulear et
Betroka) et une partie de la province de Morondava.
(1) Décédé le 22 janvier 1907 à Fort-Dauphin.
Il paraît donc acquis qu'avec de la persévérance on pourrait arriver à créer pour
le centre de Madagascar une race de moutons à laine qui apporterait aux popula-
tions de cette région, décimées chaque année en hiver par le froid, une matière
première d'utilité primordiale.
Mais il faut suivre de nouvelles méthodes car les tentatives faites jusqu'à ce jour
ont été complètement désordonnées, à l'exception. toutefois de celle de M. Hardelet,
qui est arrivé, grâce à un esprit de suite et une compétence auxquels il faut rendre
hommage, à des résultats très satisfaisants.
Le but à atteindre est facile à dégager, les méthodes à suivre le sont moins..
Néanmoins, il ne semble pas que les animaux à laine existant actuellement dans
le centre puissent servir de point de départ paut la création d'une race locale.
Ainsi que nous l'avons exposé précédemment, ces animaux ont une origine
douteuse, il est difficile de fixer la race de laquelle ils sont issus. Il est probable
d'ailleurs que toutes les races introduites ont mêlé leur sang dans un désordre qui
- aurait dû aboutir à des résultats moins satisfaisants encore.
Un petit groupe de géniteurs purs existe à la station d'Antsirabe ; .ils appartien-
nent à la race ariégoise. On a commencé à les multiplier.
A l'heure actuelle, il existe quatre centres où l'on s'occupe de mouton à laine :
Antsirabe, Nanisana, Faratsiho et l'école régionale de Mantasoa où la station
d'Antsirabe a envoyé un bélier ariégois.
Aussi intéressantes que puissent paraître ces expériences, il ne faut s'en exagérer
la portée et il faut envisager le problème avec beaucoup plus d'ampleur si l'on veut
dans un temps relativement court arriver à des résultats réellement définitifs.
Les dispositions envisagées paraissent devoir permettre de sortir des hésitations
et des tâtonnements du passé.
Un programme a été élaboré qui aura pour point de départ la création à l'aide
de géniteurs achetés en Europe, de deux centres (pour commencer) où l'on produira
des géniteurs de race pure pour assurer la continuité des croisements, et où l'on
procèdera aux métissages qui doivent aboutir à la création d'une race locale de
moutons à laine.
L'un de ces centres sera installé à la station d'Antsirabe où la construction d'une
bergerie vient d'être achevée; l'autre sera établi à Nanisana où les installations
existent et où l'on a pris dès cette année des dispositions pour produire le fourrage
nécessaire.
Des essais d'utilisation de la laine produite par M. Delmotte ont été faits à l'école
ménagère d'Avara-drova : 170 kilogrammes de laine ont été mis à la disposition du
service de l'enseignement.
En dépit des difficultés dues à la qualité relativement médiocre du produit, à
l'inexpérience du personnel on est arrivé à utiliser cette laine et à en faire des
tissus convenables.
2° Renseignements sur les régions du sud de Madagascar,
propres à l'élevage du mouton
Ces renseignements sont fournis par des rapports concordants de MM. les
vétérinaires Geoffroy, Ganeval (1), Grandmougin et Guilhem qui, depuis 1901, ont
parcouru et étudié ces régions du sud.
Une grande partie du sud-ouest de l'Ile semble convenir à l'élevage du
mouton à laine, principalement les' régions de l'Androy (province de Fort-
Dauphin), du Mahafaly (province de Tulear) et le pays Bara (provinces de Tulear et
Betroka) et une partie de la province de Morondava.
(1) Décédé le 22 janvier 1907 à Fort-Dauphin.
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