Bulletin économique de l'Indochine

Presse et revues

263 pages

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SOMMAIRE
- CH. H. BONFILS L'Indochine à l'Exposition Internationale de San Francisco
  .......... Page(s) .......... 157
- E. M. CASTAGNOL et PHAM-GIA-TU Etude des principaux types de latérite d'Indochine
  .......... Page(s) .......... 180
- B. HAVARD-DUCLOS Possibilités d'amélioration et de développement de l'élevage en Indochine (suite et fin)
  .......... Page(s) .......... 213
- M. AUTRET Contrôle de la fabrication et de la vente des crèmes glacées, glaces et carem-cay en Cochinchine
  .......... Page(s) .......... 259
- NOTES ET DOCUMENTS
  - J. MORINI-COMBY La législation française de guerre
    .......... Page(s) .......... 269
  - La production et l'utilisation des huiles de bois de Chine
    .......... Page(s) .......... 317
  - Ecole Supérieure d'application d'agriculture tropicale
    .......... Page(s) .......... 338
  - Activité de l'Agence commerciale de l'Indochine en Algérie
    .......... Page(s) .......... 339
  - Consommation de jus de fruits frais
    .......... Page(s) .......... 347
  - Le mouvement coopératif industriel en Chine
    .......... Page(s) .......... 349
  - Commerce extérieur de la Chine en 1939
    .......... Page(s) .......... 353
  - Situation du marché chinois et possibilités offertes au commerce étranger, en particulier au commerce français
    .......... Page(s) .......... 355
  - Commerce extérieur de Shanghai en 1939
    .......... Page(s) .......... 356
  - Le commerce des soies à Shanghai en 1939
    .......... Page(s) .......... 358
  - Effets de la guerre européenne sur la vie économique de la Mandchourie
    .......... Page(s) .......... 360
  - Règlementation du commerce extérieur en Chine et au Mandchoukouo
    .......... Page(s) .......... 362
  - Exportations de Dairen en Europe et en Amérique pendant l'année 1939
    .......... Page(s) .......... 368
  - Le commerce extérieur du Japon en 1939
    .......... Page(s) .......... 369
  - Le Budget du Japon pour 1940
    .......... Page(s) .......... 373
  - La récolte de riz 1939-40 au Japon
    .......... Page(s) .......... 375
  - L'industrie du papier au Japon
    .......... Page(s) .......... 378
  - Un nouveau procédé de liquéfaction du charbon
    .......... Page(s) .......... 383

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Alors que la surface plantée en Luzerne ne donnait que 163 kg de pro-
tides et 2.700 kg de glucides, celle plantée en Cactus (un tiers de la
surface) et en Atriplex (deux tiers restant) donnait :

Protides Glucides

Atriplex. 1.350 kg 2.700 kg
Cactus. goo - 1.215 -
TotaL. 2.250 kg 3-915 kg

d'où avantage considérable, au point de vue économie d'eau, de la culture
combinée Atriplex-Cactus sur la culture pure Luzerne. De plus, ces deux
premières plantes se contentent de terrains peu fertiles et l'Atriplex, dont
la famille est voisine de celle des Chénopodiacées, est une plante halophile.

Avec le Cactus seul, d'après des expériences faites au Grootfontein
School of Agriculture, les moutons peuvent rester un an sans boire à con-
dition de leur en faire consommer 2 kg 250 par tête et par jour. Le rende-
ment moyen d'une telle culture oscille de 68 à 113 tonnes par hectare.

Pour nourrir 300 moutons pendant 3 à 4 mois, il faut compter 1 ha 60 de
Cactus inerme. Des essais effectués à Graafreinet ont montré qu'il valait
mieux donner le cactus sous forme de pulpe, sinon le couper en petits
morceaux (coupe-racine).

Si l'on possède de la luzerne, ou une légumineuse en culture irriguée,
on peut la mélanger au cactus à raison de 350 grammes par tête et par
jour.

Mais alimenter les animaux pendant la saison sèche ne suffit pas, il faut
encore suivre certaines règles qui méritent une étude attentive, faute de
quoi le troupeau périclitera.

a. — Utilisation du pâturage
Il est évident que tout ce que nous avons dit pour l'utilisation du
pâturage pour les bovidés s'applique ipso facto aux ovidés. Pourtant le
mouton ne se plaît que dans des pâtures à herbes courtes, or, nous avons vu
qu'à part de rares exceptions, le pâturage tropical était constitué par des
espèces à chaumes très élevées ; il faudrait donc faucher le pâturage avant
d'y mettre le mouton. Cette méthode entraînerait trop de frais et il sufifra
d'appliquer le procédé de pâture utilisé en pays anglo-saxon. Avant d'en-
voyer le troupeau dans une pâture, on y met des bovidés en pacage ; ces
derniers consomment la partie supérieure de la tige et quand les ovidés
ont accès dans l'enceinte ils trouvent de l'herbe à leur convenance. Il fau-
dra simplement faire attention à ce que les bovidés ne restent pas trop
longtemps pour laisser de la nourriture au troupeau.

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