L'EXPLOITATION DES INDUSTRIES LOURDES AU JAPON
Une étude sur la participation des principaux groupes financiers dans
l'exploitation des industries lourdes a été publiée récemment par HIROCHI
HIGUCHI, directeur du « Higuchi Economie Research Bureau a.
Ce sont les financiers japonais les plus importants qui ont réalisé, la plupart
du temps, les projets relatifs au développement de l'industrie lourde.
Charbon. — L'exploitation des mines de charbon de Miike a été entreprise
par Mitsui, celle des mines de Takashima par Mitsubishi; quant au contrôle des
mines de cuivre de Besshi, il revient à Sumitomo.
On doit ajouter à ces entreprises les chantiers de construction de navires et
les établissements de constructions mécaniques. Ces entreprises n'auraient pu
se développer sans l'aide de groupements financiers importants.
C'est dans l'exploitation des mines de charbon que les intérêts des groupe-
ments financiers se trouvent le plus engagés, contrôlant ainsi 70% des prin-
cipales houillères. Actuellement, 23 houillères dépassent une production
annuelle de 300.000 tonnes chacune.
Ces houillères ont le privilège de faire partie de l'Association de contrôle du
charbon à titre de membres indépendants; un grand nombre d'entre elles sont
en liaison directe avec de grandes firmes. Environ 50% du charbon revient à
Mitsui et Mitsubishi ; si à cette production, on ajoute celle de Sumitomo, on
peut dire que ces trois grandes firmes de la haute finance fournissent la plus
grande partie de la production japonaise en charbon.
Cette situation existant depuis le règne de l'Empereur MEIJI, il semble peu
probable que l'Association de contrôle du charbon puisse remplir effectivement
son rôle sans la coopération de ces maisons.
Métaux non ferreux. — Un millier de mines fournissent une assez grande
quantité de métaux non ferreux. Six grandes maisons contrôlent à elles seules
70% de la production. Le reste, extrait par des entreprises de second ordre est
raffiné, dans la plupart des cas, dans les usines de ces six grandes maisons de
sorte qu'elles contrôlent, en fait, la presque totalité de l'extraction du minerai
des métaux non ferreux.
C'est pourquoi, dans la constitution prévue d'une Association de contrôle des
mines à métaux non ferreux, les places de choix seront réservées aux représen-
tants de ces maisons. La création de cette association se réalisera sans doute par
une réforme de l'organisation de la « Japan Metal Mining Association ».
Fer et acier. — Toutefois, pour le fer et l'acier, le capital nécessaire à
l'exploitation n'est pas celui des grandes sociétés financières mais celui de l'Etat
qui est représenté par la « Japan Iron Manufacturing Company » (J.I.M.C.).
Les grandes sociétés financières sont cependant des actionnaires importants ;
c'est pourquoi leurs représentants font partie de la direction de la compagnie
officielle.
La J.I.M.C. produit 80% des gueuses de fer, 50% des lingots d'acier et 50%
de l'acier laminé ce qui permettra au Gouvernement de contrôler facilement
l'industrie des fers par le truchement de l'Association de contrôle du fer et de
l'acier dont l'organisation est envisagée.
Une étude sur la participation des principaux groupes financiers dans
l'exploitation des industries lourdes a été publiée récemment par HIROCHI
HIGUCHI, directeur du « Higuchi Economie Research Bureau a.
Ce sont les financiers japonais les plus importants qui ont réalisé, la plupart
du temps, les projets relatifs au développement de l'industrie lourde.
Charbon. — L'exploitation des mines de charbon de Miike a été entreprise
par Mitsui, celle des mines de Takashima par Mitsubishi; quant au contrôle des
mines de cuivre de Besshi, il revient à Sumitomo.
On doit ajouter à ces entreprises les chantiers de construction de navires et
les établissements de constructions mécaniques. Ces entreprises n'auraient pu
se développer sans l'aide de groupements financiers importants.
C'est dans l'exploitation des mines de charbon que les intérêts des groupe-
ments financiers se trouvent le plus engagés, contrôlant ainsi 70% des prin-
cipales houillères. Actuellement, 23 houillères dépassent une production
annuelle de 300.000 tonnes chacune.
Ces houillères ont le privilège de faire partie de l'Association de contrôle du
charbon à titre de membres indépendants; un grand nombre d'entre elles sont
en liaison directe avec de grandes firmes. Environ 50% du charbon revient à
Mitsui et Mitsubishi ; si à cette production, on ajoute celle de Sumitomo, on
peut dire que ces trois grandes firmes de la haute finance fournissent la plus
grande partie de la production japonaise en charbon.
Cette situation existant depuis le règne de l'Empereur MEIJI, il semble peu
probable que l'Association de contrôle du charbon puisse remplir effectivement
son rôle sans la coopération de ces maisons.
Métaux non ferreux. — Un millier de mines fournissent une assez grande
quantité de métaux non ferreux. Six grandes maisons contrôlent à elles seules
70% de la production. Le reste, extrait par des entreprises de second ordre est
raffiné, dans la plupart des cas, dans les usines de ces six grandes maisons de
sorte qu'elles contrôlent, en fait, la presque totalité de l'extraction du minerai
des métaux non ferreux.
C'est pourquoi, dans la constitution prévue d'une Association de contrôle des
mines à métaux non ferreux, les places de choix seront réservées aux représen-
tants de ces maisons. La création de cette association se réalisera sans doute par
une réforme de l'organisation de la « Japan Metal Mining Association ».
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La J.I.M.C. produit 80% des gueuses de fer, 50% des lingots d'acier et 50%
de l'acier laminé ce qui permettra au Gouvernement de contrôler facilement
l'industrie des fers par le truchement de l'Association de contrôle du fer et de
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