Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1935-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1935 01 mai 1935
Description : 1935/05/01 (A24,N209)-1935/05/31. 1935/05/01 (A24,N209)-1935/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64748945
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
136 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
Prospections Des prospections sérieuses sont faites avant
d'installer un centre d'exploitation et une usine : il faut en effet
assurer à l'usine un approvisionnement suffisant qui ne peut
être inférieur à 3oo tonnes de bois. On emploie à ces prospec-
tions quelques bûcherons, généralement sous la conduite du
futur directeur de l'usine que l'on a l'intention de monter.
Si les prospections donnent un résultat favorable, un permis
d'exploitation forestière de deuxième catégorie est demandé
à l'Administration moyennant le payement d'une redevance
annuelle de o fr. 5o par hectare, avec un minimum de 1.000
hectares. Malheureusement, dans la plupart des cas, il n'est
fait aucun travail topographique sérieux qui permette de situer
les peuplements reconnus par rapport à un point de repère.
Ce sera la cause des contestations qui naissent de temps à autre
entre exploitants voisins.
Le permis obtenu, il reste à organiser la coupe et le transport
du bois à l'usine d'une part, et d'autre part l'usinage.
Coupe et transport du bois à l'usine. L'arbre est abattu à la
hache à 80 centimètres ou 1 mètre au-dessus du sol. Il serait
évidemment préférable de le couper raz terre : on éviterait une
perte de bois relativement importante. Il serait encore mieux
de le dessoucher, les racines contenant de l'essence comme le
bois lui-même. Les fentes n'étant d'aucun inconvénient, l'aba-
tage et le dessouchage de l'arbre pourraient être réalisés à la
dynamite. Il est vrai que l'arrêté forestier de 1926 interdisait
le dessouchage, mais cette interdiction a été levée en 1982, car
elle ne correspondait à aucune nécessité; on ne peut, en effet
compter, pour la régénération, sur les rejets d'arbres âgés,
ayant des dimensions exploitables.
Le bûcheron tronçonne ensuite le fût et les grosses branches
en billons d'un mètre de long, qui sont fendus et débités en
bûches d'une quarantaine de kilogrammes. Pour diminuer
les pertes de bois, le remplacement de la hâche par la scie serait
à préconiser pour le tronçonnage.
L'homme porte alors les bûches sur sa tête jusqu'à une
crique en aval de laquelle est installée l'usine. Mais le parcours
pouvant être long, il le sectionne et fait ce qu'il appelle des
Prospections Des prospections sérieuses sont faites avant
d'installer un centre d'exploitation et une usine : il faut en effet
assurer à l'usine un approvisionnement suffisant qui ne peut
être inférieur à 3oo tonnes de bois. On emploie à ces prospec-
tions quelques bûcherons, généralement sous la conduite du
futur directeur de l'usine que l'on a l'intention de monter.
Si les prospections donnent un résultat favorable, un permis
d'exploitation forestière de deuxième catégorie est demandé
à l'Administration moyennant le payement d'une redevance
annuelle de o fr. 5o par hectare, avec un minimum de 1.000
hectares. Malheureusement, dans la plupart des cas, il n'est
fait aucun travail topographique sérieux qui permette de situer
les peuplements reconnus par rapport à un point de repère.
Ce sera la cause des contestations qui naissent de temps à autre
entre exploitants voisins.
Le permis obtenu, il reste à organiser la coupe et le transport
du bois à l'usine d'une part, et d'autre part l'usinage.
Coupe et transport du bois à l'usine. L'arbre est abattu à la
hache à 80 centimètres ou 1 mètre au-dessus du sol. Il serait
évidemment préférable de le couper raz terre : on éviterait une
perte de bois relativement importante. Il serait encore mieux
de le dessoucher, les racines contenant de l'essence comme le
bois lui-même. Les fentes n'étant d'aucun inconvénient, l'aba-
tage et le dessouchage de l'arbre pourraient être réalisés à la
dynamite. Il est vrai que l'arrêté forestier de 1926 interdisait
le dessouchage, mais cette interdiction a été levée en 1982, car
elle ne correspondait à aucune nécessité; on ne peut, en effet
compter, pour la régénération, sur les rejets d'arbres âgés,
ayant des dimensions exploitables.
Le bûcheron tronçonne ensuite le fût et les grosses branches
en billons d'un mètre de long, qui sont fendus et débités en
bûches d'une quarantaine de kilogrammes. Pour diminuer
les pertes de bois, le remplacement de la hâche par la scie serait
à préconiser pour le tronçonnage.
L'homme porte alors les bûches sur sa tête jusqu'à une
crique en aval de laquelle est installée l'usine. Mais le parcours
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