Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1928-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1928 01 septembre 1928
Description : 1928/09/01 (A17,N129)-1928/09/30. 1928/09/01 (A17,N129)-1928/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64748767
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
70 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
Leur constitution physique et, par suite, leur valeur est extrê-
mement variable, comme le remarque également Reynier, avec
juste raison.
En effet, les dépôts alluvionnaires sont apportés par les grandes
crues. Ils ont été, au préalable, arrachés par les eaux sauvages pro-
venant des pluies, qui tombent avec violence sur le plateau cen-
tral. Elles arrivent, en véritables torrents, grossies des pluies non
moins violentes qui tombent également à cette époque sur les
pentes du versant occidental. Elles se chargent, ainsi, de la latérite
rouge qui recouvre en un immense manteau rouge le massif
central et les pentes qui conduisent à la mer. Les eaux des
fleuves prennent alors la couleur de brique, dont la coloration, si
caractéristique, s'étend à plusieurs milles en mer.
Après avoir roulé leurs eaux tumultueuses, les fleuves dé-
bouchent dans une plaine, dont les pentes sont extrêmement
faibles. La vitesse du courant se trouve ainsi brisée et les éléments
minéraux, en suspension dans les eaux, se déposent par ordre de
densité. Les plus légers, les matières argileuses très ténues
entraînées par le courant, qui est encore violent, ne se déposent à
leur tour qu'en dernier lieu. Il en résulte que vers l'embouchure
les alluvions privées de sable sont presque uniquement composées
de matières argileuses extrêmement fines. D'où formation de
terres compactes où les éléments physiques capables de les diviser
font défaut. Aussi, dès que les eaux se sont retirées, ces terres,
exposées aux ardeurs du soleil tropical, prennent-elles la consis-
tance de la brique et, comme la terre à brique, elles se craquent
et se fendent profondément.
Et, avec Reynier, nous dirons encore : toutes autres sont les
terres situées en amont et surtout celles placées le long des col-
lines gréseuses, sablonneuses et calcaires, dont la nature argileuse
est avantageusement modifiée par les apports de sable et de cal-
caire, et dont la constitution physique et chimique est ainsi
profondément transformée dans le sens le plus favorable à la
bonne culture.
C'est ainsi que des terres, situées dans les conditions ci-dessus
exposées, se présentent même en fin de saison sèche sous l'as-
pect de terres souples légères, sans la moindre crevasse, et dont la
fertilité est si grande que, sans aucun soin, par les procédés les
Leur constitution physique et, par suite, leur valeur est extrê-
mement variable, comme le remarque également Reynier, avec
juste raison.
En effet, les dépôts alluvionnaires sont apportés par les grandes
crues. Ils ont été, au préalable, arrachés par les eaux sauvages pro-
venant des pluies, qui tombent avec violence sur le plateau cen-
tral. Elles arrivent, en véritables torrents, grossies des pluies non
moins violentes qui tombent également à cette époque sur les
pentes du versant occidental. Elles se chargent, ainsi, de la latérite
rouge qui recouvre en un immense manteau rouge le massif
central et les pentes qui conduisent à la mer. Les eaux des
fleuves prennent alors la couleur de brique, dont la coloration, si
caractéristique, s'étend à plusieurs milles en mer.
Après avoir roulé leurs eaux tumultueuses, les fleuves dé-
bouchent dans une plaine, dont les pentes sont extrêmement
faibles. La vitesse du courant se trouve ainsi brisée et les éléments
minéraux, en suspension dans les eaux, se déposent par ordre de
densité. Les plus légers, les matières argileuses très ténues
entraînées par le courant, qui est encore violent, ne se déposent à
leur tour qu'en dernier lieu. Il en résulte que vers l'embouchure
les alluvions privées de sable sont presque uniquement composées
de matières argileuses extrêmement fines. D'où formation de
terres compactes où les éléments physiques capables de les diviser
font défaut. Aussi, dès que les eaux se sont retirées, ces terres,
exposées aux ardeurs du soleil tropical, prennent-elles la consis-
tance de la brique et, comme la terre à brique, elles se craquent
et se fendent profondément.
Et, avec Reynier, nous dirons encore : toutes autres sont les
terres situées en amont et surtout celles placées le long des col-
lines gréseuses, sablonneuses et calcaires, dont la nature argileuse
est avantageusement modifiée par les apports de sable et de cal-
caire, et dont la constitution physique et chimique est ainsi
profondément transformée dans le sens le plus favorable à la
bonne culture.
C'est ainsi que des terres, situées dans les conditions ci-dessus
exposées, se présentent même en fin de saison sèche sous l'as-
pect de terres souples légères, sans la moindre crevasse, et dont la
fertilité est si grande que, sans aucun soin, par les procédés les
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Ruedel Marcel Ruedel Marcel /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Ruedel Marcel" or dc.contributor adj "Ruedel Marcel")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 6/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64748767/f6.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64748767/f6.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64748767/f6.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64748767
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64748767