Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies

Presse et revues

80 pages

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SOMMAIRE
- Les dérivés de l'industrie du coton dans l'alimentation du bétail. Tourteaux et farines de coton, par E. LETARD et F. HEIM DE BALSAC
  .......... Page(s) .......... 89
- Notes sur le coton dans le Haut-Oubangui français, par R.-L. JOLY
  .......... Page(s) .......... 107
- Etat actuel de la culture cotonnière dans les possessions françaises, par F. et H. HEIM DE BALSAC
  .......... Page(s) .......... 116
- EXTRAITS ET ANALYSES
  - Historique,
    .......... Page(s) .......... 125
  - Biologie des cotonniers,
    .......... Page(s) .......... 126
  - Etude des fibres,
    .......... Page(s) .......... 130
  - Maladies cryptogamiques,
    .......... Page(s) .......... 131
  - Insectes nuisibles,
    .......... Page(s) .......... 132
  - Sols, engrais,
    .......... Page(s) .......... 137
  - Méthodes culturales,
    .......... Page(s) .......... 138
  - Récolte, préparation du produit pour expédition et vente,
    .......... Page(s) .......... 140
  - Nouvelles des centres cotonniers,
    .......... Page(s) .......... 141
- NOTES ECONOMIQUES
  - Production du coton, sa consommation dans le monde, par J. AUSSET
    .......... Page(s) .......... 149

144 COTON ET CULTURE COTONNIÈRE

Le Syndicat contrôle la Ferme d'expériences de Gézira, qui com-
prend quatre sections : botanique, physiologique, pathologique et ento-
mologique. De nombreux inspecteurs et ingénieurs surveillent le travail
des fermiers.

Au milieu de juillet, l'irrigation commence, le coton est semé
dès que le terrain est assez sec, il fleurit en novembre et la récolte
s'étend de la fin de décembre au milieu de mai. Huit grandes usines
d'égrenage ont été élevées par le Syndicat à Gézira, comprenant
80 égreneuses chacune, et pouvant faire 400 balles par jour.

Un accord entre les Gouvernements anglais et égyptien organise
l'usage et la distribution de l'eau du Nil jusqu'en 1936. La culture
cotonnière s'étend maintenant sur 1 60 kilomètres du nord au sud, et
sur 32 à 48 kilomètres de l'est à l'ouest, et produit l'un des plus beaux
cotons longue-soie du monde.

J. MANQUENÉ. — L'Oranie et ses richesses agricoles. 1930,
pp. 225-237.

L'auteur fait l'historique de la culture cotonnière depuis 1835,
date des premiers essais concluants. En 1852, l'Oranie comptait
1 7 planteurs de coton et une superficie cultivée de 5 hectares 10; en
1853, 309 planteurs cultivaient près de 200 hectares. Les cotons
Géorgie longue soie et Jumel donnaient satisfaction à condition d'être
convenablement fumés.

Des décrets successifs encouragèrent la culture cotonnière en 1853
et 1860, au moyen de prix et de primes à l'exportation, d'où un essor
remarquable jusqu'en 1872, date à laquelle on assiste à une régression
très marquée. Après la guerre, la culture du cotonnier, qui n'occupait
• qu'une vingtaine d'hectares dans le département d'Oran, passe à
1.500 hectares en 1924, à 4.138 en 1925 et atteint 5.894 en 1926.

Mais la sécheresse et les parasites, diverses fluctuations furent cause
d'une nouvelle diminution des semis. En 1928, cependant, on obtint
10 quintaux à l'hectare pour 3.369 hectares cultivés.

L'auteur conclut que la culture cotonnière est intéressante en Ora-
nie et qu'on pourrait obtenir un rendement plus élevé avec des semences
sélectionnées et des soins appropriés.

TANGANYKA. — Government Notice. No. 92 of May 15,
1930, prévoit le paiement d'honoraires aux officiers de district par les

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