Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1927 01 février 1927
Description : 1927/02/01 (A20,N221)-1927/02/28. 1927/02/01 (A20,N221)-1927/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459222m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières201
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
Pages- .......... Page(s) .......... 322
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 251
- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 257
- .......... Page(s) .......... 257
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 261
- .......... Page(s) .......... 263
- .......... Page(s) .......... 268
- .......... Page(s) .......... 268
- .......... Page(s) .......... 272
- .......... Page(s) .......... 274
- .......... Page(s) .......... 275
- .......... Page(s) .......... 276
- .......... Page(s) .......... 276
- .......... Page(s) .......... 277
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 291
- .......... Page(s) .......... 291
- .......... Page(s) .......... 294
- .......... Page(s) .......... 297
- .......... Page(s) .......... 299
- .......... Page(s) .......... 299
- .......... Page(s) .......... 302
- .......... Page(s) .......... 303
- .......... Page(s) .......... 303
- .......... Page(s) .......... 304
- .......... Page(s) .......... 305
- .......... Page(s) .......... 307
- .......... Page(s) .......... 308
- .......... Page(s) .......... 311
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 322
- .......... Page(s) .......... 326
- .......... Page(s) .......... 326
- .......... Page(s) .......... 327
- .......... Page(s) .......... 327
- .......... Page(s) .......... 328
- .......... Page(s) .......... 329
- .......... Page(s) .......... 329
- .......... Page(s) .......... 330
- .......... Page(s) .......... 330
- .......... Page(s) .......... 331
- .......... Page(s) .......... 332
- .......... Page(s) .......... 335
- Statistiques. Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 355
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 376
- .......... Page(s) .......... 376
- .......... Page(s) .......... 382
- .......... Page(s) .......... 384
ÉTUDES GÉNÉRALES 231
trouva fictivement porté à un million, divisé en deux mille
actions de cinq cents francs chacune, et pouvant être porté à
deux millions, si les besoins de la colonie l'exigeaient. L'admi-
nistration locale, avec l'avis de son conseil privé, décida qu'une
somme de cent cinquante mille francs serait affectée à former
le premier fond de la société. Celle-ci commença ses opérations
d'escompte et de prêts dès le 29 mai 1849. Un commissaire du
gouvernement fut attaché à l'établissement. Tandis que se
poursuivaient ces travaux financiers, un bateau, « La Louise »,
mouillait en rade de Saint-Denis le 21 juillet 1849, tenant, hissé
au haut de son mât, un pavillon sur lequel étaient écrits, en gros
caractères, ces mots rassurants : « l'indemnité est votée ».
En effet, l'Assemblée nationale avait, dans sa séance du
20 avril 1849, voté l'indemnité, dont un huitième était affecté à
la constitution d'une banque. Ce vote était, quelques jours plus
tard, complété par la loi du 30 avril 1849 qui fixait le chiffre de
l'indemnité à 90 millions,
Le Comptoir d'Escompte et de Prêts vécut un peu plus de
quatre années, du 29 mai 1849 au 4 juillet 1853. Son existence se
signala par des négociations heureuses, des services précieux
rendus au commerce. Ses effets escomptés furent exactement
payés, ses prêts, ses dépôts, toujours remboursés à terme. Grâce
à ces heureux résultats, il lui avait été possible de réduire l'inté-
rêt commercial au taux inespéré de 5 p. 100, taux inférieur à
celui établi par ses statuts. Ce ne fut donc point par suite d'une
mauvaise situation financière que le Comptoir d'Escompte et de
Prêts ferma ses portes. 11 dut statutairement céder la place à la
Banque coloniale.
La République dotait la colonie de deux représentants à l'As-
semblée législative. Les élections ne se firent pas sans agitation,
bien que l'on n'eût point eu à déplorer d'excès graves. Les affran-
chis, nouvellement et brusquement nés à la vie politique,
restèrent indifférents, ne se rendant pas compte de la portée des
droits que leur octroyait la loi du 15 mars 1849, récemment pro-
mulguée dans la colonie. Ils déclarèrent s'abstenir de prendre
part au vote, ne voulant point «se mêler des affaires des blancs».
Cette abstention et le nombre des candidats inscrits rendirent
negatif le résultat de la première journée des élections du
30 mars 1849. Aucun des candidats, au nombre de 7, ne put
obtenir le nombre de suffrages nécessaire pour être élu.
La seconde épreuve eut lieu le 21 octobre 1849, dans toutes
trouva fictivement porté à un million, divisé en deux mille
actions de cinq cents francs chacune, et pouvant être porté à
deux millions, si les besoins de la colonie l'exigeaient. L'admi-
nistration locale, avec l'avis de son conseil privé, décida qu'une
somme de cent cinquante mille francs serait affectée à former
le premier fond de la société. Celle-ci commença ses opérations
d'escompte et de prêts dès le 29 mai 1849. Un commissaire du
gouvernement fut attaché à l'établissement. Tandis que se
poursuivaient ces travaux financiers, un bateau, « La Louise »,
mouillait en rade de Saint-Denis le 21 juillet 1849, tenant, hissé
au haut de son mât, un pavillon sur lequel étaient écrits, en gros
caractères, ces mots rassurants : « l'indemnité est votée ».
En effet, l'Assemblée nationale avait, dans sa séance du
20 avril 1849, voté l'indemnité, dont un huitième était affecté à
la constitution d'une banque. Ce vote était, quelques jours plus
tard, complété par la loi du 30 avril 1849 qui fixait le chiffre de
l'indemnité à 90 millions,
Le Comptoir d'Escompte et de Prêts vécut un peu plus de
quatre années, du 29 mai 1849 au 4 juillet 1853. Son existence se
signala par des négociations heureuses, des services précieux
rendus au commerce. Ses effets escomptés furent exactement
payés, ses prêts, ses dépôts, toujours remboursés à terme. Grâce
à ces heureux résultats, il lui avait été possible de réduire l'inté-
rêt commercial au taux inespéré de 5 p. 100, taux inférieur à
celui établi par ses statuts. Ce ne fut donc point par suite d'une
mauvaise situation financière que le Comptoir d'Escompte et de
Prêts ferma ses portes. 11 dut statutairement céder la place à la
Banque coloniale.
La République dotait la colonie de deux représentants à l'As-
semblée législative. Les élections ne se firent pas sans agitation,
bien que l'on n'eût point eu à déplorer d'excès graves. Les affran-
chis, nouvellement et brusquement nés à la vie politique,
restèrent indifférents, ne se rendant pas compte de la portée des
droits que leur octroyait la loi du 15 mars 1849, récemment pro-
mulguée dans la colonie. Ils déclarèrent s'abstenir de prendre
part au vote, ne voulant point «se mêler des affaires des blancs».
Cette abstention et le nombre des candidats inscrits rendirent
negatif le résultat de la première journée des élections du
30 mars 1849. Aucun des candidats, au nombre de 7, ne put
obtenir le nombre de suffrages nécessaire pour être élu.
La seconde épreuve eut lieu le 21 octobre 1849, dans toutes
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Ruedel Marcel Ruedel Marcel /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Ruedel Marcel" or dc.contributor adj "Ruedel Marcel")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 43/206
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6459222m/f43.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6459222m/f43.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6459222m/f43.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6459222m
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6459222m
Facebook
Twitter