COMMERCE — INDUSTRIE 601
La Préparation et le Commerce des Peaux
en Cochinchine.
L'exportation des peaux de Cochinchine est en augmentation
sérieuse depuis trois ans. C'est ainsi qu'elle a passé de 657 ton-
nes, en 1921, à 969 tonnes en 1922, soit une augmentation de
322 tonnes d'une année à l'autre, et les résultats des trois pre-
miers trimestres de 1923, qui sont de 961 tonnes, font prévoir
Une nouvelle et forte progression pour l'année qui vient de
s'écouler. D'autre part, le gros des exportations, qui en 1921,
se dirigeait sur Hong-Kong, se reporte de plus en plus sur la
Métropole. Nos exportateurs cochinchinois, moyennant quelques
efforts, pourraient occuper une place importante sur le marché
français avec leurs « Peaux de Saïgon », déjà recherchées pas
l'industrie des courroies. A l'heure actuelle, la préparation est
défectueuse. Pour conserver les peaux de buffles les indigène-
Se contentent de les étendre au soleil en les posant à même le
sol ou en les tendant, soit au moyen de morceaux de bois fichés
alentour, soit à l'aide d'un cadre en bambou. Les peaux desti-
nées à l'exportation subissent au préalable un bain d'arsenic.
Cette façon de procéder est défectueuse car, sous l'action de la
forte chaleur, la dissécation se produit trop rapidement et la peau
Se trouve transformée en une matière cornée qui ne se ramol-
ira plus.
Si la préparation des peaux était effectuée dans de meilleures
Conditions, il ne fait pas de doute que la Cochinchine pourrait
considérablement augmenter le commerce de ces produits. Une
industrie s'installant sur place pour traiter convenablement les
Peaux, en vue de l'exportation, serait assurée de profits sérieux.
En Nouvelle-Calédonie : l'Exploitation houillère
de Moindou.
On sait tout l'intérêt que présente pour la Nouvelle-Calédonie
- ne serait-ce que pour le traitement sur place du produit de
Ses Usines de nickel — la découverte de gisements de charbon
faite ces dernières années. Une puissante société a entrepris
exploitation de la mine située sur le flanc des collines surplom-
^<>nt le creek Foui-Tondé, affluent rive droite de la Moindou.
1 Nous trouvons à ce sujet d'intéressants renseignements dans
le * Bulletin du Commerce » de la Nouvelle-Calédonie.
La Préparation et le Commerce des Peaux
en Cochinchine.
L'exportation des peaux de Cochinchine est en augmentation
sérieuse depuis trois ans. C'est ainsi qu'elle a passé de 657 ton-
nes, en 1921, à 969 tonnes en 1922, soit une augmentation de
322 tonnes d'une année à l'autre, et les résultats des trois pre-
miers trimestres de 1923, qui sont de 961 tonnes, font prévoir
Une nouvelle et forte progression pour l'année qui vient de
s'écouler. D'autre part, le gros des exportations, qui en 1921,
se dirigeait sur Hong-Kong, se reporte de plus en plus sur la
Métropole. Nos exportateurs cochinchinois, moyennant quelques
efforts, pourraient occuper une place importante sur le marché
français avec leurs « Peaux de Saïgon », déjà recherchées pas
l'industrie des courroies. A l'heure actuelle, la préparation est
défectueuse. Pour conserver les peaux de buffles les indigène-
Se contentent de les étendre au soleil en les posant à même le
sol ou en les tendant, soit au moyen de morceaux de bois fichés
alentour, soit à l'aide d'un cadre en bambou. Les peaux desti-
nées à l'exportation subissent au préalable un bain d'arsenic.
Cette façon de procéder est défectueuse car, sous l'action de la
forte chaleur, la dissécation se produit trop rapidement et la peau
Se trouve transformée en une matière cornée qui ne se ramol-
ira plus.
Si la préparation des peaux était effectuée dans de meilleures
Conditions, il ne fait pas de doute que la Cochinchine pourrait
considérablement augmenter le commerce de ces produits. Une
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de Moindou.
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