300 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
route. Elles seront groupées deux par deux, chaque groupe étant
séparé du voisin par un intervalle de 10 mètres.
Ces concessions, étant donné leur caractère provisoire, ne
sont pas vendues, mais seulement louées moyennant un loyer
annuel. Le bail est d'une année, renouvelable par tacite recon-
duction et révocable sur avis préalable de trois mois.
L'Outillage économique et la Main-d'Œuvre indigène
au Cameroun.
Les grands travaux d'outillage économique au Cameroun,
notamment ceux du prolongement du chemin de fer du centre,
se poursuivent activement dans des conditions particulièrement
remarquables au point de vue du rendement de la main-d'œuvre
indigène.
L'organisation des services d'hygiène et d'assistance sur les
chantiers n'est pas étrangère à cette situation. C'est ainsi que,
dans le courant du mois de septembre 1923, sur un effectif de
4.223 travailleurs, le nombre des décès n'a été que de 25, soit
0, 66 p. 100 de l'effectif total, et cela malgré la saison défaVo
rable. En septembre 1922, le pourcentage avait été de 1, 75. LorS
de l'occupation allemande, il variait entre 3 et 4 p. 100.
Il est intéressant de noter encore que sur les 4.223 travail-
leurs, on comptait, en septembre dernier, 1.015 volontaires, alors
que leur nombre en 1922, à pareille époque, ne dépassait pas 300.
Les Routes dans l'Oubangui-Chari.
Suivant les renseignements donnés par M. L,UfBI,IN,
Lieutenant-Gouverneur de l'Oubangui-Chari, au «Congrès Peï
manent de l'outillage colonial », le territoire de cette colonie 11
possède actuellement qu'une seule route construite par des tecb"
niciens. C'est la route de Fort-Sibut à Fort-Crampel. Dun
longueur de 153 kilomètres, elle fut exécutée de 1910 A 1913 sUl
les fonds de l'emprunt de 21 millions (1909), par M. le apl te
VEYRIER. Quant à la route de Bangui à Fort-Sibut, qui COHl!)
187 kilomètres, et fut établie de 1915 à 1918 sous la direction
des administrateurs des régions qu'elle traverse, elle n'a à
reçu d'empierrement que sur un très faible parcours. I^c€>
route. Elles seront groupées deux par deux, chaque groupe étant
séparé du voisin par un intervalle de 10 mètres.
Ces concessions, étant donné leur caractère provisoire, ne
sont pas vendues, mais seulement louées moyennant un loyer
annuel. Le bail est d'une année, renouvelable par tacite recon-
duction et révocable sur avis préalable de trois mois.
L'Outillage économique et la Main-d'Œuvre indigène
au Cameroun.
Les grands travaux d'outillage économique au Cameroun,
notamment ceux du prolongement du chemin de fer du centre,
se poursuivent activement dans des conditions particulièrement
remarquables au point de vue du rendement de la main-d'œuvre
indigène.
L'organisation des services d'hygiène et d'assistance sur les
chantiers n'est pas étrangère à cette situation. C'est ainsi que,
dans le courant du mois de septembre 1923, sur un effectif de
4.223 travailleurs, le nombre des décès n'a été que de 25, soit
0, 66 p. 100 de l'effectif total, et cela malgré la saison défaVo
rable. En septembre 1922, le pourcentage avait été de 1, 75. LorS
de l'occupation allemande, il variait entre 3 et 4 p. 100.
Il est intéressant de noter encore que sur les 4.223 travail-
leurs, on comptait, en septembre dernier, 1.015 volontaires, alors
que leur nombre en 1922, à pareille époque, ne dépassait pas 300.
Les Routes dans l'Oubangui-Chari.
Suivant les renseignements donnés par M. L,UfBI,IN,
Lieutenant-Gouverneur de l'Oubangui-Chari, au «Congrès Peï
manent de l'outillage colonial », le territoire de cette colonie 11
possède actuellement qu'une seule route construite par des tecb"
niciens. C'est la route de Fort-Sibut à Fort-Crampel. Dun
longueur de 153 kilomètres, elle fut exécutée de 1910 A 1913 sUl
les fonds de l'emprunt de 21 millions (1909), par M. le apl te
VEYRIER. Quant à la route de Bangui à Fort-Sibut, qui COHl!)
187 kilomètres, et fut établie de 1915 à 1918 sous la direction
des administrateurs des régions qu'elle traverse, elle n'a à
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