Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1912 31 août 1912
Description : 1912/08/31 (A12,N134). 1912/08/31 (A12,N134).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468338
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
226
JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N" 134 - AOUT 1912
comme d'ailleurs toutes les variétés que
nous allons encore citer, mais non en
forme de bouteille ; le Pollock, le Landon,
- le Blake, le Quality et le White, qui ont,
au contraire, plus ou moins la forme de
gourde. La peau est épaisse dans le Pollock,
qui a un poids -moyen de 1.600 grammes,
et dans 1 Landon, du poids de 700 grammes;
elle est mince dans le Blake, qui est petit
et vert clair, dans le Quality, aussi vert
clair mais plus gr'os, et dans le White,
petit, vert lavé de pourpre.
Les cinq dernières variétés que nous
venons de mentionner sont de celles qui,
quelle que soit la qualité de leur chair, ne
conviennent guère pour l'exportation, à
cause de leur forme de bouteille; l'extré-
mité allongée et amincie risque toujours
d'être brisée en cours de route.
Des variétés qui ne sont pas, non plus,
de bonnes variétés d'exportation, ce sont
celles qui, comme le Fowler, le Ganter, le
Harlnan, ont la peau très mince, parce
qu'elles sont trop facilement meurtries.
Peut-être, d'autre part, ne peut-on pas
trop recommander, non plus., les expédi-
tions dés variétés chez lesquelles la graine
ne remplit pas toute la cavité du fruit.
Quoique cette graine soit à l'intérieur d'un
noyau, il aurait été reconnu que, pendant
le transport, cette graine, en ballottant,
peut être une cause d'altération de la
pulpe.
Bien entendu, on évitera encore de
choisir les variétés dont la chair est fibreuse,
comme cela a lieu parfois, à moins que ce
défaut ne soit largement compensé par la
finesse de saveur de la sorte.
Comme bonnes variétés d'exportation,
M. POPENOE cite le Lyon, le Walker, pour-
tant précisément un peu fibreux, le Miller.
Le Walker et le Lyon ont, en même temps,
au point de vue cultural, l'avantage d'être
très prolifiques; le Miller l'est moins.
- Le Ganter, le Fowler, le Chappelow, le
Blake et le Harman, à peau mince sont,
par contre, surtout de bonnes variétés pour
la consommation locale.
Commercialement, le planteur, en tout
cas, n'a généralement aucun intérêt à cul-
tiver des variétés à gros fruits. Evidem-
ment des avocats de 1 kg. à 1 kg. 500,
comme le Pollock, qui est de bonne saveur,
et le Rico, également d'excellente qualité,
sont d'aspect engageant et de vente facile,
mais ce ne sont pas toujours ces variétés
qui sont celles à plus fort rendement; bien
au contraire, et le rapport, en définitive,
sera donc moindre qu'avec des variétés
plus petites. Les meilleures sont encore, à
cet égard, celles qui sont d'un poids moyen
de 400 à 600 grammes.
Pour l'exportation, qui doit être faite en
chambres froides après réfrigération préa-
lable, on enveloppe chaque fruit dans du
papier fin et on emballe en caissettes d'une
ou de deux douzaines.
Les fruits doivent bien remplir l'inté-
rieur de ces caissettes, sans interposition
de chiffons de papier. La température doit
être un peu moins basse que celle qui
convient pour les fruits des climats tem-
pérés ; une réfrigération trop forte et trop
prolongée fait noircir la pulpe.
Manguier. Les variétés de mangu.es
sont beaucoup plus nombreuses que celles
d'avocats. M. POPENOE, qui a cherché en-
core à dresser une liste aussi complète que
possible des meilleures de ces variétés, en
cite plus de 300. Et il en est encore d'au-
tres, puisque dans l'Inde seulement on en
connaît, dit-on, plus de 500.
M. C. MARIES, en 1904, a groupé en Ginq
sections toutes ces variétés indiennes.
Dans la première section, non spéciale-
ment dénommée, rentrent surtout les va-
riétés hâtives.
La seconde section est celle des KERHCZA,
ou mangues musquées.
La troisième est celle des BUDAYA, à
fruits plutôt tardifs, de 450 à 900 grammes.
La quatrième est celle des BARHAMASSIA,
qui fructifient pendant presque toute l'an-
née, mais dont les fruits sont de valeur
médiocre.
La cinquième section est constituée par
les LLTTEA, ou variétés grimpantes, plutôt
JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N" 134 - AOUT 1912
comme d'ailleurs toutes les variétés que
nous allons encore citer, mais non en
forme de bouteille ; le Pollock, le Landon,
- le Blake, le Quality et le White, qui ont,
au contraire, plus ou moins la forme de
gourde. La peau est épaisse dans le Pollock,
qui a un poids -moyen de 1.600 grammes,
et dans 1 Landon, du poids de 700 grammes;
elle est mince dans le Blake, qui est petit
et vert clair, dans le Quality, aussi vert
clair mais plus gr'os, et dans le White,
petit, vert lavé de pourpre.
Les cinq dernières variétés que nous
venons de mentionner sont de celles qui,
quelle que soit la qualité de leur chair, ne
conviennent guère pour l'exportation, à
cause de leur forme de bouteille; l'extré-
mité allongée et amincie risque toujours
d'être brisée en cours de route.
Des variétés qui ne sont pas, non plus,
de bonnes variétés d'exportation, ce sont
celles qui, comme le Fowler, le Ganter, le
Harlnan, ont la peau très mince, parce
qu'elles sont trop facilement meurtries.
Peut-être, d'autre part, ne peut-on pas
trop recommander, non plus., les expédi-
tions dés variétés chez lesquelles la graine
ne remplit pas toute la cavité du fruit.
Quoique cette graine soit à l'intérieur d'un
noyau, il aurait été reconnu que, pendant
le transport, cette graine, en ballottant,
peut être une cause d'altération de la
pulpe.
Bien entendu, on évitera encore de
choisir les variétés dont la chair est fibreuse,
comme cela a lieu parfois, à moins que ce
défaut ne soit largement compensé par la
finesse de saveur de la sorte.
Comme bonnes variétés d'exportation,
M. POPENOE cite le Lyon, le Walker, pour-
tant précisément un peu fibreux, le Miller.
Le Walker et le Lyon ont, en même temps,
au point de vue cultural, l'avantage d'être
très prolifiques; le Miller l'est moins.
- Le Ganter, le Fowler, le Chappelow, le
Blake et le Harman, à peau mince sont,
par contre, surtout de bonnes variétés pour
la consommation locale.
Commercialement, le planteur, en tout
cas, n'a généralement aucun intérêt à cul-
tiver des variétés à gros fruits. Evidem-
ment des avocats de 1 kg. à 1 kg. 500,
comme le Pollock, qui est de bonne saveur,
et le Rico, également d'excellente qualité,
sont d'aspect engageant et de vente facile,
mais ce ne sont pas toujours ces variétés
qui sont celles à plus fort rendement; bien
au contraire, et le rapport, en définitive,
sera donc moindre qu'avec des variétés
plus petites. Les meilleures sont encore, à
cet égard, celles qui sont d'un poids moyen
de 400 à 600 grammes.
Pour l'exportation, qui doit être faite en
chambres froides après réfrigération préa-
lable, on enveloppe chaque fruit dans du
papier fin et on emballe en caissettes d'une
ou de deux douzaines.
Les fruits doivent bien remplir l'inté-
rieur de ces caissettes, sans interposition
de chiffons de papier. La température doit
être un peu moins basse que celle qui
convient pour les fruits des climats tem-
pérés ; une réfrigération trop forte et trop
prolongée fait noircir la pulpe.
Manguier. Les variétés de mangu.es
sont beaucoup plus nombreuses que celles
d'avocats. M. POPENOE, qui a cherché en-
core à dresser une liste aussi complète que
possible des meilleures de ces variétés, en
cite plus de 300. Et il en est encore d'au-
tres, puisque dans l'Inde seulement on en
connaît, dit-on, plus de 500.
M. C. MARIES, en 1904, a groupé en Ginq
sections toutes ces variétés indiennes.
Dans la première section, non spéciale-
ment dénommée, rentrent surtout les va-
riétés hâtives.
La seconde section est celle des KERHCZA,
ou mangues musquées.
La troisième est celle des BUDAYA, à
fruits plutôt tardifs, de 450 à 900 grammes.
La quatrième est celle des BARHAMASSIA,
qui fructifient pendant presque toute l'an-
née, mais dont les fruits sont de valeur
médiocre.
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