Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1903 30 novembre 1903
Description : 1903/11/30 (A3,N29). 1903/11/30 (A3,N29).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374684
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 468-478, sur papier bleu: Italie, Antilles, Samoa, Indes Néerlandaises, Péninsule malaise. - Caoutchouc, gutta-percha, tabac, citrus, coton. - Machines pour produits tropicaux. - Culture potagères. - Elevage. - Basse-cour
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 329
N° 29 Nov. 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 35j
Pour l'apprécier en détail, nous attendrons la
publication intégrale du rapport officiel; peut-
être, profiterons-nous alors de l'occasion pour si-
gnaler aussi les choses très intéressantes, dans la
même voie, trouvées récemment par des inven-
teurs étrangers au concours. Mais,dès aujourd'hui,
nos lecteurs nous sauront gré, croyons-nous, de
donner l'information parue dans les journaux.
Voici le texte de la « Dépêche coloniale » :
« Quatre-vingts fabriques allemandes ont
fourni des modèles, lesquels ont été expé-
rimentés par une commission d'examen
composée d'un ingénieur et de représentants
des maisons du Cameroun et du Togo.
« Le prix a été attribué aux machines pré-
sentées par la fabrique FR. HAAKE de Berlin.
« La maison HAAKE a adopté un dispositif
composé de deux tambours munis de lames
qui, par leurs mouvements, enlèvent la chair
des graines, lesquelles sont retirées complè-
tement nettes de la machine. La chair est
amenée dans un mortier chauffé et com-
pressée par un système soit hydraulique,
soit à vis.
« Pour concasser les graines, on utilise la
force centrifuge; elles sont projetées contre
des parois fixes à l'aide de disques rotatifs
munis de lamelles. Le produit est emporté
sur un ruban de transport oblique qui laisse
tomber toutes les graines restées entières ;
les coquilles sont également entraînées et
sont évacuées plus loin. »
La Canne à sucre à Cuba
D'après M. le consul DU-PAS.
Dans le no 27 du « J. d'A. T. » M. AUG. PE-
DROSO nous a raconté, d'après les documents lo-
caux, le système de culture de la canne à sucre
imaginé par M. le Dr DE ZAYAS, agronome distin-
gué de la Havane. M. DUPAS, consul de France,
nous présente la culture telle qu'elle est pratiquée
généralement (Supplément au « Mon. off. du
Commerce », 16 avril 1903. Cuba en igoi :
La province de Santiago) :
Le sucre est la principale production de
l'île de Cuba. La terre et le climat favorisent
tout particulièrement la culture de la canne
à sucre. Des 28 millions d'acres que mesure
l'île, 2 millions sont employés à cette cul-
ture.
Les progrès de cette industrie furent
lents jusqu'au milieu du xixe siècle, époque
à laquelle une récolte produisit 250.000 ton-
nes. En 1894, un an avant la guerre hispano-
américaine, ce chiffre s'est élevé, pour toute
l'île, à 1.054.214 tonnes qui ont rapporte au
pays 400 millions de francs.
Depuis cette époque, non seulement les
ravages de la guerre, mais surtout le déve-
loppement de la culture de la betterave dans
les pays tempérés, les primes avec lesquelles
les gouvernements européens l'ont favorisée,
la baisse des prix du sucre qui s'en est sui-
vie, ajoutés aux difficultés causées par les
contributions intérieures et les prix surélevés
des transports, auraient frappé mortellement
l'industrie sucrière de l'île si les cultivateurs
cubains n'avaient apporté dans leurs exploi-
tations des méthodes scientifiques plus éco-
nomiques. Ils produisirent à meilleur mar-
ché et en plus grande quantité, au moyen de
vastes usines centrales et grâce à l'exubérante
fertilité du sol.
Les variétés de cannes à sucre les plus ré-
pandues sont la Canne blanche (appelée dans
d'autres pays Canne de Batavia, de Bourbon
ou d'Otaïti) et la Canne cristalline ou cen-
drée (connue ailleurs sous le nom de Canne
Pinang). Leur longueur moyenne est de
3 mètres et leur diamètre 5 centimètres ; on
en voit quelques-unes qui ont jusqu'à 5 mè-
tres de long.
Dans les terres fertiles et bien cultivées
elles ont, aux mois de mars et avril, époque
de la maturité complète, jusqu'à 18 de
sucre ; cependant, la moyenne des cannes
apportées aux usines n'a que 14
Le matériel et les procédés d £ fabrication
sont arriérés et l'on n'extrait que 65 du
sucre contenu dans les cannes.
Les deux variétés désignées ci-dessus don-
nent, dans les terres vierges, la première an-
née, 100.000 kg. par hectare, les coupes sui-
vantes vont en diminuant peu à peu jusqu'à
60.000 kg. ; dans les vieilles terres le rende-
ment cultural va de 80 à 5o.ooo kg. par hec-
tare. On peut admettre comme moyenne
70.000 kg. ; le rendement industriel en sucre
étant de 9 V2 du poids de la canne, on
obtient donc 6.65o kg. de sucre par hectare.
Pour l'apprécier en détail, nous attendrons la
publication intégrale du rapport officiel; peut-
être, profiterons-nous alors de l'occasion pour si-
gnaler aussi les choses très intéressantes, dans la
même voie, trouvées récemment par des inven-
teurs étrangers au concours. Mais,dès aujourd'hui,
nos lecteurs nous sauront gré, croyons-nous, de
donner l'information parue dans les journaux.
Voici le texte de la « Dépêche coloniale » :
« Quatre-vingts fabriques allemandes ont
fourni des modèles, lesquels ont été expé-
rimentés par une commission d'examen
composée d'un ingénieur et de représentants
des maisons du Cameroun et du Togo.
« Le prix a été attribué aux machines pré-
sentées par la fabrique FR. HAAKE de Berlin.
« La maison HAAKE a adopté un dispositif
composé de deux tambours munis de lames
qui, par leurs mouvements, enlèvent la chair
des graines, lesquelles sont retirées complè-
tement nettes de la machine. La chair est
amenée dans un mortier chauffé et com-
pressée par un système soit hydraulique,
soit à vis.
« Pour concasser les graines, on utilise la
force centrifuge; elles sont projetées contre
des parois fixes à l'aide de disques rotatifs
munis de lamelles. Le produit est emporté
sur un ruban de transport oblique qui laisse
tomber toutes les graines restées entières ;
les coquilles sont également entraînées et
sont évacuées plus loin. »
La Canne à sucre à Cuba
D'après M. le consul DU-PAS.
Dans le no 27 du « J. d'A. T. » M. AUG. PE-
DROSO nous a raconté, d'après les documents lo-
caux, le système de culture de la canne à sucre
imaginé par M. le Dr DE ZAYAS, agronome distin-
gué de la Havane. M. DUPAS, consul de France,
nous présente la culture telle qu'elle est pratiquée
généralement (Supplément au « Mon. off. du
Commerce », 16 avril 1903. Cuba en igoi :
La province de Santiago) :
Le sucre est la principale production de
l'île de Cuba. La terre et le climat favorisent
tout particulièrement la culture de la canne
à sucre. Des 28 millions d'acres que mesure
l'île, 2 millions sont employés à cette cul-
ture.
Les progrès de cette industrie furent
lents jusqu'au milieu du xixe siècle, époque
à laquelle une récolte produisit 250.000 ton-
nes. En 1894, un an avant la guerre hispano-
américaine, ce chiffre s'est élevé, pour toute
l'île, à 1.054.214 tonnes qui ont rapporte au
pays 400 millions de francs.
Depuis cette époque, non seulement les
ravages de la guerre, mais surtout le déve-
loppement de la culture de la betterave dans
les pays tempérés, les primes avec lesquelles
les gouvernements européens l'ont favorisée,
la baisse des prix du sucre qui s'en est sui-
vie, ajoutés aux difficultés causées par les
contributions intérieures et les prix surélevés
des transports, auraient frappé mortellement
l'industrie sucrière de l'île si les cultivateurs
cubains n'avaient apporté dans leurs exploi-
tations des méthodes scientifiques plus éco-
nomiques. Ils produisirent à meilleur mar-
ché et en plus grande quantité, au moyen de
vastes usines centrales et grâce à l'exubérante
fertilité du sol.
Les variétés de cannes à sucre les plus ré-
pandues sont la Canne blanche (appelée dans
d'autres pays Canne de Batavia, de Bourbon
ou d'Otaïti) et la Canne cristalline ou cen-
drée (connue ailleurs sous le nom de Canne
Pinang). Leur longueur moyenne est de
3 mètres et leur diamètre 5 centimètres ; on
en voit quelques-unes qui ont jusqu'à 5 mè-
tres de long.
Dans les terres fertiles et bien cultivées
elles ont, aux mois de mars et avril, époque
de la maturité complète, jusqu'à 18 de
sucre ; cependant, la moyenne des cannes
apportées aux usines n'a que 14
Le matériel et les procédés d £ fabrication
sont arriérés et l'on n'extrait que 65 du
sucre contenu dans les cannes.
Les deux variétés désignées ci-dessus don-
nent, dans les terres vierges, la première an-
née, 100.000 kg. par hectare, les coupes sui-
vantes vont en diminuant peu à peu jusqu'à
60.000 kg. ; dans les vieilles terres le rende-
ment cultural va de 80 à 5o.ooo kg. par hec-
tare. On peut admettre comme moyenne
70.000 kg. ; le rendement industriel en sucre
étant de 9 V2 du poids de la canne, on
obtient donc 6.65o kg. de sucre par hectare.
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