Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1903 31 octobre 1903
Description : 1903/10/31 (A3,N28). 1903/10/31 (A3,N28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437467q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 309
- .......... Page(s) .......... 311
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 456-467, sur papier bleu: Etats-Unis, Egypte, Ceylan. - Riz, Ramie, Canne à sucre, Café, Agaves textiles, Coton. - Rhummerie. - Terrains salants. - Manuels d'Agriculture tropicale
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 300
314 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 28 — OCT. 1903
lM, HOFE, « San-Thomé — qui est une perle,
— l'île du Prince et l'archipel du Cap-Vert.
Je viens de faire un séjour de six mois à San-
Thomé et je ne m'en suis pas lassé.
« San- Thomé », me répète-t-il, « est cer-
tainement l'une des plus belles colonies de
plantation du monde entier. La somme de
travail qu'il a fallu y développer pour arriver
à ce que l'on y voit aujourd'hui est vraiment
admirable, colossale ! Le sol de l'île se prête
d'ailleurs à presque toutes les cultures tro-
picales. J'y ai étudié les chances d'avenir
de quelques plantes textiles et autres; je suis
convaincu à présent qu'elles y viendront à
merveille. C'estlà encore que j'ai vu les plus
belles plantations de cacao qu'on puisse
imaginer. Le cacao était d'ailleurs le prin-
cipal objet de mon voyage.
« On prétend que le cacao tend à baisser
de prix sur les marchés de consommation, et
que la surproduction n'est pas bien loin. Je
ne crois pas que le péril soit imminent. En
tous cas, il faut que les planteurs de cacao
envisagent cette éventualité. Certes, le cacao
ne vient que dans une zone restreinte des
régions équatoriales ; mais il faut toujours
compter que la production augmentera et il
serait bien possible que la consommation
n'augmente pas en proportion.
« Le cacao de San-Thomé est de première
qualité ; il égale celui de Java ou de Puerto-
Cabello ; mais il n'est pas tou jours manipulé
avec tout le soin qu'exigerait ce produit si
délicat. Il faut surtout savoir en diriger la
fermentation ; or, sur ce point, les procédés
usités à San-Thomé sont des plus rudimen-
taires. Il y a sans doute des exceptions parmi
les planteurs ; mais je ne parle ici que de la
majorité.
« Les plus belles plantations que j'aie
vues — je n'ai d'ailleurs pas parcouru toute
l'île de San-Thomé — sont celles de M. le
COMTE DE VALLE-FLOR, M. DE MENDONÇA, et
M. LÉVY ; elles sont vraiment modèles. Les
installations des blancs y sont princières ;
les réseaux de voies ferrées, très importants;
et les nègres employés sur ces propriétés, y
jouissent d'un traitement que je n'hésite pas
à qualifier d'excellent.
« La main-d'œuvre la meilleure pour San-
Thomé est, à mon avis, celle qui vient de
l'Angola. Le nègre de l'Angola demeurera
toujours le seul capable d'aider efficacement
à maintenir la prospérité de l'île. Il y a aussi
des coolies chinois à San-Thomé, mais ils
nesont employés qu'au travail dans les usines
et aux services domestiques. Il faut connaî-
tre les tendances et le moral des coolies chi-
nois, avant de les importer. A Sumatra, ils
ont d'ailleurs réussi à merveille. « Je ne
saurais faire assez d'éloges du traitement des
indigènes et des nègres employés dans les
plantations que j'ai vues. Le nègre employé
dans les ROÇAS de San-Thomé gagne plus que
partout ailleurs. A « Bôa-Entrada » sur-
tout (propriété de M. DE MENDONÇA), les
« senzala » des noirs sont de vrais palais en
comparaison des mauvaises cabanes des
coolies telles qu'on les voit dans l'Inde, dans
les plantations d'indigo et de thé. Au Ca-
meroun, l'indigène n'est pas mieux traité.
« Pour conclure, jecrois que les entrepri-
ses coloniales modernes de la Côte Occiden-
tale d'Afrique ont un très grand avenir; je
viens de m'en assurer de visu. Tous ces pays
sont d'une richesse naturelle extraordinaire,
dont on tirerait cependant un bien mauvais
parti si l'on continuait à s'en tenir à une seule
culture. Il faut, au contraire, multiplier la
variété des cultures, afin de pouvoir profiter
de chacune en son temps. C'est encore de
cette façon seulement que les colons se met-
tront à l'abri des crises commerciales qui
sévissent à tour de rôle sur les différents
produits coloniaux. »
A. DE ALMADA-NEGREIROS.
Imperméabilisation des tissus
au moyen du latex frais d'Hevea.
Par M. PAUL CIBOT.
Nos lecteurs n'ont pas oublié l'étude si remar-
quable de M. René Guérin sur l'exploitation du
Castilloa chez M. RODRIGUEZ, à l'hacienda Aguna
(Guatémala), publiée dans le n° 15 du « J. d'A. T. »;
elle a d'ailleurs fait depuis le tour du monde,ayant
été reproduite,ou analysée par la plupart des pério-
diques agricoles tropicaux. Dans cette étude
M. GUÉRIN a raconté, entre autres, un procédé
fort curieux d'imperméabilisation de tissus au
lM, HOFE, « San-Thomé — qui est une perle,
— l'île du Prince et l'archipel du Cap-Vert.
Je viens de faire un séjour de six mois à San-
Thomé et je ne m'en suis pas lassé.
« San- Thomé », me répète-t-il, « est cer-
tainement l'une des plus belles colonies de
plantation du monde entier. La somme de
travail qu'il a fallu y développer pour arriver
à ce que l'on y voit aujourd'hui est vraiment
admirable, colossale ! Le sol de l'île se prête
d'ailleurs à presque toutes les cultures tro-
picales. J'y ai étudié les chances d'avenir
de quelques plantes textiles et autres; je suis
convaincu à présent qu'elles y viendront à
merveille. C'estlà encore que j'ai vu les plus
belles plantations de cacao qu'on puisse
imaginer. Le cacao était d'ailleurs le prin-
cipal objet de mon voyage.
« On prétend que le cacao tend à baisser
de prix sur les marchés de consommation, et
que la surproduction n'est pas bien loin. Je
ne crois pas que le péril soit imminent. En
tous cas, il faut que les planteurs de cacao
envisagent cette éventualité. Certes, le cacao
ne vient que dans une zone restreinte des
régions équatoriales ; mais il faut toujours
compter que la production augmentera et il
serait bien possible que la consommation
n'augmente pas en proportion.
« Le cacao de San-Thomé est de première
qualité ; il égale celui de Java ou de Puerto-
Cabello ; mais il n'est pas tou jours manipulé
avec tout le soin qu'exigerait ce produit si
délicat. Il faut surtout savoir en diriger la
fermentation ; or, sur ce point, les procédés
usités à San-Thomé sont des plus rudimen-
taires. Il y a sans doute des exceptions parmi
les planteurs ; mais je ne parle ici que de la
majorité.
« Les plus belles plantations que j'aie
vues — je n'ai d'ailleurs pas parcouru toute
l'île de San-Thomé — sont celles de M. le
COMTE DE VALLE-FLOR, M. DE MENDONÇA, et
M. LÉVY ; elles sont vraiment modèles. Les
installations des blancs y sont princières ;
les réseaux de voies ferrées, très importants;
et les nègres employés sur ces propriétés, y
jouissent d'un traitement que je n'hésite pas
à qualifier d'excellent.
« La main-d'œuvre la meilleure pour San-
Thomé est, à mon avis, celle qui vient de
l'Angola. Le nègre de l'Angola demeurera
toujours le seul capable d'aider efficacement
à maintenir la prospérité de l'île. Il y a aussi
des coolies chinois à San-Thomé, mais ils
nesont employés qu'au travail dans les usines
et aux services domestiques. Il faut connaî-
tre les tendances et le moral des coolies chi-
nois, avant de les importer. A Sumatra, ils
ont d'ailleurs réussi à merveille. « Je ne
saurais faire assez d'éloges du traitement des
indigènes et des nègres employés dans les
plantations que j'ai vues. Le nègre employé
dans les ROÇAS de San-Thomé gagne plus que
partout ailleurs. A « Bôa-Entrada » sur-
tout (propriété de M. DE MENDONÇA), les
« senzala » des noirs sont de vrais palais en
comparaison des mauvaises cabanes des
coolies telles qu'on les voit dans l'Inde, dans
les plantations d'indigo et de thé. Au Ca-
meroun, l'indigène n'est pas mieux traité.
« Pour conclure, jecrois que les entrepri-
ses coloniales modernes de la Côte Occiden-
tale d'Afrique ont un très grand avenir; je
viens de m'en assurer de visu. Tous ces pays
sont d'une richesse naturelle extraordinaire,
dont on tirerait cependant un bien mauvais
parti si l'on continuait à s'en tenir à une seule
culture. Il faut, au contraire, multiplier la
variété des cultures, afin de pouvoir profiter
de chacune en son temps. C'est encore de
cette façon seulement que les colons se met-
tront à l'abri des crises commerciales qui
sévissent à tour de rôle sur les différents
produits coloniaux. »
A. DE ALMADA-NEGREIROS.
Imperméabilisation des tissus
au moyen du latex frais d'Hevea.
Par M. PAUL CIBOT.
Nos lecteurs n'ont pas oublié l'étude si remar-
quable de M. René Guérin sur l'exploitation du
Castilloa chez M. RODRIGUEZ, à l'hacienda Aguna
(Guatémala), publiée dans le n° 15 du « J. d'A. T. »;
elle a d'ailleurs fait depuis le tour du monde,ayant
été reproduite,ou analysée par la plupart des pério-
diques agricoles tropicaux. Dans cette étude
M. GUÉRIN a raconté, entre autres, un procédé
fort curieux d'imperméabilisation de tissus au
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Numba, la bibliothèque numérique du Cirad Numba, la bibliothèque numérique du Cirad /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "NmBA001"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 26/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6437467q/f26.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6437467q/f26.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6437467q/f26.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6437467q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6437467q