Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1929 01 juin 1929
Description : 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30. 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370769
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
- Aller à la page de la table des matières569
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 673
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- .......... Page(s) .......... 680
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- .......... Page(s) .......... 685
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- .......... Page(s) .......... 688
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 691
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- .......... Page(s) .......... 692
- .......... Page(s) .......... 696
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 712
- .......... Page(s) .......... 713
JÊTUDES GÉNÉRALES 611
Mais, dans leur généralité, les droits des barons de Pont, en
la matière, étaient formidables et exorbitants :
« Droit de pêche dans l'étang salé au pied du château et dans
la rivière de Pont qui décharge à l'embouchure du havre de l'île
Tudy et dans toutes les mers qui environnent les terres de la
baronnie ; et à ce propos droit de mettre en mer telle quantité
de bateaux et d'hommes pêcheurs qu'il avisera. Droit de
pêcherie et de sécherie dans toutes les paroisses du fief qui sont
riveraines de la mer, qui consiste à aller à la pêche et de sécher
les filets et les poissons sur les communs. Sans laquelle permission
et le paiement des droits accoutumés, personne ne peut aller à
la pêche ni mettre bateaux et filets dehors ».
Il en résultait que le baron, par droit de sécherie, entendait
non seulement la sécherie du poisson, mais celle des filets servant
à le prendre. En vertu de la maxime « Nulle terre sans seigneur »,
il était maître des tenes vagues improprement appelées
« communs ». 11 ne permettait d'y sécher qu'à certaines
conditions.
Les nombreux droits perçus par cette seigneurie sur les
paroisses étaient répartis sous les titres de : varrantage, maréltage,
sécherie et pêcherie. La baronnie de Pont peut, en l'occurrence, être
prise comme type, ces mêmes droits se retrouvant à peu près tous
partout ailleurs.
Le varrantage était le droit exigé du varrant ou varranteur,
celui qui met en mer, qui fait voile (varrer) [1], le maître du
bateau, l'armateur.
Le marénage était le droit payé par le mareyeur, pêcheur à
pied ou marchand de marée.
Il y avait deux saisons de pêche : de Pâques à la Saint-Jean-
Baptiste (24 juin) et de la Saint-Jean à la Saint-Michel (29 sep-
tembre). A la première, « chaque homme pêcheur » devait
quarante-cinq sols monnaie et chaque varrant marié ou « l'ayant
été » devait vingt-cinq sols monnaie, payables à la Toussaint.
Le varrant célibataire ne devait rien. A la deuxième, était due
la moitié seulement de ces sommes, moitié payable à la Noël.
Pendant les six autres mois, la pèche était libre.
En 1428, les marins de Penmark adressèrent une requête
au pape MARTIN V, lui faisant remarquer que les jours de fêtes
(1) Dans Littré, toutefois, on trouve : varrer, pêcher les tortues au moyen
d'une ianoe appelée varre.
Mais, dans leur généralité, les droits des barons de Pont, en
la matière, étaient formidables et exorbitants :
« Droit de pêche dans l'étang salé au pied du château et dans
la rivière de Pont qui décharge à l'embouchure du havre de l'île
Tudy et dans toutes les mers qui environnent les terres de la
baronnie ; et à ce propos droit de mettre en mer telle quantité
de bateaux et d'hommes pêcheurs qu'il avisera. Droit de
pêcherie et de sécherie dans toutes les paroisses du fief qui sont
riveraines de la mer, qui consiste à aller à la pêche et de sécher
les filets et les poissons sur les communs. Sans laquelle permission
et le paiement des droits accoutumés, personne ne peut aller à
la pêche ni mettre bateaux et filets dehors ».
Il en résultait que le baron, par droit de sécherie, entendait
non seulement la sécherie du poisson, mais celle des filets servant
à le prendre. En vertu de la maxime « Nulle terre sans seigneur »,
il était maître des tenes vagues improprement appelées
« communs ». 11 ne permettait d'y sécher qu'à certaines
conditions.
Les nombreux droits perçus par cette seigneurie sur les
paroisses étaient répartis sous les titres de : varrantage, maréltage,
sécherie et pêcherie. La baronnie de Pont peut, en l'occurrence, être
prise comme type, ces mêmes droits se retrouvant à peu près tous
partout ailleurs.
Le varrantage était le droit exigé du varrant ou varranteur,
celui qui met en mer, qui fait voile (varrer) [1], le maître du
bateau, l'armateur.
Le marénage était le droit payé par le mareyeur, pêcheur à
pied ou marchand de marée.
Il y avait deux saisons de pêche : de Pâques à la Saint-Jean-
Baptiste (24 juin) et de la Saint-Jean à la Saint-Michel (29 sep-
tembre). A la première, « chaque homme pêcheur » devait
quarante-cinq sols monnaie et chaque varrant marié ou « l'ayant
été » devait vingt-cinq sols monnaie, payables à la Toussaint.
Le varrant célibataire ne devait rien. A la deuxième, était due
la moitié seulement de ces sommes, moitié payable à la Noël.
Pendant les six autres mois, la pèche était libre.
En 1428, les marins de Penmark adressèrent une requête
au pape MARTIN V, lui faisant remarquer que les jours de fêtes
(1) Dans Littré, toutefois, on trouve : varrer, pêcher les tortues au moyen
d'une ianoe appelée varre.
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