Presse et revues
46 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1925-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 novembre 1925 01 novembre 1925
Description : 1925/11/01 (A13,N95)-1925/11/30. 1925/11/01 (A13,N95)-1925/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6433214n
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
216 ÉTUDES ET MÉMOIRES
l'expertise de ce coton dont il a été question plus haut. Exper-
tise juste, mais ne répondant pas exactement aux possibilités
du pays. M. Henry, en 1906, signale que le noir apporta n'im-
porte quoi, d'abord et surtout son mauvais coton. A la même
époque, il fut essayé dans diverses localités des cultures de
Sea-island et de Georgie longue-soie : l'année fut très sèche,
l'échec fut complet. Repris en 1898, avec les mêmes variétés
auxquelles on ajoute les deux variétés égyptiennes, le mit-Affifi
et l' Abassi, les résultats n'en furent pas relatés.
Ces essais n'avaient pas fait avancer la question lorsque
fut créé l' « Association Cotonnière Coloniale ».
L'Association cotonnière. Essais de 1903 à 1914. Précé-
demment, je disais que la crise cotonnière actuelle avait dA
causes profondes et durables, je n'ai intentionnellement pas
indiqué qu'elles étaient préexistantes à la guerre, qui n'a fait
que les aggraver. Dès le commencement du siècle, la tendance
des Etats-Unis à monopoliser la production et l'industrialisa-
tion du coton est apparue comme une menace grave pour nos
usines et la défense des intérêts économiques de l'industrie
cotonnière devenait une nécessité. Un groupement d'industriels
avisés et prévoyants se créa en vue de l'étude et de la sauve-
garde des intérêts de cette industrie, ce fut l'Association
Cotonnière Coloniale qui, plus tard, sera appelée à jouer un
rôle considérable dans la production du textile en A. O. F.
Son apparition clôture la première série d'essais qui n'avaient
pour mobile que la volonté de l'Administration de faire valoir
les possibilités d'un pays ; elle ouvre une deuxième période,
qui se continue, où le mobile puissant et agissant est constitué
par les intérêts combinés de la Métropole et de la Colonie dans
la production et l'utilisation de la fibre.
Ce serait dépasser le cadre de ces conférences que de vous
parler des efforts et des résistances du début, que l'Association
Cotonnière eut à produire ou à vaincre. Je dirai simplement
les directives qui, dès l'origine, vont s'appliquer aux tentatives
d'amélioration de la production.
Deux idées étaient en présence : l'une posait en principe
que toute tentative rationnelle devait avoir pour point de
l'expertise de ce coton dont il a été question plus haut. Exper-
tise juste, mais ne répondant pas exactement aux possibilités
du pays. M. Henry, en 1906, signale que le noir apporta n'im-
porte quoi, d'abord et surtout son mauvais coton. A la même
époque, il fut essayé dans diverses localités des cultures de
Sea-island et de Georgie longue-soie : l'année fut très sèche,
l'échec fut complet. Repris en 1898, avec les mêmes variétés
auxquelles on ajoute les deux variétés égyptiennes, le mit-Affifi
et l' Abassi, les résultats n'en furent pas relatés.
Ces essais n'avaient pas fait avancer la question lorsque
fut créé l' « Association Cotonnière Coloniale ».
L'Association cotonnière. Essais de 1903 à 1914. Précé-
demment, je disais que la crise cotonnière actuelle avait dA
causes profondes et durables, je n'ai intentionnellement pas
indiqué qu'elles étaient préexistantes à la guerre, qui n'a fait
que les aggraver. Dès le commencement du siècle, la tendance
des Etats-Unis à monopoliser la production et l'industrialisa-
tion du coton est apparue comme une menace grave pour nos
usines et la défense des intérêts économiques de l'industrie
cotonnière devenait une nécessité. Un groupement d'industriels
avisés et prévoyants se créa en vue de l'étude et de la sauve-
garde des intérêts de cette industrie, ce fut l'Association
Cotonnière Coloniale qui, plus tard, sera appelée à jouer un
rôle considérable dans la production du textile en A. O. F.
Son apparition clôture la première série d'essais qui n'avaient
pour mobile que la volonté de l'Administration de faire valoir
les possibilités d'un pays ; elle ouvre une deuxième période,
qui se continue, où le mobile puissant et agissant est constitué
par les intérêts combinés de la Métropole et de la Colonie dans
la production et l'utilisation de la fibre.
Ce serait dépasser le cadre de ces conférences que de vous
parler des efforts et des résistances du début, que l'Association
Cotonnière eut à produire ou à vaincre. Je dirai simplement
les directives qui, dès l'origine, vont s'appliquer aux tentatives
d'amélioration de la production.
Deux idées étaient en présence : l'une posait en principe
que toute tentative rationnelle devait avoir pour point de
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