Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1905 30 septembre 1905
Description : 1905/09/30 (A5,N51). 1905/09/30 (A5,N51).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426450v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits, etc.)
- .......... Page(s) .......... 272
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 288
- .......... Page(s) .......... 288
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- Livres nouveaux , §§ 957=973 . - Principaux sujets traités: Canne à sucre (3 ouvrages). Coton (3 ouvrages). Thé (2 ouvra-) ges). Caoutchouc (2 ouvrages). Tagasaste. Kapok. Coca. Vanille. Citrus, divers. Tabac. - Cultures et produits des colonies portugaises, du Congo belge, de la Côte-d'Ivoire. - La pomme de terre à Maurice. - La patate douce et sa distillation. - Les transports dans les forêts aux Colonies. - Les rats coloniaux et le virus Danysz. - Plan es fourragères pour pays semi-désertiquets. - Les fibres commercialesXV e II-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 263
262 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 51 — SEPT. 1905
plus que 36,2 0 à la 10e saignée. — Ces latex
se coagulent d'autant plus vite qu'ils sont
plus riches.
Un arbre peut encore laisser du latex
s'écouler d'une plaie ouverte peu de temps
avant, lorsqu'on enlève une lame d'écorce
sur l'incision.
Tous ces faits démontrent, d'une façon
absolue, que l'augmentation de rendement
en latex sous l'influence de saignées répé-
tées est en raison directe de la dilution pro-
gressive du caoutchouc dans le sérum, tout
écoulement cessant lorsque les laticifères
sont bouchés. La proportion de caoutchouc
récoltée va cependant en augmentant, jus-
qu'à une certaine limite ; puisque, à la pre-
mière incision, 50 arbres nous ont donné
115 gr. de caoutchouc, et 233 grammes au
9e rafraîchissement des lèvres inférieures.
L'âge auquel nous estimons que l'on peut
commencer à saigner les Heveas est 6 ans,
pour la région où nous sommes installés.
La saison à laquelle les saignées donneront
le meilleur rendement est celle des pluies et
le commencement de la saison sèche, la
terre étant encore très humide. Voici quel-
ques-uns des chiffres (rendements de sai-
gnées (sur lesquels nous basons cette con-
clusion) inutile de donner ici les détails, le
rapport des chiffres entre eux doit seul inté-
resser le lecteur en ce moment) :
Mai 7, 6 — juin7,9-juillet7,3- fin-
juillet 8, 2 — août 10, 3 — septembre 11,5
— octobre 12,4 — novembre 12, 05 — dé-
cembre 23,7 — janvier 21,06 — février 9,55
— mars 5,8.
C'est donc d'août à février que nous pour-
rons saigner ; mais seulement les jours où il
ne pleuvra pas.
La hauteur du tronc à saigner augmente
avec l'âge. A 6 ou 7 ans, nous pouvions
traiter jusqu'à 1 m 20 au dessus du sol.
L'heure la plus favorable pour la saignée
est le matin jusqu'à 9 heures.
La forme des incisions que nous avons
adoptée après de nombreuses expériences
comparatives, est celle d'un V non fermé à
la base. Les plaies sont ravivées, sur la lèvre
inférieure seule, pendant dix jours consécu-
tifs. Puis on laisse l'arbre se reposer 20 jours
environ, et on pratique de nouvelles inci-
sions semblables à 20 cm. au-dessous des
précédentes, en ravivant comme la première
série. On établit ainsi, la première année,
deux rangées d'incisions sur deux faces de
l'arbre. L'année suivante, les deux bandes
de séparation non traitées seront exploitées à
leur tour; et ainsi de suite.
Les plaies pourront ainsi se guérir facile-
ment, la cicatrisation en étant très rapide.
Instruments. — Pour faire les incisions,
nous avons employé jusqu'ici une gouge
spéciale dont la description a été donnée
bien souvent dans le « J. d'A. T. » ; et, pour
raviver les plaies, nous nous sommes servis
d'un simple couteau de poche. Nous revien-
drons du reste sur ce sujet, ayant trouvé
depuis mieux à faire. Les tasses « gum
cups » des Anglais décrites par M. CIBOT
dans le « J. d'A. T. » conviennent parfaite-
ment pour recueillir le latex.
Méthodes de coagulation, — La coagula-
tion spontanée et par l'acide acétique,
nous ont donné l'une et l'autre de bons ré-
sultats, après filtration préalable du latex
sur un tamis à mailles fines. Nos caout-
choucs séchés à l'ombre ont, en effet, été
estimés aussi bons que les meilleurs sortes
(le Ceylan.
Le rendement sur lequel nous pouvons
compter est une moyenne de 300 grammes
de caoutchouc sec, pour un arbre de 7 ans.
GEORGES VERNET
Chimiste à l'Institut Pasteur de Nha-Trang.
Paris. 20 juillet, 1905.
plus que 36,2 0 à la 10e saignée. — Ces latex
se coagulent d'autant plus vite qu'ils sont
plus riches.
Un arbre peut encore laisser du latex
s'écouler d'une plaie ouverte peu de temps
avant, lorsqu'on enlève une lame d'écorce
sur l'incision.
Tous ces faits démontrent, d'une façon
absolue, que l'augmentation de rendement
en latex sous l'influence de saignées répé-
tées est en raison directe de la dilution pro-
gressive du caoutchouc dans le sérum, tout
écoulement cessant lorsque les laticifères
sont bouchés. La proportion de caoutchouc
récoltée va cependant en augmentant, jus-
qu'à une certaine limite ; puisque, à la pre-
mière incision, 50 arbres nous ont donné
115 gr. de caoutchouc, et 233 grammes au
9e rafraîchissement des lèvres inférieures.
L'âge auquel nous estimons que l'on peut
commencer à saigner les Heveas est 6 ans,
pour la région où nous sommes installés.
La saison à laquelle les saignées donneront
le meilleur rendement est celle des pluies et
le commencement de la saison sèche, la
terre étant encore très humide. Voici quel-
ques-uns des chiffres (rendements de sai-
gnées (sur lesquels nous basons cette con-
clusion) inutile de donner ici les détails, le
rapport des chiffres entre eux doit seul inté-
resser le lecteur en ce moment) :
Mai 7, 6 — juin7,9-juillet7,3- fin-
juillet 8, 2 — août 10, 3 — septembre 11,5
— octobre 12,4 — novembre 12, 05 — dé-
cembre 23,7 — janvier 21,06 — février 9,55
— mars 5,8.
C'est donc d'août à février que nous pour-
rons saigner ; mais seulement les jours où il
ne pleuvra pas.
La hauteur du tronc à saigner augmente
avec l'âge. A 6 ou 7 ans, nous pouvions
traiter jusqu'à 1 m 20 au dessus du sol.
L'heure la plus favorable pour la saignée
est le matin jusqu'à 9 heures.
La forme des incisions que nous avons
adoptée après de nombreuses expériences
comparatives, est celle d'un V non fermé à
la base. Les plaies sont ravivées, sur la lèvre
inférieure seule, pendant dix jours consécu-
tifs. Puis on laisse l'arbre se reposer 20 jours
environ, et on pratique de nouvelles inci-
sions semblables à 20 cm. au-dessous des
précédentes, en ravivant comme la première
série. On établit ainsi, la première année,
deux rangées d'incisions sur deux faces de
l'arbre. L'année suivante, les deux bandes
de séparation non traitées seront exploitées à
leur tour; et ainsi de suite.
Les plaies pourront ainsi se guérir facile-
ment, la cicatrisation en étant très rapide.
Instruments. — Pour faire les incisions,
nous avons employé jusqu'ici une gouge
spéciale dont la description a été donnée
bien souvent dans le « J. d'A. T. » ; et, pour
raviver les plaies, nous nous sommes servis
d'un simple couteau de poche. Nous revien-
drons du reste sur ce sujet, ayant trouvé
depuis mieux à faire. Les tasses « gum
cups » des Anglais décrites par M. CIBOT
dans le « J. d'A. T. » conviennent parfaite-
ment pour recueillir le latex.
Méthodes de coagulation, — La coagula-
tion spontanée et par l'acide acétique,
nous ont donné l'une et l'autre de bons ré-
sultats, après filtration préalable du latex
sur un tamis à mailles fines. Nos caout-
choucs séchés à l'ombre ont, en effet, été
estimés aussi bons que les meilleurs sortes
(le Ceylan.
Le rendement sur lequel nous pouvons
compter est une moyenne de 300 grammes
de caoutchouc sec, pour un arbre de 7 ans.
GEORGES VERNET
Chimiste à l'Institut Pasteur de Nha-Trang.
Paris. 20 juillet, 1905.
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