Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1905 31 août 1905
Description : 1905/08/31 (A5,N50). 1905/08/31 (A5,N50).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264496
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- ÉTUDES & DOSSIERS
Pages- Culture et rendement du Castilloa à Tacotalpa (D'après une note des propriétaires, MM. CONDE FRÈRES,.......... Page(s) .......... 245
- DE SAUMERY: Consommation et commerce des bananes en France (Rapport présenté au 2e Congrès colonial).......... Page(s) .......... 247
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
256 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 50 — AouT 1905.
situés dans la circonscription administra-
tive de Cabinda. *
Je ne manquerai pas de vous tenir au cou-
rant des résultats.
BERNARDO D'OLIVEIRA FRAGATEIRO,
Agronome du Gouvernement
du Congo portugais.
Cabinda, IER avril 1905.
La Fibre d'Ananas de Java
Note de M. PAUL SERRE
Nous relevons, dans une note du 21 avril
1905, adressée par M. SERRE, vice-consul de
France à Batavia, à M. le Secrétaire perpétuel
de la Soc. Nat. d'Agriculture de France, ce
passage des plus intéressants :
« On s'est occupé à différentes reprises
des débouchés que pourraient trouver en
France les fibres d'ananas de Java. Or si ce
fruit est cultivé un peu partout dans l'île, il
n'en existe par contre aucune plantation.
Les indigènes procèdent à un rouissage
rudimentaire et décortiquent les fibres en se
servant d'un fragment d'assiette.
» Les prix offerts en Europe pour cette
matière textile sont beaucoup trop bas pour
qu'un négociant de Java consente à s'inté-
resser à cette branche de commerce, mais
avec l'introduction de machines à décorti-
quer légères et peu coûteuses, le marché
pourrait devenir important, le prix de re-
vient des fibres étant plus abordable pour
les industriels européens ». — P. SERRE.
/,f 'ff
M. SERRE doit avoir de bonnes raisons pour
considérer le commerce de fibres d'ananas de
préparation indigène comme non rémunérateur ;
mais alors, comment s'expliquer qu'il ait pu être
introduit en 1903 sur le marché hollandais 120.000
kg. de cette fibre ? Nous avons signalé le fait
dans notre article du n° 33 (mars 1904).
Nous ne sommes d'ailleurs jamais arrivés à
nous procurer en Hollande, sur le produit en
question, d'autres renseignements que ceux
donnés, d'après MM. G. DE VRIES & SES FILS,
dans notre article de mars 1904. La direction du
Musée colonial de Haarlem a été également
impuissante, jusqu'ici, à élucider l'affaire.
Nous le regrettons, car la note du n° 33 nous
a valu des quantités de demandes de renseigne-
ments : du Mozambique, des Açores, d'Indo-
Chine, de Cuba, de Floride, etc., etc.. ; et nous
sommes désolés de ne pas avoir encore trouvé le
moyen d'y répondre.
- Dans le n° d'octobre 1904 de l' « Agricul-
tural Bulletin » de Singapore, un colon allemand
établi aujourd'hui dans la péninsule mais qui affir-
meavoir vu l'extraction de la « fibre d'ananas »
(« Nanas fibre ») à Java, prétend que ce n'est en
réalité que de la fibre de Sansevière, identique à
la fibre « Murva », des Straits. Nous necitonsce
témoignage que sous toutes réserves, et nous
nous attendons d'avance à le voir refuté.
N. D. L. R.
à
Les Poiriers de Floride à Saharanpur
Dans la note bibliographique § 767, du
n° 44, on a pu lire une indication sur la
culture à Saharanpur (Inde anglaise) de poi-
vriers venant de Floride; ce n'est qu'une
coquille d'imprimerie, il s'agit de poiriers.
A ce propos, voici quelques renseignements
complémentaires sur cet essai d'acclimatatio.
La variété introduite à Saharanpur est la
poire Le Conte obtenue aux Etats-Unis et
surtout cultivée en Floride et dans les deux
Carolines; elle est également recommandée
par la Station Agronomique de l'Arizona,
— climat semi-désertique, — dans une bro-
chure spéciale datée du 30 janvier 1905.
En 1902-1903, à Saharanpur, les fruits,
très abondants, se sont détachés tous dans
l'espace de 2 ou 3 jours , peu de temps avant
la maturité complète; ce qui est très désa-
vantageux au point de vue de la vente. Cette
chute prématurée des poires semble être
due à une température trop élevée au mo-
ment de la maturation; il paraît qu'on peut
l'éviter en amenant les fruits à achever
leur maturation dans une atmosphère plus
fraîche : il faut faire coïncider la matu-
ration avec la mousson froide et humide,
de façon à ce que les poires soient au
frais déjà un peu avant le moment où elles
atteignent leur grosseur définitive, et y res-
tent pendant 10 à 12 jours encore après.
Nous reviendrons un jour d'une façon
plus détaillée sur la culture du poirier dans
les régions tropicales. — O. L.
Imprimerie J.-B. ACHARD, 10, rue de Flandre, Dreux. Le Gérant : J.-B. ACHARD.
situés dans la circonscription administra-
tive de Cabinda. *
Je ne manquerai pas de vous tenir au cou-
rant des résultats.
BERNARDO D'OLIVEIRA FRAGATEIRO,
Agronome du Gouvernement
du Congo portugais.
Cabinda, IER avril 1905.
La Fibre d'Ananas de Java
Note de M. PAUL SERRE
Nous relevons, dans une note du 21 avril
1905, adressée par M. SERRE, vice-consul de
France à Batavia, à M. le Secrétaire perpétuel
de la Soc. Nat. d'Agriculture de France, ce
passage des plus intéressants :
« On s'est occupé à différentes reprises
des débouchés que pourraient trouver en
France les fibres d'ananas de Java. Or si ce
fruit est cultivé un peu partout dans l'île, il
n'en existe par contre aucune plantation.
Les indigènes procèdent à un rouissage
rudimentaire et décortiquent les fibres en se
servant d'un fragment d'assiette.
» Les prix offerts en Europe pour cette
matière textile sont beaucoup trop bas pour
qu'un négociant de Java consente à s'inté-
resser à cette branche de commerce, mais
avec l'introduction de machines à décorti-
quer légères et peu coûteuses, le marché
pourrait devenir important, le prix de re-
vient des fibres étant plus abordable pour
les industriels européens ». — P. SERRE.
/,f 'ff
M. SERRE doit avoir de bonnes raisons pour
considérer le commerce de fibres d'ananas de
préparation indigène comme non rémunérateur ;
mais alors, comment s'expliquer qu'il ait pu être
introduit en 1903 sur le marché hollandais 120.000
kg. de cette fibre ? Nous avons signalé le fait
dans notre article du n° 33 (mars 1904).
Nous ne sommes d'ailleurs jamais arrivés à
nous procurer en Hollande, sur le produit en
question, d'autres renseignements que ceux
donnés, d'après MM. G. DE VRIES & SES FILS,
dans notre article de mars 1904. La direction du
Musée colonial de Haarlem a été également
impuissante, jusqu'ici, à élucider l'affaire.
Nous le regrettons, car la note du n° 33 nous
a valu des quantités de demandes de renseigne-
ments : du Mozambique, des Açores, d'Indo-
Chine, de Cuba, de Floride, etc., etc.. ; et nous
sommes désolés de ne pas avoir encore trouvé le
moyen d'y répondre.
- Dans le n° d'octobre 1904 de l' « Agricul-
tural Bulletin » de Singapore, un colon allemand
établi aujourd'hui dans la péninsule mais qui affir-
meavoir vu l'extraction de la « fibre d'ananas »
(« Nanas fibre ») à Java, prétend que ce n'est en
réalité que de la fibre de Sansevière, identique à
la fibre « Murva », des Straits. Nous necitonsce
témoignage que sous toutes réserves, et nous
nous attendons d'avance à le voir refuté.
N. D. L. R.
à
Les Poiriers de Floride à Saharanpur
Dans la note bibliographique § 767, du
n° 44, on a pu lire une indication sur la
culture à Saharanpur (Inde anglaise) de poi-
vriers venant de Floride; ce n'est qu'une
coquille d'imprimerie, il s'agit de poiriers.
A ce propos, voici quelques renseignements
complémentaires sur cet essai d'acclimatatio.
La variété introduite à Saharanpur est la
poire Le Conte obtenue aux Etats-Unis et
surtout cultivée en Floride et dans les deux
Carolines; elle est également recommandée
par la Station Agronomique de l'Arizona,
— climat semi-désertique, — dans une bro-
chure spéciale datée du 30 janvier 1905.
En 1902-1903, à Saharanpur, les fruits,
très abondants, se sont détachés tous dans
l'espace de 2 ou 3 jours , peu de temps avant
la maturité complète; ce qui est très désa-
vantageux au point de vue de la vente. Cette
chute prématurée des poires semble être
due à une température trop élevée au mo-
ment de la maturation; il paraît qu'on peut
l'éviter en amenant les fruits à achever
leur maturation dans une atmosphère plus
fraîche : il faut faire coïncider la matu-
ration avec la mousson froide et humide,
de façon à ce que les poires soient au
frais déjà un peu avant le moment où elles
atteignent leur grosseur définitive, et y res-
tent pendant 10 à 12 jours encore après.
Nous reviendrons un jour d'une façon
plus détaillée sur la culture du poirier dans
les régions tropicales. — O. L.
Imprimerie J.-B. ACHARD, 10, rue de Flandre, Dreux. Le Gérant : J.-B. ACHARD.
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