Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1905 31 mai 1905
Description : 1905/05/31 (A5,N47). 1905/05/31 (A5,N47).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426446z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 139
NI, 47 — MAI 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 149
ressortir une diminution continuelle. En 1904
l'exportation a été de 18.311 t. contre 30.341 t.
en 1903.
Jamaïque. — Un mouvement de centralisa-
tion s'y manifeste. Une usine centrale est en
projet sur Moreland Estate, récemment acheté
par deux maisons du pays et de Londres.
Une autre usine s'éleverait à « Amity Hall »
exploitant en même temps les centres de « St-
Jago », « Chesterfield » et « Perrins Il.
Mexique. — D'après les rapports consulaires,
presque toute la production est consommée dans
le pays et quelque peu est acheté par les États-
Unis.
Le Mexique produit 3.250.000 t. de canne ;
90.000 t. de sucre ; 80.000 t. d'arrière-jets ;
75.000 t. de mélasse.
Cuba. — Ce pays retient l'attention du
monde sucrier et il a influencé les cours de telle
façon que, sans aucun doute, les lecteurs nous
sauront gré d'en parler le plus possible.
Voici une appréciation d'une certaine valeur
émanant de son concurrent naturel le Michigan,
Etat qui cherche à développer sa production de
sucre de betterave contre l'invasion du sucre de
canne de Cuba :
« J'ai vu, dit le rapporteur, des milliers d'a-
cres de cannes poussant sur un sol qu'effleure à
peine le laboureur et j'ai vu du vesou produit à
Cuba pour 1 cent la livre et laissant un bénéfice
à l'usine.
« Dans ce pays la meilleure terre pour canne ,
facilement accessible au chemin de fer et à l'usine
est vendue $ 25 l'acre. Les dépenses de labour
sont minimes. Un morceau de canne ayant
un nœud est enfoncé en terre et au bout d'un
an fait partie d'un gros bouquet de 6 pieds de
hauteur. Coupée par longueurs de 3 pieds, la
canne est entassée en meules semblables à nos
meules de foin, puis conduite au moulin.
« Le rendement est de 30 à 60 tonnes par acre.
Le prix est bon. Le moulin a du bénéfice en
vendant 1 cent la livre de vesou ; il gagne actuel-
lement 200 ° o en le vendant au prix élevé de
2 1/11. cents. - Résultat : Cuba a embarqué un
million de tonnes de sucre l'année dernière, elle
embarquera un million deux cent mille tonnes
cette année, plus qu'aucun district producteur
dans le monde. Le travail est bien payé, le
peuple bien portant et travailleur ; le gouverne-
ment, stable, se perfectionne rapidement ».
L' « American Sugar Refining Company x. vient
d'acheter à la Nouvelle-Orléans un terrain fort
bien situé pour élever une raffinerie destinée à
fondre la production entière de Cuba.
Cette raffinerie sera la plus vaste du monde.
GEORGE DE PRÉAUDET.
Paris, 19 mai 1905.
Fibres de Corderie, de Brosserie, etc.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. »
Par MM. VAQUIN & SCHWEITZER.
Sisal. — Les Américains semblent de nou-
veau vouloir peser sur les cours de ce textile
qui ne vaut actuellement que fr. 82, 5o à New-
York, alors que le cours à Mexico est fr. 90 (les
100 kg.).
On commence à coter le sisal de Centre Amé-
rique, et celui en provenance des Indes Anglaises
et d'Egypte, mais les qualités varient énormément
et les prix s'en ressentent : il a été fait quelques
petites affaires entre fr. 50 et 82 pour 100 kg.
suivant valeur de la fibre. Cependant, Hambourg
a reçu quelques lots de sisal de l'Est Africain
Allemand, bien travaillé, belle qualité, qui ont
obtenu jusqu'à fr. 100 par 100 kg.
Manille (Abaca). — Plus faible sur toutes les
positions, après avoir subi une petite hausse au
début du mois, et les prix actuels sont à peu
près ceux du mois d'avril. — Les recettes sont
normales et il n'y a pas de grands changements
probables, quant à présent.
Lin de la Nouvelle-Zélande. (Phormium). -
Faible également, avec peu d'affaires; il y a
vendeurs de « good fair Wellington » à fr. 70
les 100 kg., disponibles. — Le livrable est en
déport accentué et il y a des offres à fr. 63 pour
la même classe, embarquement avril-j uin.
Aloès Maurice. — Très peu d'affaires, avec
prix faibles; les belles qualités extra, disponi-
bles, valent fr. 81 et le livrable cote fr. 71 pour
« good fair » et 69 à 70 pour 1/ fair average ».
Z omandoque. - Egalement influencé par
les prix bas des autres .fibres. Nous venons de
recevoir 30 tonnes que l'on veut vendre fr. 62,50
les 100 kg; il y a acheteurs à 60 ; il paraît que
ces derniers finiront par lasser la patience des
importateurs.
Tampico (Ixtle). — A également baissé de prix
sur toutes les classes, cependant une réaction
se fait sentir et les dernières offres montrent une
certaine résistance de la part des producteurs.
ressortir une diminution continuelle. En 1904
l'exportation a été de 18.311 t. contre 30.341 t.
en 1903.
Jamaïque. — Un mouvement de centralisa-
tion s'y manifeste. Une usine centrale est en
projet sur Moreland Estate, récemment acheté
par deux maisons du pays et de Londres.
Une autre usine s'éleverait à « Amity Hall »
exploitant en même temps les centres de « St-
Jago », « Chesterfield » et « Perrins Il.
Mexique. — D'après les rapports consulaires,
presque toute la production est consommée dans
le pays et quelque peu est acheté par les États-
Unis.
Le Mexique produit 3.250.000 t. de canne ;
90.000 t. de sucre ; 80.000 t. d'arrière-jets ;
75.000 t. de mélasse.
Cuba. — Ce pays retient l'attention du
monde sucrier et il a influencé les cours de telle
façon que, sans aucun doute, les lecteurs nous
sauront gré d'en parler le plus possible.
Voici une appréciation d'une certaine valeur
émanant de son concurrent naturel le Michigan,
Etat qui cherche à développer sa production de
sucre de betterave contre l'invasion du sucre de
canne de Cuba :
« J'ai vu, dit le rapporteur, des milliers d'a-
cres de cannes poussant sur un sol qu'effleure à
peine le laboureur et j'ai vu du vesou produit à
Cuba pour 1 cent la livre et laissant un bénéfice
à l'usine.
« Dans ce pays la meilleure terre pour canne ,
facilement accessible au chemin de fer et à l'usine
est vendue $ 25 l'acre. Les dépenses de labour
sont minimes. Un morceau de canne ayant
un nœud est enfoncé en terre et au bout d'un
an fait partie d'un gros bouquet de 6 pieds de
hauteur. Coupée par longueurs de 3 pieds, la
canne est entassée en meules semblables à nos
meules de foin, puis conduite au moulin.
« Le rendement est de 30 à 60 tonnes par acre.
Le prix est bon. Le moulin a du bénéfice en
vendant 1 cent la livre de vesou ; il gagne actuel-
lement 200 ° o en le vendant au prix élevé de
2 1/11. cents. - Résultat : Cuba a embarqué un
million de tonnes de sucre l'année dernière, elle
embarquera un million deux cent mille tonnes
cette année, plus qu'aucun district producteur
dans le monde. Le travail est bien payé, le
peuple bien portant et travailleur ; le gouverne-
ment, stable, se perfectionne rapidement ».
L' « American Sugar Refining Company x. vient
d'acheter à la Nouvelle-Orléans un terrain fort
bien situé pour élever une raffinerie destinée à
fondre la production entière de Cuba.
Cette raffinerie sera la plus vaste du monde.
GEORGE DE PRÉAUDET.
Paris, 19 mai 1905.
Fibres de Corderie, de Brosserie, etc.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. »
Par MM. VAQUIN & SCHWEITZER.
Sisal. — Les Américains semblent de nou-
veau vouloir peser sur les cours de ce textile
qui ne vaut actuellement que fr. 82, 5o à New-
York, alors que le cours à Mexico est fr. 90 (les
100 kg.).
On commence à coter le sisal de Centre Amé-
rique, et celui en provenance des Indes Anglaises
et d'Egypte, mais les qualités varient énormément
et les prix s'en ressentent : il a été fait quelques
petites affaires entre fr. 50 et 82 pour 100 kg.
suivant valeur de la fibre. Cependant, Hambourg
a reçu quelques lots de sisal de l'Est Africain
Allemand, bien travaillé, belle qualité, qui ont
obtenu jusqu'à fr. 100 par 100 kg.
Manille (Abaca). — Plus faible sur toutes les
positions, après avoir subi une petite hausse au
début du mois, et les prix actuels sont à peu
près ceux du mois d'avril. — Les recettes sont
normales et il n'y a pas de grands changements
probables, quant à présent.
Lin de la Nouvelle-Zélande. (Phormium). -
Faible également, avec peu d'affaires; il y a
vendeurs de « good fair Wellington » à fr. 70
les 100 kg., disponibles. — Le livrable est en
déport accentué et il y a des offres à fr. 63 pour
la même classe, embarquement avril-j uin.
Aloès Maurice. — Très peu d'affaires, avec
prix faibles; les belles qualités extra, disponi-
bles, valent fr. 81 et le livrable cote fr. 71 pour
« good fair » et 69 à 70 pour 1/ fair average ».
Z omandoque. - Egalement influencé par
les prix bas des autres .fibres. Nous venons de
recevoir 30 tonnes que l'on veut vendre fr. 62,50
les 100 kg; il y a acheteurs à 60 ; il paraît que
ces derniers finiront par lasser la patience des
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