Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1905 31 mai 1905
Description : 1905/05/31 (A5,N47). 1905/05/31 (A5,N47).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426446z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 139
N° 47 — MAI 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 141
Cacao sous ombre de Castilloa
Les haciendas d'Ocumare de la Costa, propriété du général FONSECA. — Origines.
Culture. — Croissance. — Rendement considérable des saignées d'essai.
D'après M. P. CIBOT
Dans notre n° 41, M. PAUL CIBOT s'est ex-
pliqué sur le côté technique des expériences de
saignée qu'il a eu l'occasion d'effectuer à Ocu-
mare de la Costa. Il a publié depuis, dans le
cahier de novembre 1904 du « Moniteur du
Caoutchouc », — dont le papier glacé se prê-
tait mieux que le nôtre à la reproduction de ses
belles photographies, — une relation complète
de ses observations sur les plantations en ques-
tion. Ces dernières ne sont pas encore ex-
ploitées, pour le caoutchouc ; elles n'en présen-
tent pas moins le plus haut intérêt. Nous allons
donc résumer, dans ce qui suit, les principales
données relevées par M. CIBOT.
Rappelons que la culture combinée du ca-
caoyer avec le Castilloa n'a pas que des parti-
sans : nous avons exposé la controverse, dans
notre édition française du livre de M. WARBURG;
M. PREUSS y est revenu aussi, longuement,
dans la relation de son voyage en Amérique.
Dans le « J. d'A. T. », la question du Castilloa
„ en tant que porte-ombre, a été traitée briève-
ment en 1902, voir p. 192. — N. D. L. R.
*
* *
J'ai eu l'occasion de visiter récemment,
au Venezuela, une des principales hacien-
das qui produisent le cacao, si justement
réputé, connu sous le nom de Caraque.
Outre l'intérêt que m'offrait la visite d'une
hacienda très bien tenue et fort importante,
puisqu'elle s'étend sur environ 1200 hectares
dont plus de la moitié sont plantés de ca-
caoyers, j'y trouvais celui de pouvoir obser-
ver la plantation du Castilloa elastica em-
ployé comme porte-ombre.
Des goëlettes font le service de cabo-
tage entre le port d'Ocumare et Puerto-Ca-
bello, où le cacao est embarqué pour l'Europe.
Le port, où n'existent que quelques
maisons servant de magasins de dépôt pour
les chargements de cacao amenés des ha-
ciendas en charrettes à bœufs, est relié à
la ville d'Ocumare par un chemin de 4 kilo-
mètres, qui longe en partie la rivière et tra-
verse les haciendas dont les premières sont
à 2 kilomètres à peine de la mer.
Porteur d'une lettre que le général DON
RAIMUNDO FONSECA m'avait remise à Caracas,
j'arrivais en une demi-heure de mule à Ocu-
mare, où je recevais des fils du général l'ac-
cueil le plus cordial.
Le général FONSECA, installé depuis une
vingtaine d'années dans cette vallée fertile,
s'est rendu peu à peu acquéreur de la plus
grande partie des haciendas qui s'y étaient
formées. Il possède aujourd'hui 13 haciendas,
réparties en 4 groupes principaux: Las Mon-
jas, Deleite, Pueblo Nuevo et Las Vegas,
renfermant environ 500.000 pieds de cacao
produisant un total de 240.000 kilos de ca-
cao (1903-04) dont la meilleure sorte, celle
de Las Monjas rivalise avec les marques de
Cepe et de Chuao, les plus renommées du
Venezuela et du monde entier.
Parcourant en tous sens les haciendas
du général FONSECA, j'ai pu en admirer la
belle tenue et les soins apportés à l'irriga-
tion de toute la propriété, mais mon atten-
tion était attirée surtout par la plantation
des Castilloa dont j'ai parlé plus haut.
En 1890, alors que l'on commençait seule-
ment à penser à la plantation des arbres à
caoutchouc en Amérique du Sud, le général
FONSECA fut des premiers à comprendre tout
l'intérêt qu'il y aurait à donner comme om-
brage au cacaoyer, au lieu des arbres em-
ployés jusqu'alors: BUCARE, SAMAN, CASTANO,
JOBO, CEDRO, etc. et qui ne servent à rien
en dehors de leur rôle d'écran, un arbre tel
que le Castilloa, susceptible de fournir un
produit de valeur.
Il fit venir de Costa Rica 5.000 graines de
Castilloa ; mais ces semences mal embal-
lées perdirent leur pouvoir germinatif et 70
graines seulement purent lever. Les jeu-
nes plants furent mis en place au bout de
quelques mois en divers endroits de l'ha-
cienda Las Monjas, au milieu des cacaoyers
qui leur prêtaient ainsi un ombrage favo-
rable.
Ces Castilloa se développèrent ft~mirOjL
I JÛRT-O TT"
Cacao sous ombre de Castilloa
Les haciendas d'Ocumare de la Costa, propriété du général FONSECA. — Origines.
Culture. — Croissance. — Rendement considérable des saignées d'essai.
D'après M. P. CIBOT
Dans notre n° 41, M. PAUL CIBOT s'est ex-
pliqué sur le côté technique des expériences de
saignée qu'il a eu l'occasion d'effectuer à Ocu-
mare de la Costa. Il a publié depuis, dans le
cahier de novembre 1904 du « Moniteur du
Caoutchouc », — dont le papier glacé se prê-
tait mieux que le nôtre à la reproduction de ses
belles photographies, — une relation complète
de ses observations sur les plantations en ques-
tion. Ces dernières ne sont pas encore ex-
ploitées, pour le caoutchouc ; elles n'en présen-
tent pas moins le plus haut intérêt. Nous allons
donc résumer, dans ce qui suit, les principales
données relevées par M. CIBOT.
Rappelons que la culture combinée du ca-
caoyer avec le Castilloa n'a pas que des parti-
sans : nous avons exposé la controverse, dans
notre édition française du livre de M. WARBURG;
M. PREUSS y est revenu aussi, longuement,
dans la relation de son voyage en Amérique.
Dans le « J. d'A. T. », la question du Castilloa
„ en tant que porte-ombre, a été traitée briève-
ment en 1902, voir p. 192. — N. D. L. R.
*
* *
J'ai eu l'occasion de visiter récemment,
au Venezuela, une des principales hacien-
das qui produisent le cacao, si justement
réputé, connu sous le nom de Caraque.
Outre l'intérêt que m'offrait la visite d'une
hacienda très bien tenue et fort importante,
puisqu'elle s'étend sur environ 1200 hectares
dont plus de la moitié sont plantés de ca-
caoyers, j'y trouvais celui de pouvoir obser-
ver la plantation du Castilloa elastica em-
ployé comme porte-ombre.
Des goëlettes font le service de cabo-
tage entre le port d'Ocumare et Puerto-Ca-
bello, où le cacao est embarqué pour l'Europe.
Le port, où n'existent que quelques
maisons servant de magasins de dépôt pour
les chargements de cacao amenés des ha-
ciendas en charrettes à bœufs, est relié à
la ville d'Ocumare par un chemin de 4 kilo-
mètres, qui longe en partie la rivière et tra-
verse les haciendas dont les premières sont
à 2 kilomètres à peine de la mer.
Porteur d'une lettre que le général DON
RAIMUNDO FONSECA m'avait remise à Caracas,
j'arrivais en une demi-heure de mule à Ocu-
mare, où je recevais des fils du général l'ac-
cueil le plus cordial.
Le général FONSECA, installé depuis une
vingtaine d'années dans cette vallée fertile,
s'est rendu peu à peu acquéreur de la plus
grande partie des haciendas qui s'y étaient
formées. Il possède aujourd'hui 13 haciendas,
réparties en 4 groupes principaux: Las Mon-
jas, Deleite, Pueblo Nuevo et Las Vegas,
renfermant environ 500.000 pieds de cacao
produisant un total de 240.000 kilos de ca-
cao (1903-04) dont la meilleure sorte, celle
de Las Monjas rivalise avec les marques de
Cepe et de Chuao, les plus renommées du
Venezuela et du monde entier.
Parcourant en tous sens les haciendas
du général FONSECA, j'ai pu en admirer la
belle tenue et les soins apportés à l'irriga-
tion de toute la propriété, mais mon atten-
tion était attirée surtout par la plantation
des Castilloa dont j'ai parlé plus haut.
En 1890, alors que l'on commençait seule-
ment à penser à la plantation des arbres à
caoutchouc en Amérique du Sud, le général
FONSECA fut des premiers à comprendre tout
l'intérêt qu'il y aurait à donner comme om-
brage au cacaoyer, au lieu des arbres em-
ployés jusqu'alors: BUCARE, SAMAN, CASTANO,
JOBO, CEDRO, etc. et qui ne servent à rien
en dehors de leur rôle d'écran, un arbre tel
que le Castilloa, susceptible de fournir un
produit de valeur.
Il fit venir de Costa Rica 5.000 graines de
Castilloa ; mais ces semences mal embal-
lées perdirent leur pouvoir germinatif et 70
graines seulement purent lever. Les jeu-
nes plants furent mis en place au bout de
quelques mois en divers endroits de l'ha-
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qui leur prêtaient ainsi un ombrage favo-
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