COMMERCE — INDUSTRIE 1653
merce de Saïgon a fait connaître son point de vue en donnant sur
la situation actuelle d'intéressants détails.
Jusqu'en 1916, indique-t-elle, la presque totalité des usines à
riz importantes était entre les mains des Chinois. Quelques petites
décortiqueries, traitant de 1 à 20 tonnes par jour, appartenaient à
des Annamites. Les grandes usines de Cholon, qui travaillent la
majeure partie du riz cochinchinois, étaient chinoises et leurper-
sonnel technique, ou anglais ou chinois. Quant aux machines, elles
étaient et sont encore d'origine allemande (maison Shule de Ham-
bourg) et anglaise (maison Douglas et Grand de Kirkcaldy,
Écosse). Les seules machines françaises utilisées actuellement
consistent en quelques tamiseurs.
Depuis 1917, cependant, quelques industriels français ont
essayé d'enlever aux Chinois le monopole de la fabrication du
riz blanc. Toutefois, ne pouvant trouver de matériel chez les
fabricants français de machines de meuneries, ils ont été obligés
de continuer à s'équiper avec du matériel étranger.
Nos riziers regrettent cette situation et ils espèrent que les
fabricants d'outillage français se décideront enfin à construire
des appareils de rizerie au complet. Il ne saurait faire de doute
que les usines indochinoises s'approvisionneraient très volontiers
en matériel français, si elles recevaient des propositions intéres-
santes de la Métropole. Ce matériel, n'acquittant pas, à l'entrée
en Cochinchine, les droits qui frappent les machines étrangères,
il y a là un gros avantage pour nos fabricants de France qui
pourraient ainsi céder leur matériel à des prix très avantageux.
Installation d'une usine d'égrenàgé de coton
à Sokodé (Togo).
Une entente est intervenue récemment entre le Commissaire
de la République au Togo et l'Association cotonnière coloniale
pour l'installation d'une usine d'égrenage de coton à Sokodé, sur
la grande voie de communication qui, partant de Lomé, rejoint
le Sansanné-Mango et la Haute-Volta en passant par Atakpamé
et Bassari..
On sait que le coton est une des cultures les plus importantes
de la colonie. De nombreux et persévérants essais y ont été faits
par les Allemands pour déterminer les espèces les plus appro-
priées au pays et des encouragements ont été prodigués aux indi-
gènes pour qu'ils s'intéressent à cette culture. De notre côté,
merce de Saïgon a fait connaître son point de vue en donnant sur
la situation actuelle d'intéressants détails.
Jusqu'en 1916, indique-t-elle, la presque totalité des usines à
riz importantes était entre les mains des Chinois. Quelques petites
décortiqueries, traitant de 1 à 20 tonnes par jour, appartenaient à
des Annamites. Les grandes usines de Cholon, qui travaillent la
majeure partie du riz cochinchinois, étaient chinoises et leurper-
sonnel technique, ou anglais ou chinois. Quant aux machines, elles
étaient et sont encore d'origine allemande (maison Shule de Ham-
bourg) et anglaise (maison Douglas et Grand de Kirkcaldy,
Écosse). Les seules machines françaises utilisées actuellement
consistent en quelques tamiseurs.
Depuis 1917, cependant, quelques industriels français ont
essayé d'enlever aux Chinois le monopole de la fabrication du
riz blanc. Toutefois, ne pouvant trouver de matériel chez les
fabricants français de machines de meuneries, ils ont été obligés
de continuer à s'équiper avec du matériel étranger.
Nos riziers regrettent cette situation et ils espèrent que les
fabricants d'outillage français se décideront enfin à construire
des appareils de rizerie au complet. Il ne saurait faire de doute
que les usines indochinoises s'approvisionneraient très volontiers
en matériel français, si elles recevaient des propositions intéres-
santes de la Métropole. Ce matériel, n'acquittant pas, à l'entrée
en Cochinchine, les droits qui frappent les machines étrangères,
il y a là un gros avantage pour nos fabricants de France qui
pourraient ainsi céder leur matériel à des prix très avantageux.
Installation d'une usine d'égrenàgé de coton
à Sokodé (Togo).
Une entente est intervenue récemment entre le Commissaire
de la République au Togo et l'Association cotonnière coloniale
pour l'installation d'une usine d'égrenage de coton à Sokodé, sur
la grande voie de communication qui, partant de Lomé, rejoint
le Sansanné-Mango et la Haute-Volta en passant par Atakpamé
et Bassari..
On sait que le coton est une des cultures les plus importantes
de la colonie. De nombreux et persévérants essais y ont été faits
par les Allemands pour déterminer les espèces les plus appro-
priées au pays et des encouragements ont été prodigués aux indi-
gènes pour qu'ils s'intéressent à cette culture. De notre côté,
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