AGRICULTURE — ÉLEVAGE — FORÊTS 1419
fléau. » Quant à la flore des îles, « elle se compose, pour plus
d'un tiers, de fougères. Les graminées, les rubinacées, les euphor-
biacées viennent ensuite pour un autre tiers, le restant compre-
nant les diverses familles, environ soixante-dix, représentées
par un nombre restreint d'espèces ». Le conférencier étudia
les principaux représentants de cette flore, en insistant sur ce
point qu'elle est surtout caractérisée ici par l'absence de florai-
sons brillantes et de feuillages colorés : « C'est uniformément
la verdure; seules, les Erythrina indica jettent, au moment de
leur floraison, une brève note rouge corail parmi l'immense
frondaison. » M. HENRY passa ensuite en revue les cultures
principales des Marquises : cocotiers, caféiers, cotonniers, manioc,
vanille et taris (espèce de colocasia) arbres fruitiers et arbres à
pain. M. Pierre CREPIN, qui rend compte de cette étude dans le
«Bulletin de la Société nationale d'acclimatation de France », fait
connaître que la conférence de M. HENRY paraîtra, in extenso,
dans la première partie de la « Revue d'Histoire naturelle
appliquée ».
L'élevage du mouton dans les Colonies françaises.
Le Comité de l'élevage du mouton mérinos de la Chambre de
commerce de Tourcoing donne, dans sa seconde communication
(août 124), les renseignements suivants sur l'état actuel de
l'entreprise.
Madagascar.
M. LEDREUX, directeur des essais, fait connaître que, depuis
sa première communication, le petit troupeau de Madagascar a
parfaitement résisté au climat, d'ailleurs très sain, de la région
des plateaux de moyenne altitude. Les agneaux sont de belle
venue ; certains, dès l'âge de six mois, ne se distinguaient plus
de leur mère. Un second agnelage a dû avoir lieu en juillet, dont
M. LEDREUX escomptait une pleine réussite, mais ayant été retenu
beaucoup plus longtemps qu'il ne prévoyait à Tuléar pour la
réception des moutons attendus de Durban, il n'a pu encore donner
de renseignements sur le nombre des naissances survenues en
son absence.
M. LAMERAND a réussi à amener à Tuléar un nouveau convoi
de cent trente-huit brebis et béliers, malgré les grandes diffi-
cultés qu'il éprouva en raison du retard d'un steamer pouvant se
fléau. » Quant à la flore des îles, « elle se compose, pour plus
d'un tiers, de fougères. Les graminées, les rubinacées, les euphor-
biacées viennent ensuite pour un autre tiers, le restant compre-
nant les diverses familles, environ soixante-dix, représentées
par un nombre restreint d'espèces ». Le conférencier étudia
les principaux représentants de cette flore, en insistant sur ce
point qu'elle est surtout caractérisée ici par l'absence de florai-
sons brillantes et de feuillages colorés : « C'est uniformément
la verdure; seules, les Erythrina indica jettent, au moment de
leur floraison, une brève note rouge corail parmi l'immense
frondaison. » M. HENRY passa ensuite en revue les cultures
principales des Marquises : cocotiers, caféiers, cotonniers, manioc,
vanille et taris (espèce de colocasia) arbres fruitiers et arbres à
pain. M. Pierre CREPIN, qui rend compte de cette étude dans le
«Bulletin de la Société nationale d'acclimatation de France », fait
connaître que la conférence de M. HENRY paraîtra, in extenso,
dans la première partie de la « Revue d'Histoire naturelle
appliquée ».
L'élevage du mouton dans les Colonies françaises.
Le Comité de l'élevage du mouton mérinos de la Chambre de
commerce de Tourcoing donne, dans sa seconde communication
(août 124), les renseignements suivants sur l'état actuel de
l'entreprise.
Madagascar.
M. LEDREUX, directeur des essais, fait connaître que, depuis
sa première communication, le petit troupeau de Madagascar a
parfaitement résisté au climat, d'ailleurs très sain, de la région
des plateaux de moyenne altitude. Les agneaux sont de belle
venue ; certains, dès l'âge de six mois, ne se distinguaient plus
de leur mère. Un second agnelage a dû avoir lieu en juillet, dont
M. LEDREUX escomptait une pleine réussite, mais ayant été retenu
beaucoup plus longtemps qu'il ne prévoyait à Tuléar pour la
réception des moutons attendus de Durban, il n'a pu encore donner
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M. LAMERAND a réussi à amener à Tuléar un nouveau convoi
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