COMMERCE — INDUSTRIE 1221
INFORMATIONS
L'ostréiculture en Nouvelle-Calédonie.
Un décret, paru le mois dernier, a autorisé la création et
l'installation de parcs d'élevage d'huîtres comestibles sur toute
la côte ouest de la Nouvelle-Calédonie. De nombreuses deman-
des de concessions importantes avaient été soumises à l'admi-
nistration locale, à cet effet, depuis la promulgation du décret
du 19 février 1924 qui avaient mis en concordance les dispositions
anciennes avec les conditions actuelles de cette industrie. Dé-
sormais, la limite extrême de 50 ares imposée par le décret du
30 mars 1893 aux dépôts d'huîtres comestibles, est supprimée.
La superficie des parcs est fixée par les arrêtés de concessions,
ainsi que la quotité des redevances imposées, les conditions et
les délais de mise en œuvre et d'exploitation.
D'autre part, l'exportation et la vente des huîtres élevées
en parc sont, en principe, autorisées toute l'année, à l'exclusion
des huîtres d'autres provenances. Un permis d'exporter sera
délivré chaque année aux concessionnaires. Il reste entendu,
cependant, que les huîtres d'élève dont les dimensions seront
inférieures à 4 cm. 5 ne pourront être ni exportées ni vendues
et que les concessionnaires devront conserver mensuellement,
pour être livrée à la consommation locale, une quantitéd'huitres
de dimensions suffisantes, égale au cinquième de la quantité
exportée pendant le mois précédent.
Ces dispositions répondent, d'une manière générale, aux vœux
émis par le congrès des pêches maritimes de Boulogne. Le
développement de l'ostréiculture en Nouvelle-Calédonie ne peut
qu'aider à la prospérité de la colonie.
L'utilisation des bois coloniaux dans la carrosserie.
L'attention du Ministre des Colonies a été retenue, derniè-
rement, par l'utilisation possible en carrosserie des bois de nos
colonies africaines. De nombreux carrossiers de la capitale et
des départements du nord de la France avaient, en effet, saisi
les pouvoirs publics de leurs doléances, relativement aux diffi-
cultés qu'ils ne cessent de rencontrer pour s'approvisionner en
bois de gros œuvre et en bois de décoration.
INFORMATIONS
L'ostréiculture en Nouvelle-Calédonie.
Un décret, paru le mois dernier, a autorisé la création et
l'installation de parcs d'élevage d'huîtres comestibles sur toute
la côte ouest de la Nouvelle-Calédonie. De nombreuses deman-
des de concessions importantes avaient été soumises à l'admi-
nistration locale, à cet effet, depuis la promulgation du décret
du 19 février 1924 qui avaient mis en concordance les dispositions
anciennes avec les conditions actuelles de cette industrie. Dé-
sormais, la limite extrême de 50 ares imposée par le décret du
30 mars 1893 aux dépôts d'huîtres comestibles, est supprimée.
La superficie des parcs est fixée par les arrêtés de concessions,
ainsi que la quotité des redevances imposées, les conditions et
les délais de mise en œuvre et d'exploitation.
D'autre part, l'exportation et la vente des huîtres élevées
en parc sont, en principe, autorisées toute l'année, à l'exclusion
des huîtres d'autres provenances. Un permis d'exporter sera
délivré chaque année aux concessionnaires. Il reste entendu,
cependant, que les huîtres d'élève dont les dimensions seront
inférieures à 4 cm. 5 ne pourront être ni exportées ni vendues
et que les concessionnaires devront conserver mensuellement,
pour être livrée à la consommation locale, une quantitéd'huitres
de dimensions suffisantes, égale au cinquième de la quantité
exportée pendant le mois précédent.
Ces dispositions répondent, d'une manière générale, aux vœux
émis par le congrès des pêches maritimes de Boulogne. Le
développement de l'ostréiculture en Nouvelle-Calédonie ne peut
qu'aider à la prospérité de la colonie.
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L'attention du Ministre des Colonies a été retenue, derniè-
rement, par l'utilisation possible en carrosserie des bois de nos
colonies africaines. De nombreux carrossiers de la capitale et
des départements du nord de la France avaient, en effet, saisi
les pouvoirs publics de leurs doléances, relativement aux diffi-
cultés qu'ils ne cessent de rencontrer pour s'approvisionner en
bois de gros œuvre et en bois de décoration.
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