Presse et revues
60 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1925-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1925 01 février 1925
Description : 1925/02/01 (A11,N86)-1925/02/28. 1925/02/01 (A11,N86)-1925/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64234283
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE COTON EN INDOCHINE 55
les résultats de sa mission. Dans ce très intéressant travail,
M. SAMPSON indique les méthodes de sélection qu'il applique
à l'amélioration des races du cotonnier cambodgien cultivées
dans la province de Madras, méthodes dont pourront s'inspirer
utilement les fonctionnaires de nos Services agricoles (1).
D'après M. SAMPSON, l'un des principaux défauts du coton-
nier du Cambodge est d'avoir les entre-nœuds trop longs et le
bois trop faible pour supporter le poids des capsules vertes,
d'où il résulte que les branches traînent souvent sur le sol, au
grand détriment de la qualité et de la propreté de la fibre.
On devra donc s'attacher à sélectionner des plantes à bois
plus fort et à courts entre-nœuds ; mais M. SAMPSON a remar-
qué, d'autre part, que les plantes à entre-nœuds allongés sont
aussi celles qui ont les plus longues soies, caractère qu'il importe
de conserver. Il y a donc là une difficulté que l'on devra s'effor-
cer de résoudre par une sélection raisonnée et peut-être par
des croisements. C'est là une tâche délicate, qui ne peut guère
être entreprise que dans une station de recherches officielles.
Enfin, l'amélioration des voies de communication déjà
existantes et la création de routes nouvelles qui ne pourront
que favoriser l'extension de la culture cotonnière en Indochine,
relèvent également de l'initiative gouvernementale.
En terminant cette étude, je ne puis mieux faire que de citer
les conclusions par lesquelles M. le Résident Supérieur GARNIER,
Directeur de l'Agence Economique de l'Indochine, terminait le
magistral exposé de la question fait par lui devant la Commis-
sion sénatoriale des colonies, le 29 février dernier :
« Je ne crois pas, disait-il, que l'on puisse attendre la solu-
tion complète du problème cotonnier des grandes cultures
à forme industrielle entreprises par des Sociétés françaises
disposant d'importants capitaux pour cette double raison :
« 1° Que ces entreprises ne peuvent vivre qu'avec des cultu-
res riches à grand rendement, telles que celles de l'Hevea, du
Caféier, du Cocotier, du Palmier à huile, probablement aussi
la culture du Mûrier et l'élevage du ver à soie, qui trouvent
(1) Voir Butletin économique de l'Indochine, 1921, nO 148.
les résultats de sa mission. Dans ce très intéressant travail,
M. SAMPSON indique les méthodes de sélection qu'il applique
à l'amélioration des races du cotonnier cambodgien cultivées
dans la province de Madras, méthodes dont pourront s'inspirer
utilement les fonctionnaires de nos Services agricoles (1).
D'après M. SAMPSON, l'un des principaux défauts du coton-
nier du Cambodge est d'avoir les entre-nœuds trop longs et le
bois trop faible pour supporter le poids des capsules vertes,
d'où il résulte que les branches traînent souvent sur le sol, au
grand détriment de la qualité et de la propreté de la fibre.
On devra donc s'attacher à sélectionner des plantes à bois
plus fort et à courts entre-nœuds ; mais M. SAMPSON a remar-
qué, d'autre part, que les plantes à entre-nœuds allongés sont
aussi celles qui ont les plus longues soies, caractère qu'il importe
de conserver. Il y a donc là une difficulté que l'on devra s'effor-
cer de résoudre par une sélection raisonnée et peut-être par
des croisements. C'est là une tâche délicate, qui ne peut guère
être entreprise que dans une station de recherches officielles.
Enfin, l'amélioration des voies de communication déjà
existantes et la création de routes nouvelles qui ne pourront
que favoriser l'extension de la culture cotonnière en Indochine,
relèvent également de l'initiative gouvernementale.
En terminant cette étude, je ne puis mieux faire que de citer
les conclusions par lesquelles M. le Résident Supérieur GARNIER,
Directeur de l'Agence Economique de l'Indochine, terminait le
magistral exposé de la question fait par lui devant la Commis-
sion sénatoriale des colonies, le 29 février dernier :
« Je ne crois pas, disait-il, que l'on puisse attendre la solu-
tion complète du problème cotonnier des grandes cultures
à forme industrielle entreprises par des Sociétés françaises
disposant d'importants capitaux pour cette double raison :
« 1° Que ces entreprises ne peuvent vivre qu'avec des cultu-
res riches à grand rendement, telles que celles de l'Hevea, du
Caféier, du Cocotier, du Palmier à huile, probablement aussi
la culture du Mûrier et l'élevage du ver à soie, qui trouvent
(1) Voir Butletin économique de l'Indochine, 1921, nO 148.
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