HYGIÈNE — ASSISTANCE MÉDICALE — ZOOTECHNIE 1839
cite, en particulier, celle de Hamman-Meskoutine (eaux bicarbo-
natées sodiques réputées pour la cure du rhumatisme) et celle
du Guergour (sulfatées calciques) ; dans le département d'Alger
les sources de Ben-IIaroum, dont les eaux bicarbonatées se rap-
prochent sensiblement par leur composition de celles de Vichy ;
d'Hammam R'Hira où existe une station climatique de premier
ordre indiquée pour tous les malades atteints de manifestations
arthritiques, d'anémie, etc. d'Hammam-Melouan (chlorurées
sodiques, 39 à 44°) et d'Hammam-M'Zara (sulfureuses). La pro-
vince d'Oran possède les sources de Nochy-les-Bains (sulfureuses),
d'Hammam-Bou-Adjar (très chaudes, 67°, chloro-bicarbonatées.
Etablissement thermal), des Bains-de-la-Reine (chlorurées sodi-
ques magnésiennes, 50°) dont les eaux analogues à celles de Bala-
ruc sont préconisées dans les maladies des femmes. On peut
signaler encore les sources sulfureuses d'Hammam-Salatin près
de Biskra, très fréquentées pour les affections cutanées ; les
grandes sources chaudes de Saida, sur la route de Mascara, dont
les eaux, d'après les analyses d'HANRioT, ont une composition
analogue à celles de Vittel ; la station de Teniet-el-Haad (sulfu-
reuses) située à 1.200 mètres d'altitude, dans une forêt magnifique
de cèdres, etc.
« Ces stations thermales d'Algérie, écrit le docteur ABBATUCCI,
présentent un très grand avantage, c'est que beaucoup sont à la fois
estivales et hivernales. Elles peuvent répondre aux besoins de la
Métropole et de l'Europe, offrant leurs ressources aux baigneurs qui
ne peuvent se soigner à nos stations, pendant l'hiver. Et combien
elles pourraient être intéressantes pour nombre de nos coloniaux,
rapatriés au commencement de l'hiver et qui pourraient aller, tout
de suite, se soigner au pays du soleil !.»
On peut en déclarer tout autant, cela va sans dire, de nos
établissements thermaux de la Tunisie où les sources minérales
utilisées par la thérapeutique indigène sont en fort grand nom-
bre. Les plus fréquentées sont celles de Hammam-Lif, (chloru-
rées sodiques fortes, 48 à 49°) qui sortent du djebel Bou-Kormine,
au fond du golfe de Tunis ; d'El-Hamma, près de Gabès (sulfu-
reuses, 35°) ; d'Hammam-Djedidi, sur la route de Zaghouan à
Hammamet (chlorurées faibles, 65°) ; la source minérale froide
du Djebel Garci, près d'Enfidaville, très en vogue sous la domi-
nation romaine, ainsi qu'en témoignent les ruines nombreuses
que l'on trouve autour d'elle et dont les eaux gazeuses et ferru-
gineuses, très agréables au goût, sont fort réputées. Une mention
cite, en particulier, celle de Hamman-Meskoutine (eaux bicarbo-
natées sodiques réputées pour la cure du rhumatisme) et celle
du Guergour (sulfatées calciques) ; dans le département d'Alger
les sources de Ben-IIaroum, dont les eaux bicarbonatées se rap-
prochent sensiblement par leur composition de celles de Vichy ;
d'Hammam R'Hira où existe une station climatique de premier
ordre indiquée pour tous les malades atteints de manifestations
arthritiques, d'anémie, etc. d'Hammam-Melouan (chlorurées
sodiques, 39 à 44°) et d'Hammam-M'Zara (sulfureuses). La pro-
vince d'Oran possède les sources de Nochy-les-Bains (sulfureuses),
d'Hammam-Bou-Adjar (très chaudes, 67°, chloro-bicarbonatées.
Etablissement thermal), des Bains-de-la-Reine (chlorurées sodi-
ques magnésiennes, 50°) dont les eaux analogues à celles de Bala-
ruc sont préconisées dans les maladies des femmes. On peut
signaler encore les sources sulfureuses d'Hammam-Salatin près
de Biskra, très fréquentées pour les affections cutanées ; les
grandes sources chaudes de Saida, sur la route de Mascara, dont
les eaux, d'après les analyses d'HANRioT, ont une composition
analogue à celles de Vittel ; la station de Teniet-el-Haad (sulfu-
reuses) située à 1.200 mètres d'altitude, dans une forêt magnifique
de cèdres, etc.
« Ces stations thermales d'Algérie, écrit le docteur ABBATUCCI,
présentent un très grand avantage, c'est que beaucoup sont à la fois
estivales et hivernales. Elles peuvent répondre aux besoins de la
Métropole et de l'Europe, offrant leurs ressources aux baigneurs qui
ne peuvent se soigner à nos stations, pendant l'hiver. Et combien
elles pourraient être intéressantes pour nombre de nos coloniaux,
rapatriés au commencement de l'hiver et qui pourraient aller, tout
de suite, se soigner au pays du soleil !.»
On peut en déclarer tout autant, cela va sans dire, de nos
établissements thermaux de la Tunisie où les sources minérales
utilisées par la thérapeutique indigène sont en fort grand nom-
bre. Les plus fréquentées sont celles de Hammam-Lif, (chloru-
rées sodiques fortes, 48 à 49°) qui sortent du djebel Bou-Kormine,
au fond du golfe de Tunis ; d'El-Hamma, près de Gabès (sulfu-
reuses, 35°) ; d'Hammam-Djedidi, sur la route de Zaghouan à
Hammamet (chlorurées faibles, 65°) ; la source minérale froide
du Djebel Garci, près d'Enfidaville, très en vogue sous la domi-
nation romaine, ainsi qu'en témoignent les ruines nombreuses
que l'on trouve autour d'elle et dont les eaux gazeuses et ferru-
gineuses, très agréables au goût, sont fort réputées. Une mention
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