Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1927-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1927 01 février 1927
Description : 1927/02/01 (A16,N110)-1927/02/28. 1927/02/01 (A16,N110)-1927/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419782h
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
AUTOUR DE LA RIZICULTURE INDOCHINOISE 53
sous lequel se cachent volontiers de nombreux cobras. J'ai
assisté à la récolte ainsi faite, en compagnie de mon assistant
M. TRAN-VAN-Huu, à qui les habitants affirmaient qu'il en
était de même tous les ans dans toute la région. Il a rédigé à ce
sujet une note détaillée dans le Bulletin Agricole de l'Institut
Scientifique de Saïgon, dans laquelle il met au point un grand
nombre de faits peu connus sur ces si intéressantes variétés.
Le mode de culture classique des riz irrigués comporte, du
moins en Indochine, le semis en pépinière des grains préala-
blement germés et le repiquage des jeunes plants ainsi obtenus,
après un stage de trois semaines à deux mois, en rizière défini-
tive. Il existe cependant, dans l'ouest de la Cochinchine, dans
la province de Cantho, qui se trouve à une soixantaine de
kilomètres au sud de la région des riz flottants de Chaudoc,
un mode de culture plus compliqué, si l'on envisage la suite des
opérations effectuées, plus sommaire si l'on considère les sim-
plifications qu'il permet d'apporter aux autres opérations cul-
turales. Il s'applique à des variétés à longue évolution, dont
la croissance complète demande de sept à huit mois.
Le riz est d'abord semé dans le ma, ou pépinière proprement
dite ; au bout de six semaines environ, il est repiqué dans une
petite rizière, mais plus serré qu'il ne le serait dans une rizière
normale; quand vient le moment opportun, c'est-à-dire de
six semaines à deux mois après le repiquage, les plants qui ont
déjà presque atteint la taille normale sont arrachés, éclatés et
mis en place dans la rizière définitive. Cette façon de procéder
présente de nombreux avantages : elle économise la semence,
vingt-cinq litres de paddy suffisant pour fournir les plants
destinés à couvrir un hectare de rizière, alors qu'avec un seul
repiquage la quantité de semence nécessaire est de l'ordre d'un
hectolitre ; elle permet d'attendre que les eaux qui couvrent
les rizières généralement très basses de ces régions aient baissé
au niveau voulu, ce qui arrive assez tard ; enfin, elle réduit au
minimum les travaux d'aménagement de la rizière définitive,
les plants de riz, provenant de la rizière d'attente étant déjà
très vigoureux au moment où ils prennent possession du sol.
Il arrive souvent que ces travaux d'aménagement se réduisent
au simple passage d'un rouleau, ou même d'un tronc d'arbre,
sous lequel se cachent volontiers de nombreux cobras. J'ai
assisté à la récolte ainsi faite, en compagnie de mon assistant
M. TRAN-VAN-Huu, à qui les habitants affirmaient qu'il en
était de même tous les ans dans toute la région. Il a rédigé à ce
sujet une note détaillée dans le Bulletin Agricole de l'Institut
Scientifique de Saïgon, dans laquelle il met au point un grand
nombre de faits peu connus sur ces si intéressantes variétés.
Le mode de culture classique des riz irrigués comporte, du
moins en Indochine, le semis en pépinière des grains préala-
blement germés et le repiquage des jeunes plants ainsi obtenus,
après un stage de trois semaines à deux mois, en rizière défini-
tive. Il existe cependant, dans l'ouest de la Cochinchine, dans
la province de Cantho, qui se trouve à une soixantaine de
kilomètres au sud de la région des riz flottants de Chaudoc,
un mode de culture plus compliqué, si l'on envisage la suite des
opérations effectuées, plus sommaire si l'on considère les sim-
plifications qu'il permet d'apporter aux autres opérations cul-
turales. Il s'applique à des variétés à longue évolution, dont
la croissance complète demande de sept à huit mois.
Le riz est d'abord semé dans le ma, ou pépinière proprement
dite ; au bout de six semaines environ, il est repiqué dans une
petite rizière, mais plus serré qu'il ne le serait dans une rizière
normale; quand vient le moment opportun, c'est-à-dire de
six semaines à deux mois après le repiquage, les plants qui ont
déjà presque atteint la taille normale sont arrachés, éclatés et
mis en place dans la rizière définitive. Cette façon de procéder
présente de nombreux avantages : elle économise la semence,
vingt-cinq litres de paddy suffisant pour fournir les plants
destinés à couvrir un hectare de rizière, alors qu'avec un seul
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les plants de riz, provenant de la rizière d'attente étant déjà
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Il arrive souvent que ces travaux d'aménagement se réduisent
au simple passage d'un rouleau, ou même d'un tronc d'arbre,
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