Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1913 31 août 1913
Description : 1913/08/31 (A13,N146). 1913/08/31 (A13,N146).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184165
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
238 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NU46 — Aoit 1913
donc essentiel de détruire les nids aussitôt
qu'on les découvre, en les arrosant dé sul-
fure: de carbone.
Pseudo-névroptères. - Les Thrips. (Phy-
sopus rubrocincius). — Ces insectes sont
fréquents aux Antilles (Grenade, Guade-
loupe, Sainte-Lucie, Dominique) et. à
Ceylan.
L'adulte mesure 1/25-1/18 de pouce de
long, il est d'un brun sombre ou noir et
ses ailes sont bordées de cils délicats; les
jeunes non ailés ont une teinte plus pâle
ou gris jaunâtre, avec une bande rouge sur
l'abdomen. Ces insectes vivent en troupe
à la face inférieure des feuilles dont ils
peuvent déterminer la chute, et ils pro-
voquent aussi sur les fruits la formation
de plaques subéreuses qui peuvent en
imposer lorsqu'elles sont suffisamment
développées, pour un signe de maturité.
La pullulation des Thrips est favorisée par
la sécheresse et le manque d'ombrage; à
l'état adulte l'insecte peut voler, mais il
est surtout emporté par le vent; il attaque
aussi l'amandier, le manguier et le bada-
mier. Ces arbres doivent donc être- éloi-
gnés soigneusement des plantations et
traités, s'il y a lieu, comme le cacaoyer.
Les Thryps comptent quelques ennemis
naturels : les larves de Chrysope en font
leur nourriture, HUSSEL a observé en Cali-
fornie la larve d'un petit hyménoptère qui
en tue beaucoup et qui pourrait, par suite,
s'il était abondant, devenir un auxiliaire
utile du planteur de cacaoyer.
Urioh (1) recommande de pulvériser les
arbres attaqués avec la mixture suivante :
Kérosène 2.parties. *
Eau 1 partie. -
Savon noir 1/2 —
Diluer cette mixture dans 15 fois son
poids d'eau, et agiter constamment le mé-
lange pendant la pulvérisation.
Les Tennites. — Les termites sont des
fléaux pour l'agriculture tropicale; elles
n'épargnent pas les cacaoyers et détruisent
(1) U fiICH : Proceding of the Agricultural Society,
février 1911.
surtout ceux qui présentent des plaies ou
qui portent débranches mortes Souvent
môme elles construisent leurs galeries
contre le tronc des arbres sains et les
abandonnent plus tard. Il est donc essen-
tiel de détruire avec soin les termitières
qui se trouvent, au voisinage des planta-
tions-, de débarrasser les troncs des- ca-
caoyers des galeries qui peuvent être acco-
lées et de recouvrir avec le plus grand soin
toutes les blessures- des arbres avec du
gmidron.
Hémiptères. — Pucerons. — Plusieurs
espèces de pucerons peuvent vivre sur le
cacaoyer, mais souvent elles ne leur sont
pas spéciales; le plus commun : Dactylo-
pius citri Riss., vit surtout sur les citron-
niers et les orangers ; lorsqu'il s'établit
en nombre considérable sur les fruits de
cacao, il peut arrêter ou diminuer leur
croissance.
D'autres représentants de la -même fa-
mille : Lecanium Oleæ, Aspidiotus- destruc-
tor, peuvent aussi causer quelque dommage
s'ils sont très nombreux.
Les « Pod Hoppers » des Antilles
(Punrtise du Cacao), Horriola arcllata, com-
mune à la Trinidad sur les jeunes ca-
caoyers, les affaiblissent par leurs piqûres.
Des fourmis du genre Azteca construisent
leurs nids sur les colonies de pucerons el
les protègent contre leurs ennemis natu-
rels, représentés surtout par des hyménop-
tères ; elles favorisent ainsi leur pullulation.
Tous cès parasites sont devenus dange-
reux depuis qu'on détruit les oiseaux, soil
en leur faisant la chasse, soit en défrichanJ
les forêts où ils se multipliaient à l'aise:
L'introduction de la Mangouste a favorisé
indirectement cette pullulation d'insectes
lorsque les serpents dont elle vivait on
disparu, elle s'est attaquée à d'autre:
proies, les œufs des oiseaux sont devenu:
pour elle un aliment de choix qu'elle f
appris à rechercher, et elle en détruit ur
nombre considérable.
Dr L. BEILLE,
Professenr à la Faculté de Médecine
et de Pharmacie de Bordeaux
donc essentiel de détruire les nids aussitôt
qu'on les découvre, en les arrosant dé sul-
fure: de carbone.
Pseudo-névroptères. - Les Thrips. (Phy-
sopus rubrocincius). — Ces insectes sont
fréquents aux Antilles (Grenade, Guade-
loupe, Sainte-Lucie, Dominique) et. à
Ceylan.
L'adulte mesure 1/25-1/18 de pouce de
long, il est d'un brun sombre ou noir et
ses ailes sont bordées de cils délicats; les
jeunes non ailés ont une teinte plus pâle
ou gris jaunâtre, avec une bande rouge sur
l'abdomen. Ces insectes vivent en troupe
à la face inférieure des feuilles dont ils
peuvent déterminer la chute, et ils pro-
voquent aussi sur les fruits la formation
de plaques subéreuses qui peuvent en
imposer lorsqu'elles sont suffisamment
développées, pour un signe de maturité.
La pullulation des Thrips est favorisée par
la sécheresse et le manque d'ombrage; à
l'état adulte l'insecte peut voler, mais il
est surtout emporté par le vent; il attaque
aussi l'amandier, le manguier et le bada-
mier. Ces arbres doivent donc être- éloi-
gnés soigneusement des plantations et
traités, s'il y a lieu, comme le cacaoyer.
Les Thryps comptent quelques ennemis
naturels : les larves de Chrysope en font
leur nourriture, HUSSEL a observé en Cali-
fornie la larve d'un petit hyménoptère qui
en tue beaucoup et qui pourrait, par suite,
s'il était abondant, devenir un auxiliaire
utile du planteur de cacaoyer.
Urioh (1) recommande de pulvériser les
arbres attaqués avec la mixture suivante :
Kérosène 2.parties. *
Eau 1 partie. -
Savon noir 1/2 —
Diluer cette mixture dans 15 fois son
poids d'eau, et agiter constamment le mé-
lange pendant la pulvérisation.
Les Tennites. — Les termites sont des
fléaux pour l'agriculture tropicale; elles
n'épargnent pas les cacaoyers et détruisent
(1) U fiICH : Proceding of the Agricultural Society,
février 1911.
surtout ceux qui présentent des plaies ou
qui portent débranches mortes Souvent
môme elles construisent leurs galeries
contre le tronc des arbres sains et les
abandonnent plus tard. Il est donc essen-
tiel de détruire avec soin les termitières
qui se trouvent, au voisinage des planta-
tions-, de débarrasser les troncs des- ca-
caoyers des galeries qui peuvent être acco-
lées et de recouvrir avec le plus grand soin
toutes les blessures- des arbres avec du
gmidron.
Hémiptères. — Pucerons. — Plusieurs
espèces de pucerons peuvent vivre sur le
cacaoyer, mais souvent elles ne leur sont
pas spéciales; le plus commun : Dactylo-
pius citri Riss., vit surtout sur les citron-
niers et les orangers ; lorsqu'il s'établit
en nombre considérable sur les fruits de
cacao, il peut arrêter ou diminuer leur
croissance.
D'autres représentants de la -même fa-
mille : Lecanium Oleæ, Aspidiotus- destruc-
tor, peuvent aussi causer quelque dommage
s'ils sont très nombreux.
Les « Pod Hoppers » des Antilles
(Punrtise du Cacao), Horriola arcllata, com-
mune à la Trinidad sur les jeunes ca-
caoyers, les affaiblissent par leurs piqûres.
Des fourmis du genre Azteca construisent
leurs nids sur les colonies de pucerons el
les protègent contre leurs ennemis natu-
rels, représentés surtout par des hyménop-
tères ; elles favorisent ainsi leur pullulation.
Tous cès parasites sont devenus dange-
reux depuis qu'on détruit les oiseaux, soil
en leur faisant la chasse, soit en défrichanJ
les forêts où ils se multipliaient à l'aise:
L'introduction de la Mangouste a favorisé
indirectement cette pullulation d'insectes
lorsque les serpents dont elle vivait on
disparu, elle s'est attaquée à d'autre:
proies, les œufs des oiseaux sont devenu:
pour elle un aliment de choix qu'elle f
appris à rechercher, et elle en détruit ur
nombre considérable.
Dr L. BEILLE,
Professenr à la Faculté de Médecine
et de Pharmacie de Bordeaux
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