Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1913 30 avril 1913
Description : 1913/04/30 (A13,N142). 1913/04/30 (A13,N142).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418412h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N° 142 — AVRIL 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE III
loppement de ce cryptogame est favorisé
par la nature alcaline du sol. D'autre part,
indépendamment des spores de dissémi-
mination (conidies), il produit deux sortes
de spores de conservation, chlamydospores
et ascospores, et il en résulte que les
germes de la maladie peuvent se conserver
très longtemps dans le sol.
Traitement. — Prolonger le moins pos-
sible la culture du ginseng sur la même
surface, éviter les engrais alcalins (chaux,
cendres) et apporter au contraire des en-
grais acides (superphosphates). Désinfec-
tion du sol par la vapeur ou le formol.
Pourriture molle. — Les premiers symp-
tômes sont présentés par les feuilles qui,
d'abord d'un vert moins intense que celles
des plantes saines, finissent par prendre
des tons jaunes et rouges; alors la maladie
est très avancée dans son évolution et les
racines en grande partie pourries. Leur
consistance est plus molle alors que dans
le cas de la pourriture causée par Thielavia
hasicola. La pourriture molle est très favo-
risée par un excès d'humidité ; elle paraît
être d'origine bactérienne.
Traitement. — Faciliter l'assèchement
du sol, par exemple par le drainage. Enle-
ver les plantes malades. Désinfecter le sol
par la vapeur ou par le formol.
Pourriture blanche. — Attaque les jeunes
plants principalement au cours des pluies
de printemps; les premières lésions s'ob-
servent généralement à la base de la tige
et dans la partie supérieure de la racine.
Les parties malades demeurent blanches
à l'intérieur et leur surface se couvre bien-
tôt d'un léger feutrage blanc où se déve-
loppent des sclérotes. La taille de ces der-
niers varie entre celle d'un grain de blé et
celle d'une noisette; ils sont noirs exté-
rieurement, mais blancs à l'intérieur. Il
suffit de placer des fragments de tiges ou
de racines atteints de pourriture blanche
dans un milieu humide pour y faire déve-
lopper des sclérotes en quelques jours.
Ces sclérotes paraissent appartenir au
Sclerotinia lihertiana, cryptogame nuisible
à beaucoup de plantes cultivées.
Traitement. — On pourra lutter contre
ce parasite en diminuant l'humidité du
- sol par le drainage, celle du milieu aérien
en espaçant autant que possible les plants.
Les plantes malades devront être inciné-
rées le plus rapidement possible.
Pourriture noire. — On s'aperçoit des
premières attaques de cette maladie par la
présence de places circulaires dégarnies,
où les plants n'ont pas poussé au prin-
temps; les racines de ces plants sont d'un
noir de charbon et présentent souvent à
leur surface de nombreux sclérotes. Le
centre de la racine cependant demeure
blanc et spongieux.
Cette maladie est due à Sclerotinia pa-
nacis Rankin, cryptogame particulier au
ginseng, mais dont les germes peuvent se
conserver dans le sol pendant plusieurs
années, même en l'absence du Panax, qu'il
parasite.
Traitement. — On ne connaît pas encore
de traitement curatif; on pourra agir pré-
ventivement par destruction rapide des
racines pourries; désinfection du sol par
la vapeur ou le formol, etc.
Stérilisation du sol. - Nous avons indi-
qué à plusieurs reprises, comme moyen
de lutte contre divers parasites du ginseng,
la désinfection du sol ; voici quelques
indications pratiques sur la façon d'opérer:
Emploi du formol. — On opère sur sol
nu et travaillé, au printemps ou, de préfé-
rence, à l'automne ; le sol doit être aussi
sec que possible. Le formol (solution d'al-
déhyde formique à 40 %) est dilué dans
100 parties d'eau ou dans une quantité
plus faible si le sol est humide. Le mélange
ainsi obtenu est répandu à la dose de
35 litres par mètre carré (1). On devra lais-
ser ensuite le sol se ressuyer, faire un ou
plusieurs labours et, dix à quinze jours
après le traitement, le sol pourra être planté
à nouveau.
(1) Cette dose correspondant à 350 gr. de formol est
indiquée par WHETZEL et ROSENBAUM (loc. cit.); mais
G. DELACROIX (Maladies des plantes cultivées, Paris 1912)
déclare que 60-10 gr. de formol suffisent pour la stéri-
lisation du sol.
loppement de ce cryptogame est favorisé
par la nature alcaline du sol. D'autre part,
indépendamment des spores de dissémi-
mination (conidies), il produit deux sortes
de spores de conservation, chlamydospores
et ascospores, et il en résulte que les
germes de la maladie peuvent se conserver
très longtemps dans le sol.
Traitement. — Prolonger le moins pos-
sible la culture du ginseng sur la même
surface, éviter les engrais alcalins (chaux,
cendres) et apporter au contraire des en-
grais acides (superphosphates). Désinfec-
tion du sol par la vapeur ou le formol.
Pourriture molle. — Les premiers symp-
tômes sont présentés par les feuilles qui,
d'abord d'un vert moins intense que celles
des plantes saines, finissent par prendre
des tons jaunes et rouges; alors la maladie
est très avancée dans son évolution et les
racines en grande partie pourries. Leur
consistance est plus molle alors que dans
le cas de la pourriture causée par Thielavia
hasicola. La pourriture molle est très favo-
risée par un excès d'humidité ; elle paraît
être d'origine bactérienne.
Traitement. — Faciliter l'assèchement
du sol, par exemple par le drainage. Enle-
ver les plantes malades. Désinfecter le sol
par la vapeur ou par le formol.
Pourriture blanche. — Attaque les jeunes
plants principalement au cours des pluies
de printemps; les premières lésions s'ob-
servent généralement à la base de la tige
et dans la partie supérieure de la racine.
Les parties malades demeurent blanches
à l'intérieur et leur surface se couvre bien-
tôt d'un léger feutrage blanc où se déve-
loppent des sclérotes. La taille de ces der-
niers varie entre celle d'un grain de blé et
celle d'une noisette; ils sont noirs exté-
rieurement, mais blancs à l'intérieur. Il
suffit de placer des fragments de tiges ou
de racines atteints de pourriture blanche
dans un milieu humide pour y faire déve-
lopper des sclérotes en quelques jours.
Ces sclérotes paraissent appartenir au
Sclerotinia lihertiana, cryptogame nuisible
à beaucoup de plantes cultivées.
Traitement. — On pourra lutter contre
ce parasite en diminuant l'humidité du
- sol par le drainage, celle du milieu aérien
en espaçant autant que possible les plants.
Les plantes malades devront être inciné-
rées le plus rapidement possible.
Pourriture noire. — On s'aperçoit des
premières attaques de cette maladie par la
présence de places circulaires dégarnies,
où les plants n'ont pas poussé au prin-
temps; les racines de ces plants sont d'un
noir de charbon et présentent souvent à
leur surface de nombreux sclérotes. Le
centre de la racine cependant demeure
blanc et spongieux.
Cette maladie est due à Sclerotinia pa-
nacis Rankin, cryptogame particulier au
ginseng, mais dont les germes peuvent se
conserver dans le sol pendant plusieurs
années, même en l'absence du Panax, qu'il
parasite.
Traitement. — On ne connaît pas encore
de traitement curatif; on pourra agir pré-
ventivement par destruction rapide des
racines pourries; désinfection du sol par
la vapeur ou le formol, etc.
Stérilisation du sol. - Nous avons indi-
qué à plusieurs reprises, comme moyen
de lutte contre divers parasites du ginseng,
la désinfection du sol ; voici quelques
indications pratiques sur la façon d'opérer:
Emploi du formol. — On opère sur sol
nu et travaillé, au printemps ou, de préfé-
rence, à l'automne ; le sol doit être aussi
sec que possible. Le formol (solution d'al-
déhyde formique à 40 %) est dilué dans
100 parties d'eau ou dans une quantité
plus faible si le sol est humide. Le mélange
ainsi obtenu est répandu à la dose de
35 litres par mètre carré (1). On devra lais-
ser ensuite le sol se ressuyer, faire un ou
plusieurs labours et, dix à quinze jours
après le traitement, le sol pourra être planté
à nouveau.
(1) Cette dose correspondant à 350 gr. de formol est
indiquée par WHETZEL et ROSENBAUM (loc. cit.); mais
G. DELACROIX (Maladies des plantes cultivées, Paris 1912)
déclare que 60-10 gr. de formol suffisent pour la stéri-
lisation du sol.
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