Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1913 31 mars 1913
Description : 1913/03/31 (A13,N141). 1913/03/31 (A13,N141).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184113
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
72 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE o 141 - MARS HH3
ont été achetées à des Brésiliens par une
Compagnie française; et c'est un ingénieur
français qui est à la tête de cette exploita-
tion. -
Dans le Sud, dans les Etats de Rio et
de Sao Paulo, cinq usines sont entre les
mains de la « Société des Sucreries brési-
.,
liennes » fondée en 1907, et à laquelle sont
intéressés les Etablissements de « Fives-
Lille ».
Les nationaux brésiliens viendront-ils
seconder et se décideront-ils peu à peu à
imiter ces efforts de quelques Français?
M. SERRE ajoute ce renseignement à mé-
diter que le « Kalisyndicat » de Berlin —
et on sait avec quelle habileté les Alle- -
mands ont su développer leur commerce
au Brésil — possède à Rio de Janeiro et
ailleurs des représentants qui font une active
réclame en faveur des engrais de sa fabri-
cation.
HENRI JUMELLE,
Professeur à la Faculté des Sciences
de Marseille.
- - Les maladies et les ennemis de l'Arachide
Par M. Aug. CHEVALIER.
[J., VILBOUCHEVITCH avait organisé dès la-fondation
du « J. d'A. T. » une enquête des plus minu-
tieuses sur les conditions de la culture de l'ara-
chide. On trouvera notamment dans les années 1901
àHf05 de nombreux articles sur cette question.
Nous continuerons à la suivre de très près, nous
Tendant compte de toute l'importance qu'elle a
pour le développement de nos colonies, spéciale-
ment pour Je Sénégal et pour l'Inde, et connaissant
l'intérêt qu'y attachent les lecteurs de l'Amérique
du Sud. Nous les tiendrons désormais au courant
de tout ce qui sera publié sur cette plante oléagi-
neuse, et nous leur serons reconnaissant de toutes
les communications qu'ils voudront bien nous faire
à ce sujet. Le chapitre des maladies que nous
traitons aujourd'hui a encore donné lieu à peu -
d'études. On consultera cependant avec intérêt le
« J. d'A.T. » nos 1, p. 16, 3, p. 91, 5, p. 141. —
N.D. L. R].
L'arachide du Sénégal, que l'on a cru
longtemps à l'abri des déprédations des
insectes et des attaques des plantes para-
sites, est sujette, au contraire, à un grand
nombre de maladies. Depuis-une année à
peine, on s'occupe de cette question, mais
le mal paraît ancien, et la lutte sera sans
doute difficile.
En Guinée française, sur les hauteurs
du Fouta-Djalon, vers 700 m. d'altitude,
nous avons observé, en 1907, un champ
d'arachides littéralement envahi par une
petite scrophulariée à fleurs jaunes, for-
mant des touffes de 15 cm. à 30 cm. de
haut, et qui vit en. parasite sur les racines
de notre légumineuse. Celle-ci, est rabou-
grie, et ses feuilles ont une teinte jau-
nâtre. La plante parasite appartient au
genre Alectra, et paraît constituer une
race spéciale de A. senegalensis. Après
étude, nous l'avons décrite sous le nom de
A. arachidis, A. Chev. Des sarclages ré-
pétés permettront de s'en débarrasser.
Le Striga orobanchoides qui vit parfois
dans la vallée du Niger en parasite sur les
racines du Niébé ( Vigna Catjang) n'a pas
encore été observé sur l'arachide.
Parmi les champignons, il convient de
citer surtout le Septoglœwn arachidis Rac.
qui forme des petites taches noires sur la
plante déjà développée.
M. A. BAUDON, administrateur des Colo-
nies, signale au Moyen-Congo une maladie
causée par un champignon qui se développe
surtout pendant les années de grande hu-
midité. Au début de l'infection, les feuilles
du centre de la plante, en commençant par
celles voisines du sol, se tachent de piqûres
claires qui deviennent rapidement des
points bruns foncés, presque noirs, bordés
de jaune clair, ces taches atteignant seule-
ment 1 à 2 mm. de diamètre. Les folioles
malades tombent et en séchant se recroque-
villent et s'enroulent sur la nervure mé-
diane, les taches noires ressortent comme
ont été achetées à des Brésiliens par une
Compagnie française; et c'est un ingénieur
français qui est à la tête de cette exploita-
tion. -
Dans le Sud, dans les Etats de Rio et
de Sao Paulo, cinq usines sont entre les
mains de la « Société des Sucreries brési-
.,
liennes » fondée en 1907, et à laquelle sont
intéressés les Etablissements de « Fives-
Lille ».
Les nationaux brésiliens viendront-ils
seconder et se décideront-ils peu à peu à
imiter ces efforts de quelques Français?
M. SERRE ajoute ce renseignement à mé-
diter que le « Kalisyndicat » de Berlin —
et on sait avec quelle habileté les Alle- -
mands ont su développer leur commerce
au Brésil — possède à Rio de Janeiro et
ailleurs des représentants qui font une active
réclame en faveur des engrais de sa fabri-
cation.
HENRI JUMELLE,
Professeur à la Faculté des Sciences
de Marseille.
- - Les maladies et les ennemis de l'Arachide
Par M. Aug. CHEVALIER.
[J., VILBOUCHEVITCH avait organisé dès la-fondation
du « J. d'A. T. » une enquête des plus minu-
tieuses sur les conditions de la culture de l'ara-
chide. On trouvera notamment dans les années 1901
àHf05 de nombreux articles sur cette question.
Nous continuerons à la suivre de très près, nous
Tendant compte de toute l'importance qu'elle a
pour le développement de nos colonies, spéciale-
ment pour Je Sénégal et pour l'Inde, et connaissant
l'intérêt qu'y attachent les lecteurs de l'Amérique
du Sud. Nous les tiendrons désormais au courant
de tout ce qui sera publié sur cette plante oléagi-
neuse, et nous leur serons reconnaissant de toutes
les communications qu'ils voudront bien nous faire
à ce sujet. Le chapitre des maladies que nous
traitons aujourd'hui a encore donné lieu à peu -
d'études. On consultera cependant avec intérêt le
« J. d'A.T. » nos 1, p. 16, 3, p. 91, 5, p. 141. —
N.D. L. R].
L'arachide du Sénégal, que l'on a cru
longtemps à l'abri des déprédations des
insectes et des attaques des plantes para-
sites, est sujette, au contraire, à un grand
nombre de maladies. Depuis-une année à
peine, on s'occupe de cette question, mais
le mal paraît ancien, et la lutte sera sans
doute difficile.
En Guinée française, sur les hauteurs
du Fouta-Djalon, vers 700 m. d'altitude,
nous avons observé, en 1907, un champ
d'arachides littéralement envahi par une
petite scrophulariée à fleurs jaunes, for-
mant des touffes de 15 cm. à 30 cm. de
haut, et qui vit en. parasite sur les racines
de notre légumineuse. Celle-ci, est rabou-
grie, et ses feuilles ont une teinte jau-
nâtre. La plante parasite appartient au
genre Alectra, et paraît constituer une
race spéciale de A. senegalensis. Après
étude, nous l'avons décrite sous le nom de
A. arachidis, A. Chev. Des sarclages ré-
pétés permettront de s'en débarrasser.
Le Striga orobanchoides qui vit parfois
dans la vallée du Niger en parasite sur les
racines du Niébé ( Vigna Catjang) n'a pas
encore été observé sur l'arachide.
Parmi les champignons, il convient de
citer surtout le Septoglœwn arachidis Rac.
qui forme des petites taches noires sur la
plante déjà développée.
M. A. BAUDON, administrateur des Colo-
nies, signale au Moyen-Congo une maladie
causée par un champignon qui se développe
surtout pendant les années de grande hu-
midité. Au début de l'infection, les feuilles
du centre de la plante, en commençant par
celles voisines du sol, se tachent de piqûres
claires qui deviennent rapidement des
points bruns foncés, presque noirs, bordés
de jaune clair, ces taches atteignant seule-
ment 1 à 2 mm. de diamètre. Les folioles
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