Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1904 31 juillet 1904
Description : 1904/07/31 (A4,N37). 1904/07/31 (A4,N37).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418275b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 195
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 573=586 : Japon. Inde. Ceylan Malaisie. Sumatra. Java. Haïti. Paraguay. Egypte. Soudan français. - Coton. Maïs. Riz. Coca. Ramie. Sticklack. Manioc. Quinquinas. Suif végétal. Cacao. Caoutchouc. Cocotier. Canne à sucre. Elevage. Cardama. Thé. Sagou. Tabac. - Buffle. - L'Annuaire colonial.
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 199
_t\° 37 — JUIL. 1904 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 213
sec). — Nous avons trouvé dans un échantil-
lon 7, 2 0/0' — Le rendement apparent,
direct, étant de 49, 1 %> cela fait encore 3,
5 à déduire, et ramène le rendement réel à
45, 6 0/0' L'importateur prétendait faire
payer 7 fr. 20 cette marchandise qui serait
ressortie, prix de matière utile, à 15 fr. 80.
tandis que le Para brut ne valait, à ce
moment, que 12 fr. 20, soit environ 14 fr. 90
déchiqueté.
Une autre gomme avec laquelle il faut
ouvrir l'œil, c'est la sorte connue sous le
nom de MADAGASCAR NIGGERS, dans laquelle
il n'est pas rare de trouver, après déchique-
tage, 5, 6 et jusqu'à 80 o de substance miné-
rale, sans compter les résines, qui ne sont
pas du caoutchouc non plus, mais dont nous
avons négligé intentionnellement de parler
ici.
Cette sorte, récoltée sur YEuphorbia,
Intisy, dans les brousses du sud de Mada-
gascar, par des indigènes experts en fraude,
est, comme chacun le sait, souvent chargée,
rà l'excès, de terre, argile rouge ou blanche,
quelquefois de silice.. Celle-ci est moins
dangereuse ; elle est plus complètement
expulsée au déchiquetage. Mais lorsque les
indigènes ont fraudé le caoutchouc avec des
agglomérés de terre et du latex d'une Eu-
phorbe appelée par eux LOMBIRI, croissant
dans la brousse, à côté du véritable produc-
teur du Madagascar Niggers c'est-à-
dire de LINTIBY, le déchiquetage, même
poussé à l'excès, n'arrive pas à enlever les
derniers restes de terre.
Il arrive, dans ce cas, que, même après un
essai de rendement, on paye 5, 6, 8 unités de
poids déchiqueté, comme si c'était du
caoutchouc, alors que l'on a affaire à un
mélange de mauvaise gomme et de sable.
Ces considérations n'ont pas le même inté-
rêt pour la grande masse des autres sortes
de caoutchouc qu'emploie le manufacturier.
Elles nous ont paru cependant utiles à pré-
senter, n'ayant été développées jusqu'ici
dans aucun des ouvrages spéciaux, ni dans
l'excellent traité de MM. LAMY-TORRILHON,
FALCONNET ET SELIGMANN, ni dans les ouvra-
ges plus récents de C. O. WEBER et de PEAR-
SON.
Elles permettront sans doute de compren-
dre pourquoi, dans les moments de pénurie
de caoutchouc, comme celui que nous traver-
sons. où chacun essaie un peu de tout pour
réduire le plus possible l'excessive augmen-
tation de ses prix de revient, pourquoi,
disons-nous, certaines gommes secondaires
arrivent à être payées plus cher que du
Para. C'est que, souvent, le manufacturier
qui emploie pour la première fois une sorte
nouvelle pour lui, n'a pas pu se rendre
compte que le rendement du déchiquetage
est complètement faussé,- et que la feuille
étuvée qu'il pèse n'est pas du caoutchouc,
mais un mélange de caoutchouc avec X °/o
de substances non-caoutchouc et Y °/0 de
matières minérales.
MICHELIN & Cie.
Clermout-Fcrrand, 27 juin 1904.
Outils pour ouvrir les Cabosses de Cacao, à Java
Le couperet en bois de VAN DER SLOOT. — Le couteau de SCHMALZ.
— Le casse-cabosses de MARSHALL.
D'après ZEHNTNER.
Nous avons donné, autrefois, différents dé-
tails sur la Station pour l'étude du cacao, à
Salatiga, Java, dirigée par M. L. ZEHNTNER
(V. « J. d'A. T. » n° 8, p. 45 et n° 18, papier
bleu §277). Ce savant ne se cantonne pas dans
qui est l'entomologie;
sa spécialité initiale, qui est l'entomologie ;
au contraire, il parait décidé à suivre avec
une égale attention toutes les questions im-
portantes qui se posent dan la pratique
agricole des plantations de cacao.
C'est ainsi que son Bulletin n" 8, publié en
automne 1903, est consacré à une descrip-
tion des différentes manières d'ouvrir les
cabosses.
L'auteur ne fait que signaler, en y ajoutant
cependant quelques commentaires, l'article
sec). — Nous avons trouvé dans un échantil-
lon 7, 2 0/0' — Le rendement apparent,
direct, étant de 49, 1 %> cela fait encore 3,
5 à déduire, et ramène le rendement réel à
45, 6 0/0' L'importateur prétendait faire
payer 7 fr. 20 cette marchandise qui serait
ressortie, prix de matière utile, à 15 fr. 80.
tandis que le Para brut ne valait, à ce
moment, que 12 fr. 20, soit environ 14 fr. 90
déchiqueté.
Une autre gomme avec laquelle il faut
ouvrir l'œil, c'est la sorte connue sous le
nom de MADAGASCAR NIGGERS, dans laquelle
il n'est pas rare de trouver, après déchique-
tage, 5, 6 et jusqu'à 80 o de substance miné-
rale, sans compter les résines, qui ne sont
pas du caoutchouc non plus, mais dont nous
avons négligé intentionnellement de parler
ici.
Cette sorte, récoltée sur YEuphorbia,
Intisy, dans les brousses du sud de Mada-
gascar, par des indigènes experts en fraude,
est, comme chacun le sait, souvent chargée,
rà l'excès, de terre, argile rouge ou blanche,
quelquefois de silice.. Celle-ci est moins
dangereuse ; elle est plus complètement
expulsée au déchiquetage. Mais lorsque les
indigènes ont fraudé le caoutchouc avec des
agglomérés de terre et du latex d'une Eu-
phorbe appelée par eux LOMBIRI, croissant
dans la brousse, à côté du véritable produc-
teur du Madagascar Niggers c'est-à-
dire de LINTIBY, le déchiquetage, même
poussé à l'excès, n'arrive pas à enlever les
derniers restes de terre.
Il arrive, dans ce cas, que, même après un
essai de rendement, on paye 5, 6, 8 unités de
poids déchiqueté, comme si c'était du
caoutchouc, alors que l'on a affaire à un
mélange de mauvaise gomme et de sable.
Ces considérations n'ont pas le même inté-
rêt pour la grande masse des autres sortes
de caoutchouc qu'emploie le manufacturier.
Elles nous ont paru cependant utiles à pré-
senter, n'ayant été développées jusqu'ici
dans aucun des ouvrages spéciaux, ni dans
l'excellent traité de MM. LAMY-TORRILHON,
FALCONNET ET SELIGMANN, ni dans les ouvra-
ges plus récents de C. O. WEBER et de PEAR-
SON.
Elles permettront sans doute de compren-
dre pourquoi, dans les moments de pénurie
de caoutchouc, comme celui que nous traver-
sons. où chacun essaie un peu de tout pour
réduire le plus possible l'excessive augmen-
tation de ses prix de revient, pourquoi,
disons-nous, certaines gommes secondaires
arrivent à être payées plus cher que du
Para. C'est que, souvent, le manufacturier
qui emploie pour la première fois une sorte
nouvelle pour lui, n'a pas pu se rendre
compte que le rendement du déchiquetage
est complètement faussé,- et que la feuille
étuvée qu'il pèse n'est pas du caoutchouc,
mais un mélange de caoutchouc avec X °/o
de substances non-caoutchouc et Y °/0 de
matières minérales.
MICHELIN & Cie.
Clermout-Fcrrand, 27 juin 1904.
Outils pour ouvrir les Cabosses de Cacao, à Java
Le couperet en bois de VAN DER SLOOT. — Le couteau de SCHMALZ.
— Le casse-cabosses de MARSHALL.
D'après ZEHNTNER.
Nous avons donné, autrefois, différents dé-
tails sur la Station pour l'étude du cacao, à
Salatiga, Java, dirigée par M. L. ZEHNTNER
(V. « J. d'A. T. » n° 8, p. 45 et n° 18, papier
bleu §277). Ce savant ne se cantonne pas dans
qui est l'entomologie;
sa spécialité initiale, qui est l'entomologie ;
au contraire, il parait décidé à suivre avec
une égale attention toutes les questions im-
portantes qui se posent dan la pratique
agricole des plantations de cacao.
C'est ainsi que son Bulletin n" 8, publié en
automne 1903, est consacré à une descrip-
tion des différentes manières d'ouvrir les
cabosses.
L'auteur ne fait que signaler, en y ajoutant
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