Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
QUELQUES OPINIONS SUR LA SÉLECTION DU COCOTIER 73
Comment entreprendre le travail de sélection?
On peut distinguer deux phases successives : 1° Choisir la ou les variétés indigènes les meilleures quant à la production de la matière grasse. Le mot « variété » est pris ici dans son sens général et non avec sa valeur botanique.
Il s'agit de divers types définis par les caractères morpholo- giques suivants : Sur les fruits : forme, dimensions, couleur, épaisseur du coïr et de la coque, quantité de coprah et de lait.
Sur les feuilles : couleur, port, dimensions.
Sur les régimes : inclinés ou retombants.
Sur la couleur du jeune plant, la taille du palmier, sa vigueur et précocité.
Mais on n'est nullement fixé sur la nature héréditaire de ces caractères ; quelle est la part du milieu? celle de l'hérédité?
La fécondation croisée complique encore le problème; d'où une nouvelle phase dans la sélection : les variétés les meil- leures étant déterminées, les épurer pour obtenir les sortes pures.
Qu'appellerons-nous ainsi?
Un ensemble d'individus dont les caractères peuvent s'or- donner suivant les courbes de Quetelet, à sommet unique et fixe. On les réalisera en examinant la descendance de quelques palmiers et en supprimant tous les types divergents.
Pour faciliter ce travail, Smith et, après lui, Boldinh, admet- tent la stabilité des formes à jeunes plants verts et rouges.
Comment orienter la sélection?
Nous cherchons la quantité maximum de matières grasses.
On peut la considérer comme fournie par la formule : Mg : Ppn P est le poids moyen de coprah sec par noix.
p est le pourcentage en matière grasse.
N est le nombre moyen de noix par palmier de la variété considérée.
L'un quelconque des facteurs P, p, N, ne peut être étudié qu'en rapport avec les autres.
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