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NOTES SUR LA CULTURE DU FRAISIER 71
« Les escargots sont de redoutables mangeurs de fraises, il faut
avoir bien soin de les faire rechercher et écraser. Pour s'en préserver
presque complètement, il suffit de ne pas laisser de brousse autour
de la parcelle où l'on fait cette culture.
« Au début, la plantation eut beaucoup à souffrir des attaques d'une
grosse larve grise de 15 à 18 millimètres de longueur qui vivait
dans de petites galeries creusées dans les planches. La nuit, ces
insectes coupaient une grande quantité de plants au collet, et beau-
coup d'inflorescences qu'ils tentaient ensuite d'entraîner dans leurs
galeries.
« Les dégâts furent d'abord si importants que l'on crut à un
moment la plantation perdue à cause de ces insectes ; c'est alors que
l'on eut l'idée de faire recouvrir toutes les planches d'une couche de
sable de 2 à 3 centimètres d'épaisseur. Le résultat fut immédiat, les
larves purent encore sortir de leurs repaires, mais leurs galeries
furent immédiatement rebouchées après leur passage, par les grains
de sable qui tombèrent à l'intérieur. Chaque matin on les fit ramas-
ser sur le sable et écraser. Furent-elles ainsi toutes détruites, ou
bien une partie d'entre elles émigrèrent-elles pour aller chercher
ailleurs un gîte plus en rapport avec leurs mœurs ? C'est ce qu'il est
difficile de dire; en tout cas elles disparurent, et les fraisiers recom-
mencèrent à végéter vigoureusement et à fructifier.
« La fructification a été surtout importante en août-septembre
et octobre ; elle a commencé à décliner dans les premiers jours de
novembre.
« Lorsque les premiers fruits apparaissent, il faut recouvrir le sol
des planches d'une mince couche de paille hachée pour éviter que
les fraises ne soient souillées de terre.
« Les essais sont encore continués actuellement ; mais en raison
de la température élevée de la saison, ils nécessitent des soins spé-
ciaux. Si les cultures entreprises réussissent pendant l'hivernage,
les observations qui seront faites donneront lieu à la préparation
d'une nouvelle note. »
En résumé, la culture du fraisier peut donner des résultats satis-
faisants aux environs de Tamatave, en tenant compte des précautions
suivantes :
Le sol doit être choisi léger et aussi riche que possible ; on devra
l'améliorer avec du fumier très décomposé et le diviser en planches
de 1 mètre ou 1 m 20 de largeur, maintenues légèrement surélevées
au-dessus des sentiers qui serviront de drains.
« Les escargots sont de redoutables mangeurs de fraises, il faut
avoir bien soin de les faire rechercher et écraser. Pour s'en préserver
presque complètement, il suffit de ne pas laisser de brousse autour
de la parcelle où l'on fait cette culture.
« Au début, la plantation eut beaucoup à souffrir des attaques d'une
grosse larve grise de 15 à 18 millimètres de longueur qui vivait
dans de petites galeries creusées dans les planches. La nuit, ces
insectes coupaient une grande quantité de plants au collet, et beau-
coup d'inflorescences qu'ils tentaient ensuite d'entraîner dans leurs
galeries.
« Les dégâts furent d'abord si importants que l'on crut à un
moment la plantation perdue à cause de ces insectes ; c'est alors que
l'on eut l'idée de faire recouvrir toutes les planches d'une couche de
sable de 2 à 3 centimètres d'épaisseur. Le résultat fut immédiat, les
larves purent encore sortir de leurs repaires, mais leurs galeries
furent immédiatement rebouchées après leur passage, par les grains
de sable qui tombèrent à l'intérieur. Chaque matin on les fit ramas-
ser sur le sable et écraser. Furent-elles ainsi toutes détruites, ou
bien une partie d'entre elles émigrèrent-elles pour aller chercher
ailleurs un gîte plus en rapport avec leurs mœurs ? C'est ce qu'il est
difficile de dire; en tout cas elles disparurent, et les fraisiers recom-
mencèrent à végéter vigoureusement et à fructifier.
« La fructification a été surtout importante en août-septembre
et octobre ; elle a commencé à décliner dans les premiers jours de
novembre.
« Lorsque les premiers fruits apparaissent, il faut recouvrir le sol
des planches d'une mince couche de paille hachée pour éviter que
les fraises ne soient souillées de terre.
« Les essais sont encore continués actuellement ; mais en raison
de la température élevée de la saison, ils nécessitent des soins spé-
ciaux. Si les cultures entreprises réussissent pendant l'hivernage,
les observations qui seront faites donneront lieu à la préparation
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faisants aux environs de Tamatave, en tenant compte des précautions
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