ment impossible. La Compagnie sucrière congolaise a commencé une grande plantation de cannes à sucre alimentant une sucrerie dotée d'un outillage perfectionné. L'usine commence à peine à produire.
Le sisal.
Le sisal est représenté par 900 hectares de culture européenne dans le Bas-Congo. Les autres fibres industrielles (lin, jute, abroma) ne sont cultivées jusqu'ici qu'à l'état expérimental, à l'exception du coton.
Le coton.
Cette culture ne cesse pas de s'étendre en superficie, mais on assiste dans beaucoup d'endroits à une diminution des rendements.
Celle-ci est due partiellement à la dégénérescence des graines. La production actuelle des stations de sélections et de multiplication des graines de coton est insuffisante. Pour alimenter en graines de bonne qualité les cultures indigènes et les développer dans une mesure suffisante il faut : 1° des cultures de multiplication dirigées par des agronomes européens et mesurant environ 10 p. 100 de la surface des cultures indigènes et 2° des cultures de sélection repré- sentant environ 6 p. 100 des cultures de multiplication, soit 0,6 p. 100 des cultures indigènes. L'extension très rapide de la culture du coton diminue les possibilités de surveillance ; le choix du terrain et surtout les façons d'entretien s'en ressentent. Comme consé- quence, le développement des maladies ou épiphyties, simultané- ment avec la concurrence des mauvaises herbes, diminue la pro- duction.
La lutte contre les épiphyties est difficile et doit être de tous les instants : le développement des maladies a été favorisé par la mau- vaise désinfection des graines dans les usines à coton. On a enre- gistré dans la vallée de la Ruzizi une diminution des dégâts du ver rose (Gelehia gossypiella). Cet insecte a été décelé au Maniema.
Il est vraisemblable d'ailleurs que c'est au Maniema qu'il s'est déve- loppé d'abord pour passer ensuite au Kivu. Les Boll Worms exis-
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