Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1934-04-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 01 avril 1934 01 avril 1934
Description : 1934/04/01 (FASC2,VOL9)-1934/04/30. 1934/04/01 (FASC2,VOL9)-1934/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64102071
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE
76 COTON ET CULTURE COTONNIÈRE
de récolte dans les parcelles d'expérience E 5 et E 6. Elle
peut être expliquée, d'une part, par le fait que la récolte n'a
pas été égale sur toutes les parcelles, et supérieure à la nor-
male dans le champ d'expérience E 9, traité également par
la même proportion d'huile (voir tableau III). D'autre part,
elle peut être imputable à une faute technique commise au
début, quand plusieurs champs ont reçu la pulvérisation avec
une émulsion d'huile à 4 %, ce qui a déterminé des brûlures
assez graves des plantes et notamment dans les parcelles E 5,
E 6 et E 7. De plus, comme on ne trouvait pas suffisamment
de capsules vertes pour les examens périodiques, les ouvriers
enlevaient parfois les capsules sur les 50 plantes réservées aux
essais de rendement de la récolte.
Cependant, en admettant même la possibilité d'une légère
diminution de récolte due au traitement que nous avons
appliqué, il serait peut-être préférable, au point de vue pra-
tique, d'employer pendant une ou deux années les émulsions
d'huile qui semblent être les plus efficaces vis-à-vis des vers
roses, et de voir disparaître ces derniers, quitte à enregistrer
pendant ce laps de temps une très légère diminution de ré-
colte, d'ailleurs non vérifiée.
Les expériences ultérieures que nous nous proposions de
faire sur une plus large échelle devaient nous permettre de
vérifier si, effectivement, le traitement à base d'huile végétale
peut déterminer une diminution de récolte, à condition que la
concentration d'huile ne dépasse pas le pourcentage maximum
de 1 %, qui est, comme nous l'avons vu, absolument suffi-
sant au point de vue pratique. De même, nous devions éva-
luer exactement la concentration minima et optima d'huile
nécessaire pour un bon rendement du traitement; malheureu-
sement nous n'avons pas pu poursuivre ces recherches, en
Egypte, à ce moment.
Pour terminer ce chapitre, nous pouvons dire que l'emploi
des huiles végétales, et particulièrement de l'huile de coton,
présente de nombreux avantages tels que : son prix de revient
très modéré, même avec l'addition de sulfate de nicotine,
celui, d'un produit courant que l'on peut trouver dans tous
les centres d'égrenage; de plus, l'utilisation de l'huile de
de récolte dans les parcelles d'expérience E 5 et E 6. Elle
peut être expliquée, d'une part, par le fait que la récolte n'a
pas été égale sur toutes les parcelles, et supérieure à la nor-
male dans le champ d'expérience E 9, traité également par
la même proportion d'huile (voir tableau III). D'autre part,
elle peut être imputable à une faute technique commise au
début, quand plusieurs champs ont reçu la pulvérisation avec
une émulsion d'huile à 4 %, ce qui a déterminé des brûlures
assez graves des plantes et notamment dans les parcelles E 5,
E 6 et E 7. De plus, comme on ne trouvait pas suffisamment
de capsules vertes pour les examens périodiques, les ouvriers
enlevaient parfois les capsules sur les 50 plantes réservées aux
essais de rendement de la récolte.
Cependant, en admettant même la possibilité d'une légère
diminution de récolte due au traitement que nous avons
appliqué, il serait peut-être préférable, au point de vue pra-
tique, d'employer pendant une ou deux années les émulsions
d'huile qui semblent être les plus efficaces vis-à-vis des vers
roses, et de voir disparaître ces derniers, quitte à enregistrer
pendant ce laps de temps une très légère diminution de ré-
colte, d'ailleurs non vérifiée.
Les expériences ultérieures que nous nous proposions de
faire sur une plus large échelle devaient nous permettre de
vérifier si, effectivement, le traitement à base d'huile végétale
peut déterminer une diminution de récolte, à condition que la
concentration d'huile ne dépasse pas le pourcentage maximum
de 1 %, qui est, comme nous l'avons vu, absolument suffi-
sant au point de vue pratique. De même, nous devions éva-
luer exactement la concentration minima et optima d'huile
nécessaire pour un bon rendement du traitement; malheureu-
sement nous n'avons pas pu poursuivre ces recherches, en
Egypte, à ce moment.
Pour terminer ce chapitre, nous pouvons dire que l'emploi
des huiles végétales, et particulièrement de l'huile de coton,
présente de nombreux avantages tels que : son prix de revient
très modéré, même avec l'addition de sulfate de nicotine,
celui, d'un produit courant que l'on peut trouver dans tous
les centres d'égrenage; de plus, l'utilisation de l'huile de
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