Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1933-04-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1933 01 avril 1933
Description : 1933/04/01 (FASC2,VOL8)-1933/04/30. 1933/04/01 (FASC2,VOL8)-1933/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410204s
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- EXTRAITS ET ANALYSES
- INFORMATIONS RELATIVES AUX CENTRES COTONNIERS
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RECHERCHES SCIENTIFIQUES SUR LE COTON 109
Cependant, entre temps, les difficultés éprouvées durant
la guerre pour alimenter les métiers du Lancashire, avaient
causé une véritable émotion en Grande- Bretagne. Celle-ci
considérait maintenant comme un réel danger la dépendance
où elle se trouvait vis-à-vis de l'Amérique, à laquelle elle
devait s'en remettre pour satisfaire plus de 75 de ses
besoins en coton.
En outre, l'on avait vu le risque des transports s'ajouter
à celui qu'entraînait déjà le fait de tirer d'une source quasi
unique la majeure partie d'approvisionnements qui étaient
ainsi à la merci de conditions climatériques affectant une
seule région.
Par surcroît, l'on s'inquiétait fort, à cette époque, de la
concurrence américaine en matière de filature. Ces craintes
s'aggravaient en raison du développement de la consomma-
tion du coton brut aux Etats-Unis, qui, de 31 de la pro-
duction mondiale en 1895, était passée à 58 en 1918.
La production de l'Empire en 1918-19 n'était encore
que de 82.000 balles (de 400 Lbs) environ, qui se compa-
raient à une importation anglaise totale de 4.896.000 balles,
et qui se répartissaient approximativement de la manière
suivante :
Extra : Antilles 6.700
Fibre longue : Soudan 1 6,000
Fibre moyenne : Ouganda 36.000
— Nyasaland et Rhodésia. 2.600
— Nigéria 17.500
L'Egypte, il est vrai, donnait 1.600.000 balles, mais elle
n'était plus sous la dépendance politique de la Grande-Bre-
tagne. Quant aux Indes, elles produisaient bien 4 1/2 mil-
lions de balles, mais, outre que les usines locales en consom-
maient la moitié, l'espèce ne convenait guère à la demande
anglaise. Les régions de Madras, de Bombay, et de Haîde-
rabad paraissaient susceptibles de fournir à l'industrie de la
bonneterie du Lancashire une certaine quantité d'une matière
de bonne couleur, forte et régulière, mais dont la longueur
ne dépassait pas 1 inch. L'on ne pouvait compter que sur
Cependant, entre temps, les difficultés éprouvées durant
la guerre pour alimenter les métiers du Lancashire, avaient
causé une véritable émotion en Grande- Bretagne. Celle-ci
considérait maintenant comme un réel danger la dépendance
où elle se trouvait vis-à-vis de l'Amérique, à laquelle elle
devait s'en remettre pour satisfaire plus de 75 de ses
besoins en coton.
En outre, l'on avait vu le risque des transports s'ajouter
à celui qu'entraînait déjà le fait de tirer d'une source quasi
unique la majeure partie d'approvisionnements qui étaient
ainsi à la merci de conditions climatériques affectant une
seule région.
Par surcroît, l'on s'inquiétait fort, à cette époque, de la
concurrence américaine en matière de filature. Ces craintes
s'aggravaient en raison du développement de la consomma-
tion du coton brut aux Etats-Unis, qui, de 31 de la pro-
duction mondiale en 1895, était passée à 58 en 1918.
La production de l'Empire en 1918-19 n'était encore
que de 82.000 balles (de 400 Lbs) environ, qui se compa-
raient à une importation anglaise totale de 4.896.000 balles,
et qui se répartissaient approximativement de la manière
suivante :
Extra : Antilles 6.700
Fibre longue : Soudan 1 6,000
Fibre moyenne : Ouganda 36.000
— Nyasaland et Rhodésia. 2.600
— Nigéria 17.500
L'Egypte, il est vrai, donnait 1.600.000 balles, mais elle
n'était plus sous la dépendance politique de la Grande-Bre-
tagne. Quant aux Indes, elles produisaient bien 4 1/2 mil-
lions de balles, mais, outre que les usines locales en consom-
maient la moitié, l'espèce ne convenait guère à la demande
anglaise. Les régions de Madras, de Bombay, et de Haîde-
rabad paraissaient susceptibles de fournir à l'industrie de la
bonneterie du Lancashire une certaine quantité d'une matière
de bonne couleur, forte et régulière, mais dont la longueur
ne dépassait pas 1 inch. L'on ne pouvait compter que sur
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